A Saint-Quay-Portrieux. La fĂȘte de la coquille attire la foule Ce matin, les sorties en mer pour aller observer le travail des pĂȘcheurs, ont Ă©tĂ© vivement applaudies. FĂȘte de la coquille. Le soleil, grand absent Des tempĂ©ratures plutĂŽt fraĂźches, quelques bourrasques de vent et un ciel maussade ont accompagnĂ©, hier, l'ouverture de la premiĂšre journĂ©e de la FĂȘte de la coquille Saint-Jacques. Et pourtant, dĂšs 9 h, l'accĂšs au port d'Armor Ă©tait difficile. Visiteurs et camping-caristes Ă©taient au rendez-vous depuis la veille. Du rond-point d'Ătables-sur-Mer jusqu'au port, il fallait jouer des coudes pour se frayer un passage et trouver une place. Ă 11 h 15, plusieurs milliers de personnes Ă©taient rassemblĂ©s prĂšs de la place des jardins du port, attendant le coup d'envoi de cette premiĂšre journĂ©e. Le bagad Sant KĂ© et les danseurs de la troupe des Danserien ont ouvert la marche en direction du port d'Armor. Les confrĂ©ries du Coco de Paimpol, de l'Andouille de GuĂ©mĂ©nĂ©, de la Coquille Saint-Jacques, bien sĂ»r, mais aussi celle de la FĂ©e Carabosse ? qui a pour objet de remettre au goĂ»t du jour des anciennes recettes culinaires du Pays de GuĂ©menĂ©-Penfao ? ont dĂ©filĂ© jusqu'au village devant un public admiratif. Les restaurants ont, quant Ă eux, Ă©tĂ© littĂ©ralement pris d'assaut et, peu aprĂšs midi, la plupart affichaient complet. Source Le TĂ©lĂ©grammeCĂŽtes-d'Armor. Il traquait les fraudeurs de coquilles depuis le ciel S'il reste des saint-jacques dans la baie de Saint-Brieuc, c'est en partie grĂące Ă lui. Entre 1981 et l'an dernier, ce pilote d'avion surveillait les pĂȘcheurs de coquilles. Un Ă©tonnant jeu du chat et de la Kervoaze est un fringuant jeune homme de 86 printemps. Jusqu'Ă l'an dernier, son mĂ©tier consistait Ă surveiller en avion les pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc, un agent des Affaires maritimes pour dresser les PV Ă ses de surveillance, un Cessna payĂ© par les pĂȘcheurs eux-mĂȘmes, est une idĂ©e de Jean KeromnĂšs, syndic des Affaires maritimes. Il connaissait Louis Kervoaze, alors moniteur d'aĂ©ro-club. On n'arrive pas Ă gĂ©rer la baie, il y a de la triche, ils dĂ©passent les horaires. On devrait essayer avec toi », lance KeromnĂšs Ă Kervoaze en 1980. Georges Pierron, alors prĂ©sident du comitĂ© des pĂȘches, approuve l' se monte. Louis Kervoaze, ancien pilote de chasse dans l'armĂ©e, achĂšte un avion, crĂ©e sa sociĂ©tĂ©. Les pĂȘcheurs financent les sorties de l'avion par une taxe sur les coquilles. Et un agent assermentĂ© des Affaires maritimes monte Ă bord, l'oeil aux aguets. Commence alors un jeu du chat et de la souris. Au dĂ©but, les pĂȘcheurs n'aimaient pas trop ça », reconnaĂźt Le pilote. Les horaires de pĂȘche sont limitĂ©s. Une heure Ă l'Ă©poque contre 45 minutes aujourd'hui. La tentation est toujours grande de mettre les dragues Ă l'eau avant ou aprĂšs l'horaire autorisĂ©. 5 minutes de dĂ©passement, un quart d'heure, une demi-heure c'est pour Ă©viter ces dĂ©rives, et rĂ©primer les fraudeurs que l'avion survole la flottille de pĂȘche. On se met au-dessus de la baie, un peu avant l'heure. Les pĂȘcheurs nous voient. Mais ils ne savent pas oĂč on va se diriger. » Un comportement suspect ? Une trace qui laisse penser que le bateau est dĂ©jĂ en pĂȘche ? Louis pique dessus. Au ras de l'eau, il rĂ©duit sa vitesse. Et l'agent assermentĂ© voit tout l'immatriculation du bateau, s'il y a des coquilles sur le pont, si les dragues sont Ă l'eau, etc. J'aime ça !, dit Louis. C'est sportif. Il faut faire vite un bateau qui se sent repĂ©rĂ© remonte en vitesse ses dragues, il faut arriver avant. On fait des manoeuvres, on est trĂšs bas sur l'eau, c'est intĂ©ressant. » Ăvidemment, les pĂȘcheurs ne se laissent pas faire. Ils sont Ă l'Ă©coute de la radio aĂ©ro, essaient de savoir si l'avion a dĂ©collĂ©, et de quel aĂ©rodrome. Ils se prĂ©viennent mutuellement par VHF Il est parti de Dinard ! »Comme avec les radars pĂ©dagogiques sur les routes, la prĂ©vention est plus importante que la rĂ©pression. Ce n'est pas trĂšs grave qu'il n'y ait pas beaucoup de PV, si des fraudes peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es grĂące Ă la prĂ©sence de l'avion. Sans ce dispositif, il n'est pas sĂ»r que les coquilles de Saint-Brieuc seraient encore aussi nombreuses. AprĂšs 33 annĂ©es passĂ©es Ă traquer les fraudeurs, Louis Kervoaze a dĂ» ranger son Cessna au hangar, l'an dernier. Et passer le relais Ă un autre pilote. Pas de son plein grĂ©, car il n'y a pas de limite d'Ăąge au pilotage d'avion dans le cadre d'un travail aĂ©rien ». C'est le prĂ©fet qui a dit stop. Mais il n'est pas mĂ©decin ! Je passais mes visites mĂ©dicales tous les six mois, j'ai toujours Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© apte. Je me sens bien, j'aurais bien continuĂ© encore un peu », assure t-il. Pour autant, Louis n'a pas rangĂ© le manche dĂ©finitivement. Il attend de repasser sa licence, en classe II, comme pilote privĂ©. Pour le plaisir. Ce week-end, fĂȘte de la coquille Ă Saint-Quay-Portrieux deux jours sur le port, avec Renan Luce et Pigalle en tĂȘtes d'affiches des concerts gratuits. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Rade de Brest. L'invasion des Ă©toiles de mer L'Ă©toile de mer 6min34 de Fabrice PerchĂ© L'Ă©toile de mer 1- mode nutrition chasse a vue ; estomac introduit dans sa proie 2- mode de reproduction par des larves planctonique 3- mode de respiration sans branchie grĂące au pied ventouse et au papules 4- Mode de rĂ©gĂ©nĂ©ration de bras perdus. La coquille Saint-Jacques de la rade de Brest n'a pas Ă©tĂ© pĂȘchĂ©e, cette annĂ©e, Ă cause d'un taux trop important de toxine ASP. La rĂ©colte s'annonce exceptionnelle Ă la reprise. Ă moins que les Ă©toiles de mer n'engloutissent la part du gĂąteau ! Formidable prĂ©dateur de coquilles Saint-Jacques et de pĂ©toncles, les Ă©toiles de mer se sentent Ă l'aise en rade de Brest. ParticuliĂšrement sur les gisements laissĂ©s au repos pour cause de toxine ASP. Quand on ne travaille pas un gisement, les Ă©toiles de mer se dĂ©veloppent », observent les marins-pĂȘcheurs, pas persuadĂ©s que le stock restera intact le temps de la fermeture de la pĂȘche. NoĂ«l Uguen, pĂȘcheur expĂ©rimentĂ© en rade de Brest, constate une nette recrudescence des Ă©toiles de mer dans ses filets. Parfois, j'en remonte tellement que je renonce Ă les retirer du filet. Je les replonge telles quelles en attendant qu'elles se dĂ©tachent d'elles-mĂȘmes dans un autre secteur. Il suffit d'avoir une coquille Saint-Jacques dans les mailles pour ĂȘtre complĂštement envahi ». L'exemple des GlĂ©nan Certains endroits sont tapissĂ©s d'Ă©toiles, comme dans la baie de Roscanvel et de Camaret oĂč la pĂȘche Ă la coquille a pratiquement disparu. D'autres gisements de coquilles s'en sortent mieux. Pour le scientifique de l'Ifremer, chargĂ© du suivi de la coquille Saint-Jacques, Dominique Le Gal, les secteurs Ă©pargnĂ©s par la pĂȘche pendant plusieurs annĂ©es comme les GlĂ©nan, fermĂ©s pendant quatre ans ne favorisent pas systĂ©matiquement le dĂ©veloppement des Ă©toiles de mer. MĂȘme constat de la part de Florian Breton, employĂ© Ă l'Ă©closerie de coquilles Saint-Jacques de Plougastel. Les Ă©toiles se nourrissent de coquilles et de pĂ©toncles, c'est vrai, mais je ne les vois pas nettoyer un gisement entier. IdĂ©alement, il faudrait mener des campagnes de rĂ©colte d'Ă©toiles, un peu comme on viendrait nettoyer un terrain ». Champ libre Ă une Ă©poque, avant d'ensemencer les jeunes coquilles, des campagnes de ramassage des Ă©toiles de mer Ă©taient rĂ©alisĂ©es Ă l'aide d'un engin spĂ©cifique. Mais faute de moyens ou de volontĂ©, la pratique s'est arrĂȘtĂ©e. L'obligation de ramasser les Ă©toiles n'est pas toujours respectĂ©e par les pĂȘcheurs », regrette l'employĂ© de l'Ă©closerie. Les populations de coquilles sont jugĂ©es abondantes en rade de Brest, mĂȘme si les donnĂ©es chiffrĂ©es et les observations scientifiques manquent sur le sujet. Reste le tĂ©moignage des pĂȘcheurs, qui craignent que la ressource soit peu Ă peu engloutie par ces prĂ©dateurs qui ont le champ libre depuis un an, et sans doute encore pour un petit bout de temps, vu que le taux d'ASP peine Ă redescendre. De moins en moins nombreux Ă les garder Ă bord Obligation est pourtant faite pour les pĂȘcheurs de ne pas relĂącher les Ă©toiles qu'ils remontent Ă bord au moins une ou deux caisses Ă chaque marĂ©e. Un systĂšme de collecte avait Ă©tĂ© instaurĂ©, il y a quelques annĂ©es, au port du Moulin-Blanc, par le biais d'un conteneur servant Ă rĂ©cupĂ©rer ces Ă©toiles difficilement valorisables. Aucune valorisation particuliĂšre C'est une opĂ©ration qu'il faut financer, alors que ce ramassage et le traitement de ces Ă©toiles ne font l'objet d'aucune valorisation particuliĂšre », commente Dominique Le Gal, Ă l'Ifremer Ă Concarneau. S'est Ă©galement posĂ©e la question du devenir et de la gestion du vivant, Ă travers cette opĂ©ration de rĂ©cupĂ©ration des Ă©toiles, sans filiĂšre ni traitement spĂ©cifique. Lorsqu'on a commencĂ© par Ă©voquer le passage en Ă©quarrissage, l'opĂ©ration s'est aussitĂŽt arrĂȘtĂ©e. Les marins-pĂȘcheurs ne s'embĂȘtent donc plus Ă garder leurs Ă©toiles et les rejettent Ă la mer, sur leurs lieux de pĂȘche. Des Ă©toiles qui, coupĂ©es en deux, ont la facultĂ© de se rĂ©gĂ©nĂ©rer en quelques jours ! Ceux qui avaient pour habitude de les trancher en deux et de les rejeter Ă la mer doublaient ainsi la population du gisement ! Elle introduit son estomac dans la coquille Une fois recouverte par l'Ă©toile de mer, la coquille Saint-Jacques a peu de chance de s'en sortir. Lorsque le muscle du bivalve n'en peut plus, les bras ventousĂ©s de son prĂ©dateur finissent par l'ouvrir. L'Ă©toile de mer y introduit son estomac dĂ©vagination, en libĂ©rant les enzymes qui vont lentement dissoudre les chairs de la coquille ainsi absorbĂ©e. Une fois la coquille liquĂ©fiĂ©e, l'Ă©toile revagine » son estomac et peut se mettre en quĂȘte d'une nouvelle proie. La Saint-Jacques peut tenter d'Ă©chapper Ă sa prĂ©datrice en claquant vigoureusement ses deux coquilles. AccrochĂ© Ă son caillou, le pĂ©toncle, lui, n'a aucune issue. Des capteurs optiques situĂ©s dans la barbe de la coquille lui permettent de rĂ©agir aux mouvements et aux changements de lumiĂšre autour d'elle. Ă l'approche d'une Ă©toile de mer, la rĂ©action de la coquille est aussi immĂ©diate que spectaculaire. Elle prend la fuite Ă l'opposĂ© du prĂ©dateur mais n'a aucune chance sur un sable recouvert d'Ă©toiles. Ă l'inverse de la coquille, l'Ă©toile de mer ne semble pas connaĂźtre d'autres prĂ©dateurs que l'homme. Certaines espĂšces d'Ă©toiles se dĂ©vorent entre elles, mais cela ne semble pas ĂȘtre le cas Ă la pointe bretonne. Des maladies peuvent, en revanche, radicalement rĂ©guler certaines populations. Blonville-sur-Mer Des milliers dâĂ©toiles de mer sur la plage de Blonville Câest un phĂ©nomĂšne impressionnant et rare Ă la fois. Mardi, la plage de Blonville-sur-Mer Ă©tait recouverte de milliers dâĂ©toiles de mer. Explications. Plusieurs espĂšces dâĂ©toiles de mer se sont retrouvĂ©es sur le sable, en particulier lâespĂšce commune le crachat dâamiral. Photo BabXIIIPlusieurs espĂšces dâĂ©toiles de mer se sont retrouvĂ©es sur le sable, en particulier lâespĂšce commune le crachat dâamiral. Photo BabXIII Dâordinaire, Deauville est plus habituĂ©e aux Ă©toiles que sa voisine BĂ©nerville. Et celles qui ont envahi la plage ne fouleront pas le tapis rouge du festival du film amĂ©ricain. Câest pourtant un phĂ©nomĂšne spectaculaire qui reste heureusement rare sur nos cĂŽtes des milliers dâĂ©toiles de mer Ă©chouĂ©es le sable au niveau de la laisse de mer. Pour ĂȘtre tout Ă fait prĂ©cis, il sâagit dâun lit de moules recouvert dâĂ©toiles de mer. Une bonne nouvelle car la prĂ©sence conjointe des deux espĂšces Ă toutes les raisons dâindiquer quâil ne sâagit pas dâun Ă©vĂ©nement liĂ© Ă la pollution mais plutĂŽt Ă la mĂ©tĂ©o. La houle plus forte que les moules Les grandes marĂ©es et les forts coups de vent du dĂ©but de semaine ont créé une houle importante, fatale aux Ă©toiles de mer, indique Jean-Yves Jegourel, spĂ©cialiste littoral et pĂȘche Ă pied au CPIE VallĂ©e de lâOrne. Les mollusques se dĂ©placent sur les fonds marins et si la houle les frappe, elles se dĂ©crochent. Une fois en pleine eau elles ont du mal Ă se reposer correctement ». Elles se retrouvent alors, au mĂȘme titre que les coquillages comme les moules, en proie au courant et aux marĂ©es. Sur les mouliĂšres de nos cĂŽtes, il y a Ă©normĂ©ment dâĂ©toiles de mer. En effet, elles se nourrissent en grande partie de moules. On les trouve en gĂ©nĂ©ral sur les zones assez peu dĂ©gagĂ©es par les marĂ©es et câest la raison pour laquelle elles sont rarement visibles Ă marĂ©e basse. Les Ă©toiles de mer sont de vrais prĂ©dateurs qui aiment sâattaquer aux moules, condamnĂ©es Ă rester immobiles. Au moment oĂč les moules filtrent et sâentrouvrent, lâĂ©toile de mer glisse une part de son estomac dans la moule et entame une ingestion et une digestion ensuite » prĂ©cise Yves Jegourel. Leur gourmandise leur est donc fatale en cas de tempĂȘte. EmportĂ©es avec les moules, les Ă©toiles arrivent mortes sur la plage. Elles peuvent ĂȘtre Ă lâagonie mais ont Ă©tĂ© suffisamment malmenĂ©es pour rester sur le haut de plage et ne jamais revoir la mer. Ce phĂ©nomĂšne se produit par pĂ©riode, en fonction des dĂ©placements et des lames de fond qui vont bousculer tout cet endroit hors dâatteinte Ă marĂ©e basse. Au cours des saisons, les Ă©chouages sont rĂ©guliers mais pas forcĂ©ment de la mĂȘme espĂšce explique Yves Jegourel, quelquefois ce sont ce que nous appelons communĂ©ment des Ă©ponges qui se retrouvent sur la plage ». Ou encore des couteaux ou encore certaines espĂšces de coquillages⊠Beaucoup plus courant en Bretagne, lâĂ©chouage de moules est Ă©pisodique chez nous. En effet, la nature de la CĂŽte, dite fleurie, et sa masse rocheuse se prĂȘtent davantage aux dĂ©placements et Ă la vie de ce type dâĂ©toiles. Blonville-sur-Mer, 14 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 13 Mars 2014 Marine nationale/Affmar ContrĂŽle des pĂȘches 12 752 câest le nombre dâinspections menĂ©es en 2014 pour le contrĂŽle des pĂȘches dans lâUnion europĂ©enne. Un record, bien au-dessus des quelque 9 000 inspections menĂ©es en 2012 et 2013, relĂšve lâAgence europĂ©enne de contrĂŽle des pĂȘches. D'aprĂšs le marin ContrĂŽle des pĂȘches en Europe toujours plus dâinspections VidĂ©o mission de police des pĂȘches par le patrouilleur de service public Pluvier, basĂ© Ă Cherbourg. Patrouilleur Pluvier police des pĂȘches en... par Marine-Nationale Un contrĂŽle de pĂȘche, comment ça marche ? La police de la pĂȘche maritime participent Ă la mise en Ćuvre des objectifs de contrĂŽle de la pĂȘche professionnelle fixĂ©s dans le respect de nos engagements communautaires, y compris dans le pĂ©rimĂštre des aires marines protĂ©gĂ©es. La pĂȘche maritime de loisir, sportive et rĂ©crĂ©ative, est Ă©galement contrĂŽlĂ©e afin de maintenir les Ă©quilibres environnementaux et garantir sa durabilitĂ©. Une des principales missions des patrouilleurs de service public basĂ©s Ă Cherbourg est la police des pĂȘches. Câest lâobjet de la mission de trois semaines en cours pour le Cormoran, actuellement en mission de police des pĂȘches dans les eaux communautaires situĂ©es entre le CROSS Gris-nez et Douvres. Un contrĂŽle des pĂȘches obĂ©it Ă des procĂ©dures trĂšs strictes et se dĂ©roule selon un canevas type. La premiĂšre Ă©tape consiste Ă Ă©tablir une situation surface claire en identifiant les diffĂ©rents contacts se trouvant autour du bĂątiment. Cette identification est possible par lâanalyse des signaux automatic identification system AIS reçus par internet et par le rĂ©cepteur AIS du Cormoranpuis par corrĂ©lation avec lâimage RADAR et enfin par lâutilisation de moyens visuels. En lien avec le centre national de surveillance des pĂȘches CNSP, le Cormoran trie les contacts par ordre de prioritĂ© suivant des critĂšres dâantĂ©rioritĂ©, de nationalitĂ© ou de rĂ©gularitĂ© du dernier contrĂŽle. Le CNSP transmet alors au patrouilleur toutes les informations utiles sur le navire, relatives aux documents lĂ©gaux, Ă lâĂ©quipage ou aux espĂšces visĂ©es par la pĂȘche. La sĂ©quence de contrĂŽle peut alors dĂ©buter. Les coquilles Saint-Jacques sous haute surveillance Source le marin ConsidĂ©rĂ©e comme lâor blanc » des CĂŽtes-dâArmor, la saint-jacques de la baie de Saint-Brieuc est lâobjet de toutes les attentions. Notamment une pĂȘche chronomĂ©trĂ©e, scrutĂ©e Ă la loupe, mĂȘme du ciel. ConsidĂ©rĂ©e comme lâor blanc » des CĂŽtes-dâArmor, la saint-jacques de la baie de Saint-Brieuc est lâobjet de toutes les attentions. Notamment une pĂȘche chronomĂ©trĂ©e, scrutĂ©e Ă la loupe, mĂȘme du ciel. Le marin a embarquĂ© pour un survol de la baie de Saint-Brieuc dans lâavion de lâunitĂ© littorale des Affaires maritimes Ulam. Gabrielle, pilote, mĂšne son avion Ă quelques dizaines de mĂštres de la surface. Suffisamment prĂšs pour voir si les funes sont Ă lâeau, ou pour lire une immatriculation. » Martine, agent de contrĂŽle de lâUlam, repĂšre les navires qui dĂ©marrent la pĂȘche un peu trop tĂŽt, laissent traĂźner leurs dragues aprĂšs le coup de sifflet, ou ne se trouvent pas dans les secteurs autorisĂ©s. En fĂ©vrier, le gisement principal est ouvert, mais les pĂȘcheurs nâont que 45 minutes pour draguer les coquilles. Trois quarts dâheure, deux fois par semaine et dans la limite de 1 200 kg par jour de pĂȘche et par navire », prĂ©cise Mayeul de DrouĂąs, administrateur des Affaires maritimes. Des rĂšgles strictes que les pĂȘcheurs ont eux-mĂȘmes instaurĂ©es. Lâenjeu est double protĂ©ger la ressource et stabiliser les cours qui pourraient sâeffondrer si lâapport Ă©tait plus important », analyse Kristell Siret-Jolive, directrice adjointe chargĂ©e de la mer et du littoral dans les CĂŽtes-dâArmor. Les pĂȘcheurs participent au coĂ»t de la surveillance aĂ©rienne. Sans avion, la gestion serait moins efficace », explique Alain Coudray, prĂ©sident du comitĂ© dĂ©partemental des pĂȘches. Sây ajoutent les navires de surveillance et le contrĂŽle des dĂ©barquements. En 2014, pas moins de 42 procĂšs-verbaux ont Ă©tĂ© dressĂ©s. La quasi-totalitĂ© des PV ont des suites pĂ©nales amendes et/ou administratives suspensions de licences. Un reportage Ă dĂ©couvrir en diaporama ici, en courte vidĂ©o ci-dessus, et en rĂ©cit dans le marin » du 6 mars encore en kiosque chez tous les bons marchands de journaux, et en ligne. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 9 fĂ©vrier 2015 La clef du succĂšs. Les pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques britanniques se rendent en France afin dâassurer un futur durable Ă la pĂȘche en Manche. 55 participants, dont des pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques, des responsables politiques et des scientifiques, venus des deux cĂŽtes de la Manche vont se rencontrer cette semaine pour mettre en place un plan de gestion rĂ©gional pour cette pĂȘcherie Ă©conomiquement vitale. CommuniquĂ© de SeaWeb Europe Sur la base des rĂ©sultats du prĂ©cĂ©dent atelier du projet GAP2 qui sâest tenu en avril 2014 Ă Brixham dans le Devon UK, une seconde rencontre entre pĂȘcheurs, scientifiques, responsables politiques, ONG et reprĂ©sentants de lâindustrie de la transformation et de la distribution, se dĂ©roulera Ă Port-en-Bessin Normandie les 11 et 12 fĂ©vrier prochains. En mettant la guerre de la coquille Saint-Jacques » de cĂŽtĂ©, les responsables industriels ainsi que tous ceux qui ont un intĂ©rĂȘt dans cette pĂȘcherie de grande valeur vont dĂ©sormais chercher Ă Ă©tablir des mesures concrĂštes pour construire un futur durable et rentable pour la pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques dans la Manche. Lors de cette rencontre, les thĂšmes de discussion incluront lâamĂ©lioration des connaissances et des donnĂ©es, lâharmonisation des mesures techniques ainsi que des dĂ©bats autour du marchĂ© dans le but dâĂ©tablir un consensus/une comprĂ©hension mutuelle des deux cĂŽtĂ©s de la Manche. Cet atelier renforcera la collaboration entre les parties-prenantes françaises et britanniques, ce qui sera la clĂ© pour construire un plan de gestion rĂ©gional rĂ©ussi, comme lâexplique Giles Bartlett du WWF UK Nous sommes vraiment enthousiastes Ă lâidĂ©e que GAP2 organise cet atelier en France, prĂšs de la zone oĂč le diffĂ©rend a eu lieu en 2012. Cela montre Ă quel point les relations se sont renforcĂ©es grĂące Ă ce travail. Le WWF et son Ă©quipe sont confiants que dâimportantes avancĂ©es se feront lors de cet atelier. » Paul Francoise, PrĂ©sident du ComitĂ© RĂ©gional des PĂȘches Maritimes et des Elevages Marins CRPMEM Basse-Normandie, a dĂ©clarĂ© Ce sĂ©minaire GAP2 est surtout lâoccasion de rencontrer nos homologues du secteur de la pĂȘche en Manche Britanniques, Belges et Irlandais. Câest en poursuivant le dialogue entamĂ© au sein du CCEON comitĂ© consultatif des eaux occidentales Nord et lors du sĂ©minaire GAP2 de 2014, que nous pouvons espĂ©rer mieux nous comprendre afin de gĂ©rer ensemble et dâune façon durable la pĂȘcherie de coquille Saint-Jacques en Manche. » Lâatelier, organisĂ© et soutenu par le Fonds de DĂ©fense de lâEnvironnement Environmental Defense Fund, le Conseil Consultatif pour les eaux septentrionales occidentales et le WWF UK vise Ă Rassembler des participants reprĂ©sentant une diversitĂ© dâintĂ©rĂȘts et de professions liĂ©s Ă la pĂȘche de la coquille Saint-Jacques dans la Manche, dans lâoptique dâun dĂ©bat menĂ© par les pĂȘcheurs. Partager les expĂ©riences des pĂȘcheurs et des scientifiques ainsi que leurs perspectives en ce qui concerne des pĂȘcheries viables et rentables dans des zones maritimes partagĂ©es. Etudier les bĂ©nĂ©fices liĂ©s Ă la rĂ©alisation dâun plan de gestion rĂ©gional Ă travers des projets gĂ©rĂ©s en commun. Etudier de possibles outils » pour faciliter la gestion et lâinstrumentation future de la pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques dans la Manche. Erin Priddle du programme europĂ©en du Fonds de DĂ©fense de lâEnvironnement Cet atelier de travail est une opportunitĂ© unique pour que les pĂȘcheurs des deux cĂŽtĂ©s de la Manche Ă©tablissent un consensus autour des questions primordiales permettant dâassurer la viabilitĂ© et la rentabilitĂ© de cette pĂȘcherie. Cela implique de sâengager dans un projet commun afin dâaider les pĂȘcheurs et les autres acteurs Ă dĂ©finir leur vision du futur et Ă poser les bases dâun plan de gestion rĂ©ussi de ces pĂȘcheries. » LâĂ©laboration dÂfun consensus sera le point central de cet atelier GAP2, Ă travers deux jours complets de dĂ©bats interactifs et collaboratifs. Avec une forte participation Ă lâatelier des deux cĂŽtĂ©s de la Manche, GAP2 a de grands espoirs en ce qui concerne la durabilitĂ© future de la pĂȘche a la coquille Saint-Jacques en Manche. Il sera primordial de sâappuyer sur cet Ă©lan pour que les discussions en faveur du consensus continuent et que les prochaines mesures soient prises. Pour plus de renseignements La page GAP2 scallops page Ordre du jour Ordre du jour final Invitation ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 29 Janvier 2015 Saint-Jacques fermeture anticipĂ©e de la pĂȘche en Baie de Seine La campagne 2014/2015 a pris fin avec un mois d'avance sur la date initialement attendue. Depuis quelques semaines, la Saint-Jacques se fait rare. Les pĂȘcheurs ont dĂ©cidĂ© de remiser les dragues afin de protĂ©ger la ressource. Reportage de JĂ©rĂŽme Ragueneau et Erwan de Miniac Source France 3 Basse-Normandie Par Pierre-Marie Puaud PubliĂ© le 29/01/2015 1216, mis Ă jour le 29/01/2015 1216 La campagne 2014/2015 est jugĂ©e mĂ©diocre par les pĂȘcheurs Cette annĂ©e, le gisement classĂ© de la Baie de Seine n'a pas tenu toutes ses promesses. Les quantitĂ©s dĂ©barquĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© Ă la hauteur des prĂ©cĂ©dents hivers. La profession a donc choisi de mettre fin Ă la pĂȘche afin de protĂ©ger la ressource. Les Ă©tudes montrent en effet que la coquille juvĂ©nile est trĂšs abondante, ce qui promet de belles campagnes de pĂȘche dans les prochaines annĂ©es. La saison 2014/2015 est jugĂ©e trĂšs moyenne. Les faibles quantitĂ©s dĂ©barquĂ©es auront heureusement Ă©tĂ© en partie compensĂ©es par des cours soutenus. En criĂ©e, le kilo de coquille de la Baie de Seine s'est rarement nĂ©gociĂ© Ă moins de 5 euros. "Y'a eu du cours, ce qui nous a permis de joindre les deux bouts" rĂ©sume un pĂȘcheur de Port-en-Bessin. Un autre tempĂšre "Y'a du cours, c'est bien, mais si y'a rien Ă vendre..." ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Mer. La pĂȘche Ă la coquille ferme le 29 janvier Il reste six jours pour pĂȘcher la saint-jacques en Baie de Seine. La coquille manque mais son prix est bon pour les pĂȘcheurs. RĂ©unis le 9 janvier, les membres de la commission rĂ©gionale de pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques ont pris la dĂ©cision de clĂŽturer la campagne de pĂȘche en baie de Seine le 29 janvier Ă 15 h. La saison aura durĂ© deux mois, pour trois auparavant. La fermeture Ă©tait intervenue fin fĂ©vrier l'an dernier. La dĂ©cision de fermeture a Ă©tĂ© prise car il y a un manque de produit. En pĂȘcheurs responsables, nous devons prĂ©server la ressource et penser aux prochaines annĂ©es », explique Alain Rigault, responsable du comitĂ© local des pĂȘches de l'Est Cotentin. Cette saison, la coquille Saint-Jacques n'a pas Ă©tĂ© dĂ©barquĂ©e en quantitĂ©. Les quotas journaliers n'ont jamais pu ĂȘtre atteints. En moyenne, un navire pouvant pĂȘcher 1,2 t de coquilles par marĂ©e en dĂ©barquait entre 800 et 900 kg », poursuit Alain Rigault. En contrepartie, le bilan financier reste positif. La balance a Ă©tĂ© respectĂ©e tout au long de cette saison avec moins de coquilles mais des prix plus Ă©levĂ©s que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. » Ils ont variĂ© de 3 ⏠à 5 ⏠le kg en criĂ©e, voire plus selon les ports. Les pĂȘcheurs sont satisfaits d'une campagne de pĂȘche qui laisse de l'espoir pour la fin de l'annĂ©e. Il y a beaucoup de petites coquilles et elles sont parsemĂ©es dans toute la baie de Seine. Elles vont grossir et nous devrions bĂ©nĂ©ficier d'un produit de qualitĂ© et en nombre pour la prochaine ouverture en dĂ©cembre », insiste Alain Rigault. Pour ce qui est de la pĂȘche aprĂšs le 29 janvier, de nombreux coquillards vont se rabattre au large de la baie de Seine, oĂč la pĂȘche Ă la coquille reste ouverte jusqu'au 15 mai. Les petits navires vont certainement se rabattre sur la pĂȘche au chalut car il est plus dangereux pour eux d'aller dans le large. Notre souhait est que les prix de vente des poissons soient corrects », dĂ©clare un groupe de pĂȘcheurs. Ouest-France ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ PĂȘche. Du matĂ©riel qui a la cote ! RĂ©guliĂšrement, le P-DG innove et investit dans de nouveaux matĂ©riels. PlutĂŽt discrĂšte, l'entreprise landivisienne AMO Ă©quipe bon nombre de coquilliers et de chantiers ostrĂ©icoles. Sa clientĂšle va de Noirmoutier Ă Boulogne, et mĂȘme jusqu'en Croatie, au Mexique... NichĂ©s dans la zone du Fromeur, route de Sizun, Ă Landivisiau, les Ateliers mĂ©caniques de l'Ouest AMO se hissent en tĂȘte des fournisseurs de filets et de dragues Ă coquilles Saint-Jacques. Idem pour les crochets ostrĂ©icoles. Ă la barre de cette sociĂ©tĂ© Philippe QuĂ©rĂ©, qui emploie six mĂ©talliers soudeurs. Ă partir des bobines d'acier livrĂ©es dans l'entreprise, les employĂ©s fabriquent des dragues et des filets, destinĂ©s Ă la pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques. D'un poids variant de 48 kg Ă 67 kg, Ă filets sortent annuellement des ateliers. Le personnel conçoit Ă©galement des crochets plusieurs milliers par an pour maintenir les poches d'huĂźtres sur les tables ostrĂ©icoles. Des crochets rĂ©putĂ©s pour leur rĂ©sistance Ă l'eau de mer. La drague anglaise Jusqu'Ă prĂ©sent, la sociĂ©tĂ© landivisienne produisait des dragues bretonnes 1,80 cm/2 m. Les pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques pouvaient en dresser deux par bateaux. Mais, actuellement, l'entreprise change de cap et produit des dragues anglaises 500 ⏠l'unitĂ©, Ă©quipĂ©es d'amortisseurs. Plus petites 80 cm de large, elles offrent un meilleur rendement et sont plus sĂ»res, car le risque d'accroche est bien moins Ă©levĂ© », explique Philippe QuĂ©rĂ©. Les pĂȘcheurs peuvent en installer quatre Ă seize sur leurs bateaux. Cinq cents bateaux Les indĂ©pendants et le rĂ©seau des coopĂ©ratives maritimes de France constituent la clientĂšle d'AMO. Au total, le P-DG estime qu'environ 500 bateaux sont Ă©quipĂ©s de filets et de dragues confectionnĂ©s sur la zone du Fromeur. Ă noter que 5 Ă 10 % du chiffre d'affaires ⏠d'AMO proviennent de l'export. L'entreprise nord-finistĂ©rienne vend ainsi des crochets en Irlande, au Portugal, en Croatie, au Mexique... Un choix de vie » VoilĂ trois ans que Philippe QuĂ©rĂ© a repris les rĂȘnes d'AMO, une sociĂ©tĂ© créée en 1995. Ce rachat fut un choix de vie soit, j'Ă©tais cadre dans un grand groupe ; soit, je volais de mes propres ailes pour mener ma barque », explique cet ancien de Geminox Saint-ThĂ©gonnec, fabricant de chaudiĂšres, oĂč il a travaillĂ© douze ans aprĂšs avoir Ă©voluĂ©, durant prĂšs de cinq ans, dans le bureau d'Ă©tudes de l'entreprise Breuil Landivisiau, spĂ©cialisĂ©s dans les machines du secteur agroalimentaire. ĂgĂ© de 48 ans et originaire de Saint-ThĂ©gonnec, Philippe QuĂ©rĂ© a effectuĂ© ses Ă©tudes au lycĂ©e Tristan-CorbiĂšre, Ă Morlaix, avant de dĂ©crocher un BTS de productique mĂ©canique au lycĂ©e Chaptal, Ă Saint-Brieuc. DĂ©chets nuclĂ©aires, Ifremer... ... Rester prudent » Sans faire de bruit, AMO a le vent en poupe. Mais il faut rester prudent, car on n'est pas Ă l'abri d'une mauvaise surprise, prĂ©vient son dirigeant. Et, pour pĂ©renniser l'activitĂ©, il faut sans cesse s'efforcer d'innover, en partenariat avec la clientĂšle ». Pratique SAS AMO, ZI du Fromeur, Ă Landivisiau. TĂ©l. Site internet ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 27 Janvier 2015Pourquoi ne pas dĂ©velopper une offre de sushis Ă base de poissons issus de la pĂȘche fraĂźche locale... Sushi story, le corner dâAuchan CĂŽte dâOpale Depuis octobre dernier, la sociĂ©tĂ© Traiteur cĂŽtĂ© mer ouvre une nouvelle page de son histoire. Créée sur le port de Boulogne-sur-Mer par Alain et Guillaume Ducamp, responsables dâOcĂ©an DĂ©lices, pour dĂ©velopper une gamme sushi LS, lâentreprise a ouvert un corner chez Auchan CĂŽte-dâOpale. Cinquante rĂ©fĂ©rences de sushis frais fabriquĂ©s du jour » y seront proposĂ©es au grĂ© des saisons. Les clients dâAuchan pourront sâoffrir Ă lâunitĂ© ou en plateau des makis au saumon, thon, crabe ou avocat, des nigiri sushis au saumon, flĂ©tan, poulpe, haddock et surimi ainsi que des spring rolls poulet, saumon ou vĂ©gĂ©tarien. Les prix varient de 0,70 ⏠lâunitĂ© pour un maki, Ă 1,40 ⏠le nigiri sushi. Comme pour convaincre les plus rĂ©ticents Ă dĂ©guster du poisson cru, Sushi Story leur propose des sushis sucrĂ©s. Mais toujours de lâultra-frais et une date limite de consommation qui ne dĂ©passe pas 48 heures. Pour autant, les sushis ne sont pas fabriquĂ©s sur place, dans le magasin dâAuchan. Ce dernier sera approvisionnĂ© par Traiteur cĂŽtĂ© mer tous les jours. De 1h Ă 10h du matin, la vingtaine de salariĂ©s de lâentreprise fait Ă©merger les bouchĂ©es gourmandes des ateliers de CapĂ©cure. Avant les fĂȘtes de fin dâannĂ©e, la production a atteint les 60 000 sushis par jour. Pour Ă©tendre sa zone de chalandise, lâentreprise souhaite dĂ©velopper une gamme surgelĂ©e. Et pour sâimposer Ă lâĂ©tranger, pourquoi ne pas dĂ©velopper une offre de sushis Ă base de poissons boulonnais, de maquereaux ou de dorades issus de la pĂȘche locale », indique Alain Ducamp. Pour lâheure, le saumon vient de NorvĂšge, le thon de CorĂ©e ou dâInde, la crevette de ThaĂŻlande. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 24 Janvier 2015 Paris. La coquille Saint-Jacques sâinvite Ă Montmartre les 24 et 25 janvier Les 24 et 25 Âjanvier, Montmartre accueille la 9e Ă©dition de la FĂȘte de la coquille Saint-Jacques. Ă cette occasion, les mĂ©tiers de la filiĂšre pĂȘche seront mis Ă lâhonneur Ă travers une exposition de photos rĂ©alisĂ©es par les photographes Lucile Chombart, Lauwe et Christian Lameul qui ont embarquĂ© le temps dâune campagne de pĂȘche sur les hauturiers de lâarmement Jean Pocher. Ces photos seront installĂ©es sur les grilles de la commanderie du Clos Montmartre, au pied du SacrĂ©-Coeur et au restaurant La Mascotte. Le public pourra Ă©galement dĂ©couvrir un marchĂ© gastronomique qui rĂ©unira des spĂ©cialitĂ©s bretonnes sucrĂ©es et salĂ©es. Cet Ă©vĂ©nement, qui table sur visiteurs, est portĂ© par la CCI des CĂŽtes-dâArmor, aux cĂŽtĂ©s de lâAssociation rhĂ©ginĂ©enne d'Erquyde la coquille saint-jacques et de la commanderie du clos Montmartre.^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 15 Janvier 2015 Noix de Saint-Jacques surgelĂ©es LR, en rayons en 2015 Le cahier des charges de la noix de saint-jacques surgelĂ©e label Rouge a Ă©tĂ© homologuĂ© le 13 janvier. Il faudra attendre l'automne pour les dĂ©guster. Source PDM par Bruno Saussier ValidĂ©e trĂšs officiellement par la parution au Journal Officiel du 13 janvier, l'homologation du cahier des charges de la noix de coquille Saint-Jacques surgelĂ©e Label Rouge marque une nouvelle Ă©tape dans la commercialisation des produits de la mer. Pour Breizh FiliĂšre Mer, l'organisme de dĂ©fense et de gestion qui porte ce dossier depuis 2010, c'est un soulagement. DĂ©but novembre dernier, alors que l'association se sĂ©parait de ses derniers salariĂ©s, le prĂ©sident Jean-François Plessis craignait que le dossier n'Ă©chappe Ă la Bretagne pour filer sur la Normandie. DĂ©sormais, les deux rĂ©gions sont concernĂ©es. Ce Label Rouge va ĂȘtre valable sur la pĂȘcherie des CĂŽtes d'Armor et d'Ille-et-Vilaine mais aussi sur celle de Manche Ouest. Ces gisements de noix blanches sont trĂšs voisins. Ăa nous a paru important de regrouper les produits et les outils » explique Damien Venzat, directeur de l'organisation de producteurs Cobrenor. La dĂ©marche a Ă©tĂ© lancĂ©e voici quatre ans pour se dĂ©marquer de la noix de pĂ©toncle canadienne, prĂ©sentĂ©e elle aussi comme noix de Saint-Jacques mais Ă un prix beaucoup plus compĂ©titif. Ăa nous posait un problĂšme au niveau de la commercialisation. Le consommateur ne faisait pas forcĂ©ment la diffĂ©rence. » Dans un premier temps, Cobrenor a misĂ© sur une Indication gĂ©ographique protĂ©gĂ©e "Coquille Saint-Jacques des CĂŽtes d'Armor". Peu parlante auprĂšs du grand public, l'IGP ne suffira pas Ă dĂ©tacher la noix nord bretonne surgelĂ©e de ses concurrentes. Trop tardive pour ĂȘtre appliquĂ©e lors de cette campagne, la validation par l'INAO ne sera visible dans les bacs que pour la prochaine saison de pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques, en octobre 2015. D'ici lĂ , l'usine Celtarmor de Saint-Quay-Portrieux aura tout le loisir de revoir le packaging de sa noix de Saint-Jacques pecten maximus surgelĂ©e Label Rouge. ArrĂȘtĂ© du 6 janvier 2015 portant homologation du cahier des charges du label rouge LA n° 06-13 Noix de coquilles Saint-Jacques surgelĂ©es Pecten maximus » Par arrĂȘtĂ© du ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forĂȘt, porte-parole du Gouvernement, et de la secrĂ©taire d'Etat chargĂ©e du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'Ă©conomie sociale et solidaire en date du 6 janvier 2015, est homologuĂ© Ă compter de la date de publication du prĂ©sent arrĂȘtĂ© au Journal officiel, tel qu'il figure en annexe au prĂ©sent arrĂȘtĂ© 1, le cahier des charges du label rouge LA n° 06-13 Noix de coquilles Saint-Jacques surgelĂ©es Pecten maximus » au bĂ©nĂ©fice de l'organisme de dĂ©fense et de gestion Breizh FiliĂšre Mer BFM, 6, rue du Bout-du-Monde, 56100 Lorient. 1 Ce cahier des charges peut ĂȘtre consultĂ© Ă l'Institut national de l'origine et de la qualitĂ© INAO, 12, rue Henri-Rol-Tanguy, 93555 Montreuil-sous-Bois Cedex. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger l'arrĂȘtĂ© du JORF n°0010 du 13 janvier 2015 page 525 texte n° 18 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 11 Janvier 2015 Dieppe la coquille se fait rare Port. Chaque lundi, gros plan sur les activitĂ©s maritimes. Aujourdâhui le niveau de la Saint-Jacques. Une coquille rare et chĂšre Plus de 6 ⏠sur le marchĂ© du Puits-SalĂ© samedi matin contre 5 ⏠quai Trudaine. Le prix de la coquille varie rapidement. En dĂ©but de saison, les pĂȘcheurs la proposaient Ă 20 ⏠les cinq kilos mais pendant les fĂȘtes les prix sont grimpĂ©s Ă 8 voir 9 ⏠le kilo », commente Nathalie Voisin, femme de pĂȘcheur et vendeuse sur les quais. Avec le mauvais temps, le produit se fait rare et les bateaux ont du mal Ă faire leur quota. Nous ne pouvons pĂȘcher quâentre octobre et mai et nous nâavons pas de quotas de pĂȘche lâĂ©tĂ©, il faut donc faire toute lâannĂ©e sur quelques mois. Ăa se ressent sur le prix de vente. Quand il y en a beaucoup, les prix chutent. Lâan passĂ©, nous Ă©tions tombĂ©s Ă 2,20 ⏠le kilo. Mais lĂ , le prix Ă la criĂ©e se maintient. » Selon son Ă©poux, Pascal, toutes les zones de pĂȘche sont ouvertes mais cette situation peut Ă©voluer trĂšs vite. MĂȘme discours Ă lâĂ©tal de Fabrice et Sylvie Comtesse. Câest trĂšs trĂšs difficile Ă cause du mauvais temps. Et il est prĂ©vu encore des vents violents la semaine prochaine ! Les bateaux vont rester Ă quai », explique Sylvie Comtesse. Le prix fait la demande. LĂ nous sommes Ă 5 ⏠le kilo mais il faudrait que ça monte. » Ă ce problĂšme de mauvais temps et de zones de pĂȘches rĂ©guliĂšrement fermĂ©es lorsque les coquilles sont contaminĂ©es par une algue, le dinophysis, sâajoute la concurrence internationale. Les Anglais travaillent toute lâannĂ©e. Et lorsque leurs zones de pĂȘches sont vides, ils viennent sur les nĂŽtres. Quand nous arrivons en octobre, on prend les restes. Nous sommes trĂšs en colĂšre contre lâEurope. Et les Anglais nâont pas de quotas. Lorsque nous arrivons sur le marchĂ©, il est dĂ©jĂ saturĂ© par les coquilles anglaises. Câest pour ça que nous vendons bas. Or, la demande est plus forte au dernier trimestre mais lĂ , le marchĂ© est dĂ©jĂ gavĂ© en aoĂ»t et septembre. » Certaines personnes souhaitent commander en me demandant si les prix seront plus bas la semaine prochaine. Mais honnĂȘtement je ne sais pas », conclut Nathalie Voisin. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 30 dĂ©cembre 2014 La coquille Saint-Jacques, invitĂ©e de luxe dans les assiettes du rĂ©veillon ? Cette annĂ©e, la coquille de Baie de Seine est de qualitĂ© mais peu abondante. Le mauvais temps de ces derniers jours n'a rien arrangĂ©. avec les fĂȘtes, les prix ont augmentĂ© de 30%. Reportage de JĂ©rĂŽme Raguenau, Patrick Mertz et Franck Bodereau Intervenants - Franck Hardy, capitaine du Breizh - François Leboucher, poissonnier - Sylvianne Leboucher, poissonniĂšre Le 2 dĂ©cembre dernier, Arnaud Manner, directeur de Normandie FraĂźcheur Mer, invitĂ© de votre Ă©dition rĂ©gionale, dĂ©clarait sur notre antenne "On va retrouver des prix d'il y a dĂ©jĂ quelques annĂ©es, on risque de s'approcher des 8-9 euros le kilo pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e". Les prĂ©visions semblent s'avĂ©rer justes au regard des cours actuels. Si la coquille de Baie de Seine est de grande qualitĂ© cette annĂ©e, elle est Ă©galement peu abondante comme ont pu le constater les pĂȘcheurs dĂ©s l'ouverture de la saison. La tempĂȘte du weekend dernier n'a fait qu'amplifiĂ© ce phĂ©nomĂšne seulement 9 tonnes et 9 tonnes 5 dĂ©barquĂ©es dimanche et lundi dernier Ă Port-en-Bessin. La derniĂšre dĂ©barque de l'annĂ©e 2014 est un peu encourageante 15 tonnes ce mardi matin. Mais pas de quoi orienter les cours Ă la baisse entre 6,50 et 7 euros le kilo. Avec les fĂȘtes, et l'augmentation de la demande, les prix ont augmentĂ© d'environs 30% ces derniers jours. Quelques exemples de prix dans les poissonneries en Basse-Normandie entre 10,50 et 11,50 euros Ă Caen 12,50 euros Ă Alençon 12,90 Ă Trouville ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 28 DĂ©cembre 2014 Poitiers. Des saint-jacques en direct d'Erquy La Saint-Jacques en direct d'Erquy Depuis la fermeture du gisement de Saint-Jacques, de Brest Ă La Rochelle, c'est dans la baie de Saint-Brieuc et prĂ©cisĂ©ment Ă Erquy qu'il faut la pĂȘcher. C'est ce que fait Christophe Le Marrec, Ă bord de son coquillier Le Voltigeur ». Ce jeune pĂ©cheur de 31 ans a dĂ©cidĂ© de vendre sa pĂȘche sans intermĂ©diaire Ă Poitiers, Ă plus de 300 km de son port d'attache. Mes collĂšgues explique-t-il sont dĂ©jĂ implantĂ©s sur diffĂ©rents marchĂ©s jusque dans le Maine-et-Loire, c'est pour cette raison que, depuis trois mois, je vends ma pĂȘche des coquillages et des crustacĂ©s sur le marchĂ©, rue Magenta le vendredi aprĂšs-midi et le samedi, ici Ă Notre-Dame. » Quatre jours et demi par semaine, le jeune homme est en mer ou quand le temps le permet en plongĂ©e en quĂȘte d'ormeaux, bien trop rares encore sur les Ă©tals poitevins. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 14 DĂ©cembre 2014 La Saint-Jacques sort de sa coquille France Inter - On va dĂ©guster par François-RĂ©gis Gaudry Emission du dimanche 14 dĂ©cembre 2014 A re-Ă©couter ici "Coquilles Saint-Jacques" Maria Canabal Photographies de Pierre Monetta paru le 1er. Novembre 2014 Editions Canabal Maria Canabal Journaliste et critique culinaire. Infatigable food-trotteuse, cette polyglotte qui vit entre Paris, Madrid et Copenhague, parcourt le monde Ă la recherche des derniĂšres tendances culinaires pour les lecteurs de Gourmet, Monocle ou encore Apicius. La vĂ©ritable coquille Saint-Jacques - ou Pecten Maximus - naĂźt exclusivement sur les rivages des pays traversĂ©s par les chemins menant Ă Saint-Jacques de Compostelle. Dans chacun des onze pays traversĂ©s, les chefs des meilleurs restaurants d'Europe ont livrĂ© leur interprĂ©tation de la coquille Saint-Jacques. PoĂȘlĂ©e entiĂšre ou effilochĂ©e, en chips ou en sashimi, servie grillĂ©e ou mĂȘme "brĂ»lĂ©e", accompagnĂ©e de rĂ©glisse et anguille fumĂ©e ou d'un simple veloutĂ© de potiron, la prĂ©cieuse noix a inspirĂ© 69 recettes, comme autant d'Ă©tapes savoureuses sur le chemin de Compostelle. Parmi les fidĂšles de la coquille Saint-Jacques, citons en pĂȘle-mĂȘle Joan Roca et Juan-Mari Arzak Espagne, RenĂ© Redzepi Danemark, Kobe Desramault et Sang-Hoon Degeimbre Belgique, Sat Bains Royaume-Uni, Mathias Dahlgren et Björn FrantzĂ©n SuĂšde, Moreno Cedroni Italie et, en France, Alexandre Gauthier, Anne-Sophie Pic ou encore Alain Passard. Devenu pĂȘcheur un peu par hasard, passionnĂ© depuis 30 ans par ce beau mĂ©tier de libertĂ©s. © Dimitri Rogoff - 2014 Partisan d'une pĂȘche responsable. DĂ©fenseur des produits de la mer de grande qualitĂ© qui sont notre derniĂšre nourriture sauvage. A vendu depuis 1 an, Ă son second, son bateau Sauvage, polyvalent de 13m avec lequel il traquait coquilles Saint Jacques, soles et turbots en baie de Seine. Il est toujours basĂ© Ă Port en Bessin. Il consacre maintenant son temps Ă apporter tout son soutien aux "gens de mer". Investit auprĂšs du ComitĂ© RĂ©gional et National des PĂȘches,il âĆuvre Ă donner aux pĂȘcheurs les moyens de gĂ©rer la ressource et notamment la coquille Saint Jacques. Coquillage qui prĂ©sente l'immense avantage d'ĂȘtre une espĂšce sĂ©dentaire et aussi d'avoir une croissance rapide, ce qui offre un potentiel de gestion important. Il est Ă©galement PrĂ©sident de Normandie Fraicheur Mer, groupement qualitĂ© au statut associatif, qui gĂšre 3 Label Rouge, signes officiels de qualitĂ© appliquĂ©s Ă la coquille Saint Jacques de Normandie. Il travaille aussi Ă l'amĂ©lioration de la qualitĂ© des produits de la mer, pour leur meilleure valorisation. les recettes d'On va dĂ©guster © Radio France - 2014 ...de Dimitri Rogoff Carpaccio de coquille St Jacques, citron vert La Recette pour NoĂ«l rapide et sans stresser Compter 1,5 coquilles St Jacques Label Rouge de Normandie par personne 1/2 citron vert 3 cuillĂšres Ă soupe d'une bonne huile d'olive Poivre blanc de Malabar, sel noir de Hawai Plus on fait la recette au dernier moment, meilleur c'est. DĂ©cortiquer les coquilles, enlever le corail, rincer sommairement, bien sĂ©cher. RĂ©cupĂ©rer et laver la valve plate. La sĂ©cher Ă©galement Laisser les noix 2H au rĂ©frigĂ©rateur Ă l'ouvert pour avoir une lĂ©gĂšre dĂ©shydratation qui facilite la dĂ©coupe. PrĂ©parer une vinaigrette avec 3 cĂ s d'huile d'olive, 1 cĂ s de jus de citron vert Avec un pinceau enduire le cĂŽtĂ© nacrĂ© de la valve supĂ©rieur. Couper avec un couteau plus aiguisĂ© les noix en tranches fines de 2/3 mm, rĂ©partir sur la valve 1,5 noix par valve. Passer un peu de vinaigrette avec le pinceau sur le carpaccio. Ajouter juste un peu de poivre blanc, quelques cristaux de sel noir. A la "microplane", rĂąper un soupçon de zeste de citron vert, et rĂ©partir pour dĂ©corer l'assiette. Servir Ă tempĂ©rature ambiante aussitĂŽt avec un champagne, bien nĂ©, de producteur brut nature, 2007, 100% Chardonnay, Les Rachais de Francis et Delphine Boulard les recettes d'On va dĂ©guster ...de Maria Canabal extraites de son livre ""Coquilles Saint-Jacques" Sashimi de Saint-Jacques aux graines de moutarde noire et vinaigrette de soja ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 13 DĂ©cembre 2014Agroalimentaire. Des allers-retours en Chine pour Saint-Jacques ou boyaux Des boyaux de porc français expĂ©diĂ©s au bout du monde pour y ĂȘtre dĂ©coupĂ©s, puis qui reviennent chez nos charcutiers. Des coquilles Saint-Jacques qui font le mĂȘme trajet pour un simple lavage. Fou ? Explications. Source Ouest France par Patrice Moyon Les arriĂšre-cuisines de la mondialisation rĂ©servent d'Ă©tonnantes surprises. Exemple avec ces porcs Ă©levĂ©s et abattus en Europe, mais dont les intestins sont expĂ©diĂ©s Ă l'autre bout du monde par bateaux. PrĂ©parĂ©s et calibrĂ©s dans des usines chinoises, ils reprennent la mer, quelques semaines plus tard, pour habiller » chipolatas et andouillettes françaises. Les Chinois font ce que nous ne sommes plus capables de faire pour des raisons de coĂ»t de main-d'oeuvre », explique l'un des rares industriels qui a acceptĂ© de s'exprimer sur le sujet. Mais ce n'est pas la seule explication. Sur certains mĂ©tiers, comme celui-ci qui exige de la minutie, le travail n'est pas automatisable et cela peut rebuter. Je ne suis pas sĂ»r qu'on pourrait aujourd'hui recruter. » Plus rĂ©cemment, le cas de Celtarmor a fait beaucoup de bruit dans les mĂ©dias et sur Internet. Certaines de ses coquilles Saint-Jacques pĂȘchĂ©es en Bretagne sont dĂ©cortiquĂ©es puis envoyĂ©es en Chine pour ĂȘtre lavĂ©es avant de revenir pour ĂȘtre garnies dans des plats cuisinĂ©s. Le directeur de l'entreprise a, depuis, nuancĂ© l'information, prĂ©cisant que cela relevait de l'exceptionnel. Assiste-t-on Ă un vaste mouvement de sous-traitance, voire de dĂ©localisation de l'industrie agroalimentaire ? Ă FranceAgrimer, l'organisme qui collecte l'ensemble des donnĂ©es françaises, on dit avoir peu d'informations. Dans le secteur des produits de la mer, c'est en tout cas dĂ©jĂ une rĂ©alitĂ©. Des poissons congelĂ©s sont dĂ©barquĂ©s de bateaux europĂ©ens dans les ports chinois. PrĂ©parĂ©s en filets, ils sont ensuite vendus Ă des centrales d'achat. Ou livrĂ©s Ă des spĂ©cialistes des plats cuisinĂ©s europĂ©ens pour leurs prĂ©parations. CoĂ»t dĂ©risoire du transport Dans cette chasse aux coĂ»ts, la Chine n'a d'ailleurs plus toujours le dernier mot. Ă son tour, elle dĂ©localise une partie de ses activitĂ©s, au Vietnam, par exemple. L'agroalimentaire est, par ailleurs, de plus en plus une cuisine d'assemblage. Avec des produits transformĂ©s dans le monde entier. Une vaste chaĂźne qui Ă©chappe Ă l'oeil du consommateur et emprunte des autoroutes de la mer sur des porte-conteneurs gĂ©ants. Ă des prix dĂ©fiant toute concurrence. Part du prix du transport entre la Chine et l'Europe dans le coĂ»t final pour le consommateur ? Seulement 1 %, selon le site des armateurs de France. L'aller-retour France-Chine incongru des coquilles Saint-Jacques bretonnes Selon "Le TĂ©lĂ©gramme", les coquilles Saint-Jacques partent pour la Chine pour ĂȘtre nettoyĂ©es, avant d'ĂȘtre renvoyĂ©es en France afin d'ĂȘtre garnies de farce. Source Le Point Un Ă©trange tour du monde. Comme le dĂ©voile Le TĂ©lĂ©gramme, des millions de coquilles Saint-Jacques pĂȘchĂ©es en Bretagne sont envoyĂ©es en Chine avant de revenir dans l'Hexagone. La raison l'Empire du Milieu se charge en fait de les nettoyer pour que les Français puissent ensuite les remplir. Une incongruitĂ© notamment dĂ©noncĂ©e par la collectivitĂ©, qui rĂ©clame la relocalisation de l'activitĂ© de nettoyage en France. Pour justifier l'envoi en Chine, le vice-prĂ©sident de la coopĂ©rative Cobrenord, qui possĂšde 40 % de l'usine de dĂ©corticage Celtarmor, Ă©voque auprĂšs du TĂ©lĂ©gramme "une question de coĂ»t", rappelant l'importance de baisser les coĂ»ts Ă toutes les Ă©chelles. Pour remĂ©dier Ă la situation, la communautĂ© de communes du Sud-GoĂ«lo cherche donc avec Celtarmor Ă rapatrier le nettoyage des coquilles, en installant notamment un atelier dans un bĂątiment dĂ©tenu par la collectivitĂ©. Le maire de Saint-Quay-Portrieux et vice-prĂ©sident de l'intercommunalitĂ© indique au TĂ©lĂ©gramme qu'afin de rendre l'opĂ©ration viable, il pourrait faire appel Ă quatre travailleurs handicapĂ©s. Thierry SimeliĂšre assure par ailleurs que "par le biais de la Cobrenord", le projet "pourrait bĂ©nĂ©ficier d'aides europĂ©ennes", indispensables puisque l'outil de nettoyage "avoisinerait les 150 000 euros". ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 12 dĂ©cembre 2014Les coquilles Saint-Jacques sont trĂšs prisĂ©es Ă NoĂ«l Alors que les fĂȘtes arrivent, les commandes de coquilles Saint-Jacques s'accumulent. Une Ă©quipe de France 2 s'est rendue Ă Dieppe. Les chemins de la Saint-Jacques Source France 2 - JT du 12 dĂ©cembre 2014 C'est l'un des produits phares des fĂȘtes de fin d'annĂ©e. La Coquille Saint-Jacques de Dieppe est trĂšs prisĂ©e au mois de dĂ©cembre. La pĂ©riode est cruciale pour les vendeurs. "On va dire que j'ai un petit 350 kilos ce matin", souligne Nathalie, mariĂ©e Ă un pĂȘcheur. "On a beaucoup de commandes", ajoute-t-elle. Ă midi, ses Saint-Jacques seront presque toutes parties. Pour Miguel aussi, NoĂ«l est un moment clĂ©. Au moment des fĂȘtes de fin d'annĂ©e, le mareyeur double son chiffre d'affaires. Pour tenir la cadence, il a embauchĂ© six femmes, toutes saisonniĂšres et payĂ©es au kilo. Mais cette annĂ©e, les prix sont plus Ă©levĂ©s. Et pour cause il y a moins de coquilles Ă cause des tempĂ©ratures plus douces cet automne. "Pour la mĂȘme Ă©poque l'annĂ©e derniĂšre c'Ă©tait un euro de moins", souligne de fin d'annĂ©e 2014 les conseils de la DGCCRF Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes NoĂ«l est synonyme de rĂ©veillon » de sapin de NoĂ«l » et de bĂ»che » ! Ce moment convivial permet aux familles de se retrouver et de partager des moments agrĂ©ables autour de la table et dâĂ©changer des cadeaux. Bonnes fĂȘtes de fin dâannĂ©e ! Parmi les conseils le caviar, les huitres le saumon et la saint-jacques... Cliquez Ici pour tĂ©lĂ©charger le document Les coquilles Saint-Jacques Ces coquillages sont reprĂ©sentĂ©s par les espĂšces de la famille des PectinidĂ©s ont deux valves, de couleur blanche ou ocre, avec des oreillettes de chaque cĂŽtĂ© des deux valves. En France, la plus connue est la coquille SaintâJacques que lâon trouve sur les cĂŽtes bretonnes ou normandes, relativement grande, avec une valve bombĂ©e et une valve plate, striĂ©e, de couleur blanche et ocre, avec un corail bicolore. On trouve Ă©galement des pĂ©toncles de deux sortes le pĂ©toncle, dit aussi vanneau, petit, relativement ferme de consistance, et le pĂ©toncle bigarrĂ© ou pĂ©toncle noir, particuliĂšrement recherchĂ©. Les coquilles sont composĂ©es de deux valves bombĂ©es et striĂ©es. La principale caractĂ©ristique des pectinidĂ©s est lâimportance de leur muscle dit âadducteurâ qui retient les deux valves entre elles, partie ronde, blanche ou crĂšme, qui donne la chair du coquillage. Les consommateurs français apprĂ©cient Ă©galement le corail qui compose les organes reproducteurs de lâanimal. LâhĂ©patopancrĂ©as poche noire nâest gĂ©nĂ©ralement pas consommĂ© ; il est susceptible de concentrer des toxines prĂ©sentes dans le milieu ambiant. La dĂ©nomination, le nom scientifique ou nom latin, le mode de production capture ou Ă©levage, la zone de capture ou le pays dâĂ©levage et le nom du pays dâorigine sont obligatoires. La chair des coquillages de cette famille peut sâappeler ânoix de SaintâJacquesâ noix car ils sont dĂ©coquillĂ©s. Les consommateurs peuvent ainsi distinguer, par exemple, les ânoix de SaintâJacques françaisesâ Pecten maximus, des ânoix de SaintâJacques du Canadaâ Platopecten magellanicus, des ânoix de SaintâJacques du Chiliâ Argopecten purpuratus ou des ânoix de SaintâJacques de Chineâ Clamys farreri. Il arrive que soit vendu des prĂ©parations Ă base de noix de saintâjacques qui peuvent facilement ĂȘtre confondues avec les noix de saint jacques non prĂ©parĂ©es. Dans ce cas, la dĂ©nomination de vente doit indiquer clairement le traitement subi par la noix, il sâagit le plus souvent de prĂ©paration de noix de saintâjacques avec eau ajoutĂ©e ». Dans la liste des ingrĂ©dients vous trouverez lâindication du pourcentage dâeau ajoutĂ©e, ainsi que la liste des additifs utilisĂ©s, gĂ©nĂ©ralement les polyphosphates et de lâacide citrique. En lisant attentivement les Ă©tiquettes, on peut donc faire son choix en toute connaissance de cause. Des diffĂ©rences en fonction des espĂšces et des goĂ»ts Selon les espĂšces et les origines, les coquillages diffĂšrent par leur goĂ»t, leur couleur, leur taille et leur consistance. Pour tout renseignement complĂ©mentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous de la direction dĂ©partementale de la protection des populations DDPP ou de la direction dĂ©partementale de la cohĂ©sion sociale et de la protection des populations DDCSPP de votre dĂ©partement. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Concarneau. La coquille saint-jacques des GlĂ©nan au rendez-vous Coquilles saint-jacques par OuestFranceFR Source Ouest France Les bateaux concarnois et bigoudens ce sont retrouvĂ©s dĂšs 9 h ce matin 8 dĂ©cembre Ndlr aux GlĂ©nan pour ce premier jour de pĂȘche. Une campagne qui s'annonce d'ores et dĂ©jĂ prometteuse. L'ouverture de la campagne de pĂȘche de la coquille saint-jacques des GlĂ©nan avait lieu ce lundi matin. Une campagne trĂšs attendue aprĂšs quatre annĂ©es de disette, dues Ă la contamination du gisement par la toxine amnĂ©siante ASP. A 9 h, ce lundi matin, les marins du P'tit Ămile, se sont ainsi retrouvĂ©s au nord des Ăźles GlĂ©nan pour leur premier coup de pĂȘche. A 11 h, ils avaient atteint leur quota 300 kg de coquilles de 11,5 cm Ă 16 cm. Pour les marins la ressource est lĂ ... Coquille Saint-Jacques. Coquille des GlĂ©nan la pĂȘche bientĂŽt Ă©largie AprĂšs le site des GlĂ©nan et de la Voleuse cĂŽtĂ© Moutons, la pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques devrait ĂȘtre Ă©largie. Les analyses rĂ©alisĂ©es par l'Ifremer sont favorables. La pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques, dĂ©jĂ autorisĂ©e sur le site des GlĂ©nan et de la Voleuse, cĂŽtĂ© Moutons, devrait ĂȘtre Ă©largie au secteur de Corven-TrĂ©vignon. Les rĂ©sultats des prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s lundi et analysĂ©s par l'Ifremer Concarneau, montrent ce jeudi, une concentration en dessous du seuil sanitaire autorisĂ©. L'interdiction devrait donc ĂȘtre prochainement levĂ©e par la prĂ©fecture... Source Ouest France PĂȘche de la coquille saint-jacques ouverte aux GlĂ©nan, fermĂ©e Ă Brest La toxine ASP a encore frappĂ© les cĂŽtes finistĂ©riennes, entraĂźnant la fermeture de la pĂȘche de la coquille saint-jacques Ă Brest et Douarnenez. Source Le Courrier Les amateurs de coquilles saint-jacques des GlĂ©nan vont se prĂ©cipiter chez leur poissonnier lundi 8 dĂ©cembre. Câest en effet le premier jour dâouverture de la pĂȘche sur Les GlĂ©nan-Concarneau. Lâattente est dâautant plus forte pour les gastronomes et professionnels que la derniĂšre campagne de pĂȘche âclassiqueâ remonte Ă lâhiver 2009-2010. Ensuite, le gisement a Ă©tĂ© contaminĂ© par la phycotoxine ASP qui rend la consommation des saint-jacques impossible. Lâhiver dernier, la pĂȘche a Ă©tĂ© autorisĂ©e sous conditions. Les coquillages Ă©taient Ă©nucléés câest-Ă -dire dĂ©cortiquĂ©s par deux sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es. On ne pouvait pas acheter la coquille entiĂšre », rappelle Marc Bigot, du ComitĂ© des pĂȘches et des Ă©levages marins du FinistĂšre. 69 tonnes ont ainsi Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es. Report sur la praire et le pĂ©toncle Le stock sâest reconstituĂ© ces derniĂšres annĂ©es. 20 bateaux devraient ramener une centaine de tonnes dâici la fin du mois de dĂ©cembre. La coquille saint-jacques devrait se vendre autour de 5 euros sous criĂ©e. Câest plus cher quâen Baie de Saint-Brieuc parce que la coquille est plus grosse et coraillĂ©e », dĂ©crit Marc Bigot. Les professionnels dĂ©cideront ensuite de poursuivre ou non la pĂȘche en janvier. Si les coquilliers des GlĂ©nan sont ravis, ceux de Brest sont dĂ©pitĂ©s. Un bloom dâalgues toxiques a touchĂ© la rade au printemps. Les saint-jacques mettent beaucoup de temps Ă dĂ©contaminer. La pĂȘche est donc interdite. Câest la troisiĂšme fois en dix ans », calcule JoĂ«l Le Gall, du ComitĂ© des pĂȘches et des Ă©levages marins du FinistĂšre. Un coup dur pour les 50 coquilliers de la Rade de Brest qui ramĂšnent en moyenne 200 tonnes de saint-jacques par an. Ils vont reporter leur effort de pĂȘche sur dâautres coquillages qui ne sont pas touchĂ©s par la phycotoxine ASP les praires et les pĂ©toncles noires. La particularitĂ© de cette pĂȘcherie est dâĂȘtre polyvalente. Certains bateaux ont donc pu rallonger leur saison de goĂ©mon ou de filet. Certains navires ont aussi une licence pour la saint-jacques sur dâautres zones du dĂ©partement. Ăa nâen reprĂ©sente pas moins une importante baisse de revenu pour eux », dĂ©plore JoĂ«l Le Gall. En mer dâIroise, deux zones restent ouvertes Armen et Stiff. Cinq ou six bateaux y pĂȘchent. Le secteur de Morlaix est, lui aussi, Ă©pargnĂ© par lâASP. Les 30 coquilliers locaux ont commencĂ© Ă remonter des coquilles au large et prĂšs de la cĂŽte. Ils devraient faire 400 tonnes cette annĂ©e, commente JoĂ«l Le Gall. Câest un secteur qui se porte bien avec un bon stock. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 8 DĂ©cembre 2014NoĂ«l la coquille Saint-Jacques plus rare et plus chĂšre TF1 - SociĂ©tĂ© - 1min 14s - Ă 06h38 A trois semaines des fĂȘtes de fin d'annĂ©es, le produit incontournable de la saison se fait plus rare et plus cher. La rĂ©colte de cette annĂ©e n'atteint mĂȘme pas la moitiĂ© de celle de l'an dernier. Cette disparitĂ© inquiĂšte les professionnels du secteur. Et pour cause, le prix moyen au kilogramme est de 8 euros contre 5 euros l'an dernier. Le 7 DĂ©cembre 2014 Le TrĂ©port. 24 heures en mer Ă bord dâun coquillard Thomas Laurent a pris la mer mercredi 26 novembre sur son chalutier, Mon Pâtit CĂ©lestin ». PĂȘcheur depuis plus de dix ans, dans les villes sĆurs, il entame sa saison de coquille. Le TrĂ©port un jour Ă la pĂȘche Ă la coquille par courrier-picard Avant le dĂ©part, la bruine sâabat sur le navire dans le port du TrĂ©port. Les marins se sont Ă©quipĂ©s pour la coquille. Les filets en partie mĂ©talliques, ou grages Ă coquilles, ne sont pas les mĂȘmes que pour le poisson. Les mailles, en partie mĂ©talliques, sont particuliĂšres. Les cĂąbles usĂ©s sont remplacĂ©s par 100 mĂštres dâautres qui permettront de filer quatre fois la mise de 25 mĂštres de profondeur. Plus quâĂ faire le plein de fioul et Ă passer lâĂ©cluse. La pluie nâinquiĂšte pas. Du moment quâil nây a pas de vent », lance William Devismes, matelot Ă bord de Mon Pâtit CĂ©lestin, un chalutier de 10,30 mĂštres, qui appartient Ă Thomas Laurent. Ă 31 ans, ce marin a quittĂ© le chalutier paternel et pris le large Ă la barre de ce navire. Pour le nom, je nâai pas cherchĂ© loin, câest celui de mon fils ». Presque une tradition. CĂ©lestin, 3 ans, adore la mer et le bateau. Il est bien parti pour ĂȘtre pĂȘcheur. Comme son pĂšre. Mais CĂ©lestin ne voit pas son papa trĂšs souvent. Thomas Laurent travaille au rythme des marĂ©es ; ça complique la vie de famille. Il part en mer pour 18 heures en moyenne, mais pousse parfois plus longtemps pour revenir la cale pleine de poissons. Ce mercredi-lĂ , il pensait rentrer au bout de 12 heures. On va essayer de rentrer pour vendre le poisson sur le port Ă 6 heures ». Mais la mer maĂźtresse nâa pas donnĂ© ses fruits. Et la marĂ©e sâest poursuivie jusquâau lendemain, 15 h 30. Depuis le 1er dĂ©cembre, la pĂȘche Ă la coquille Saint-Jacques est ouverte en baie de Seine, en façade du Calvados, Deauville. Thomas Laurent loue un appartement sur place, du lundi au jeudi, et sort pour des marĂ©es de 6 heures. La vie de famille ? On sâappelle et puis câest tout. Pour le petit, câest long, mais on fait tous avec. » Un autre monde En mer, tout est diffĂ©rent. Les repĂšres changent, les rĂ©flexes changent, les valeurs changent. Le temps se disloque. Tout est mouillĂ©, moite. Lâodeur de rouille se mĂȘle Ă celles du tabac froid et de lâhumiditĂ© dans la passerelle, la cabine de commandement. Un seul siĂšge pour le commandant de bord, plusieurs Ă©crans un sonar pour mesurer le fond marin, 25 mĂštres Ă 12 milles du TrĂ©port, et observer ses brusques remontĂ©es. Une tache rouge au fond rĂ©vĂšle un banc de harengs. Un radar pour repĂ©rer la cĂŽte et les bateaux alentours. Une carte informatique rĂ©vĂ©lant le trajet, les zones de pĂȘche, les obstacles comme les roches ou les Ă©paves⊠Tout ce qui avant Ă©tait couchĂ© sur papier. La vieille boussole est toujours au centre du tableau de bord en bois patinĂ©. Le soir tombe vite et le chalutier file vers le large. Lâhorizon disparaĂźt. Seules subsistent quelques lumiĂšres au loin, celles des frĂšres de bord, qui partagent la mĂȘme vie, sur dâautres navires. Quand le noir du ciel se confond dans les flots, il ne reste que les Ă©crans pour guider la barre. Le monde se rĂ©duit Ă un pont de 10 mĂštres de long. La radio grĂ©sille un message, fait sursauter dans le calme nocturne, oĂč seul le moteur du chalutier sâexprime encore. Le marin, habituĂ© Ă la solitude, est peu bavard. Alice Cooper, en sourdine, couvre Ă peine le ronron continu. MĂȘme les mouettes qui accompagnent le rafiot dans un ballet incessant, sont Ă©tonnamment silencieuses. Une Ă©preuve physique et psychologique Ă bord, le rythme de vie est calĂ© sur le travail. Quelles que soient les conditions mĂ©tĂ©o. Chacun dort et mange Ă son tour. Le relevage des filets se fait Ă deux. Quarante minutes au bas mot pour relever, vider et replonger les deux lignes de trois filets, trier les coquilles, nettoyer le pont et repartir. Chaque relevage signe la fin dâun court sommeil, ou son dĂ©but, dans la cale minuscule dans laquelle sont rangĂ©s trois couchettes, une table et un micro-ondes. Un quart dâune heure pendant lequel le bateau traĂźne ses filets, avant le prochain arrĂȘt. Entre deux, juste le temps de griller une Chesterfield ou dâavaler un jambon-beurre, Ă la hĂąte. Ainsi passent les heures. De nuit comme de jour. Mercredi 26 novembre, Mon Pâtit CĂ©lestin a quittĂ© le port en fin dâaprĂšs-midi jusquâau lendemain, 15 heures, Ă 12 miles de la cĂŽte environ 20 kilomĂštres. Cette premiĂšre sortie Ă la coquille nâa pas Ă©tĂ© une rĂ©ussite, avec Ă peine 200 kilos de Saint-Jacques en bout de course. Ce nâest pas assez, il faut au minimum le double pour ĂȘtre correct », juge Thomas Laurent, le visage fermĂ©. Il semble sans cesse rĂ©flĂ©chir, calculer. CâĂ©tait un peu un test pour lui et son matelot. Il faut dĂ©jĂ trouver les bons rĂ©glages pour le bateau, serrer ou desserrer les ressorts des filets selon la consistance du fond⊠» LâĂ©preuve est physique et technique. Avec une part de chance. Le chalutier est vieillot, Ă©quipĂ© de rouleurs mĂ©caniques, obligeant les marins Ă tourner les manivelles graisseuses Ă la main, multipliant les manipulations, par rapport Ă un systĂšme moderne, hydraulique. Le coĂ»t nâest pas le mĂȘme. Il faut compter 50 000 euros minimum en deux lignes pour un bateau comme le mien ». Lâinvestissement nâest pas Ă lâordre du jour. Les deux hommes se font les muscles Ă chaque relevĂ© des filets. Comme si le mĂ©tier nâĂ©tait pas assez pĂ©nible⊠Thomas Laurent doit apprendre Ă connaĂźtre son bateau, mais il nâa pas le temps de lâapprivoiser. Le temps, câest de lâargent », lui a lancĂ© son pĂšre, de la passerelle de lâĂ©cluse. Et cette phrase rĂ©sonne dans la tĂȘte du nouveau patron pĂȘcheur. Lorsquâon lui demande sâil est inquiet, il rĂ©pond en bon Normand Oui et non. Il faut chercher les bons rĂ©glages pour toujours pĂȘcher mieux. Quand il nây a pas de poisson, on espĂšre faire mieux la fois dâaprĂšs. » LâinquiĂ©tude se dissipe aussi quand, de retour au port, on compare avec les prises des autres. En ce moment, câest pareil pour tout le monde, le temps est trop doux. Il y a un mois, lâeau Ă©tait Ă 16Âș quand elle devait ĂȘtre Ă 12. Le climat joue, le poisson dâhiver nâest pas encore arrivĂ©. Si on ne va pas Ă 19 milles, il nây a rien, mais câest un calcul, car le fioul et le temps perdus sont un surcoĂ»t. Normalement, on part 24 heures pour 400 kilos. Et lĂ , jâen fais moins de 200. Mon cousin, avec deux lignes de quatre filets, ne fait pas mieux. Pour lâinstant, il nây a pas de coquilles. » Alors Ă peine arrivĂ©, Thomas Laurent parle dĂ©jĂ de repartir. La marĂ©e nâattend pas. Les Saint-Jacques sont dĂ©barquĂ©es, stockĂ©es pour ĂȘtre vendues sur le port dĂšs le lendemain matin. En attendant, les filets sont changĂ©s et Mon Pâtit CĂ©lestin reprend le large, espĂ©rant revenir avec du poisson pour fournir lâĂ©tal. RĂ©sultat 100 kilos de carrelet, 8 de sole et 15 de turbot. Câest nul, tranche le marin-pĂȘcheur. Il faudrait au moins 70 kilos de sole ». Et sur le quai, toujours les mĂȘmes questions Vous avez des coquilles ? » Pas encore. Et des harengs ? » Presque plus. La demande, elle, nâattend pas. Le client ne cĂšde rien aux changements climatiques. En novembre, il mange de la coquille ! Les pĂȘcheurs ne comptent pourtant pas sur lâinsatiable demande pour voir les cours sâenvoler Ăa fait un peu monter les prix. La coquille ne se vend pas moins de 3 euros le kilo Ă la criĂ©e, au lieu de 2 ou 1,5 âŹ. LĂ , elle est bien vendue. Si on nâa pas la quantitĂ©, on sâen sort quand mĂȘme. Mais sur les quais, les prix ne changent pas. Sâil faut deux marĂ©es pour en faire une, ça ne va pas le faire ». La saison sâannonce difficile. Magali Mustioli-HercĂ© La coquille, produit de luxe? Depuis lâouverture de la saison de la coquille Saint-Jacques, les marins pĂȘcheurs sont inquiets Ă propos de leur production, car les bateaux rentrent le ventre lĂ©ger. La baie de Seine est ouverte. Avec un vent de nord-est, câest atroce, explique Didier Laurent, patron trĂ©portais du Astrid ĂloĂŻse II. Cette annĂ©e, ce nâest pas terrible. Elle risque dâĂȘtre chĂšre toute la saison, car il nây a pas dâapport. Pour lâinstant, on la trouve Ă 5,80 euros le kilo pour les plus grosses et Ă 4 ou 4,50 euros pour les petites, sur le port de Dieppe. Câest plus important que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. En poissonnerie, les prix vont donc grimper et la coquille va devenir un produit de luxe, mais tout le monde nâest pas prĂȘt Ă y mettre le prix. » On peut aller plus loin, partir plus longtemps, mais câest un calcul. Car si le prix du fioul a baissĂ© de quelques centimes, il ne faut pas oublier quâil a triplĂ© en quelques annĂ©es, rappelle Henry Alain, pĂȘcheur crotellois Ă bord du Petit JĂ©rĂ©my. Par moments, un litre de fioul Ă©tait plus cher quâun kilo de poisson ! Alors, on ne peut pas se permettre de rentrer Ă vide. » On ne peut pas accuser. Juste se poser des questions » Lâabsence dâexplication consterne Ă©galement. Olivier Becquet, Ă la tĂȘte de la coopĂ©rative des artisans pĂȘcheurs associĂ©s Capa du TrĂ©port, rappelle que la coquille est avant tout un produit vivant. Il y a des saisons avec et dâautres sans. Ajoutons Ă cela la tempĂ©rature de lâeau, trop chaude pour avoir beaucoup de plancton, dont se nourrit la coquille. En a-t-elle assez ? La coquille va oĂč elle se sent bien et lâeau de mer est de plus en plus polluĂ©e⊠La coquille met deux ans pour arriver Ă maturitĂ©. On peut aussi se retourner en arriĂšre et faire le rapprochement avec la surexploitation Ă©cossaise constatĂ©e en 2012 pendant la pĂ©riode dâarrĂȘt biologique imposĂ©e en France. Mais on ne peut pas accuser. Juste se poser des questions. La surexploitation nâest pas française, puisque nous sommes rĂ©gis par les quotas. Ce qui est certain, câest que la coquille est rare et quâau moment des fĂȘtes, le prix va grimper. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ PĂȘche. Questions sur la ressource de coquilles Saint-Jacques Pour Eric Foucher, chef de mission Ă Ifremer, la prĂ©servation de la ressource des coquilles en baie de Seine est primordiale pour l'avenir de la pĂȘcherie. Sur la gestion de la coquille Saint-Jacques de la baie de Seine, Eric Foucher, d'Ifremer, dresse un constat en forme d'avertissement pour une prise de conscience du monde de la pĂȘche. AprĂšs plus de 20 ans de gestion ou d'essais de gestion, on ne fait que reculer ces derniĂšres annĂ©es ! La pression de pĂȘche, qui devrait globalement diminuer, recommence Ă augmenter. La ressource, dont l'Ă©tat s'Ă©tait amĂ©liorĂ©, se dĂ©grade Ă nouveau, y compris en baie de Seine oĂč il est difficile d'accuser les autres Etats europĂ©ens... » La derniĂšre campagne de prospection plaide en faveur du scientifique d'Ifremer. La biomasse disponible est de 6 027 tonnes, c'est la plus faible depuis prĂšs de 10 ans, bien en deçà de la moyenne 2004-2013 qui Ă©tait de 12 750 tonnes. Il y a un retard de croissance gĂ©nĂ©ralisĂ©. » Pour Eric Foucher, il y a une trĂšs faible arrivĂ©e de jeunes coquilles de 2 ans. De ce fait, la ressource exploitable n'est constituĂ©e que du reliquat de pĂȘche des annĂ©es passĂ©es, de bon niveau malgrĂ© tout. » Des augmentations de quotas ? Pas raisonnables Des rĂ©sultats qui devraient, selon Eric Foucher, inciter Ă la plus grande prudence cette annĂ©e. Les pĂȘcheurs ont la chance d'avoir une coquille qui atteint la taille en 2 ans contre 3 Ă 4 ans ailleurs. Il n'est donc pas raisonnable de demander des jours de pĂȘche supplĂ©mentaires ou des augmentations de quotas. Ils Ă©taient de 250 kg par homme et par jour, soit en moyenne 1 500 kg par navire. Actuellement, la moyenne est de 1 800 kg. » Le scientifique insiste C'est un recul ! Cette volontĂ© d'atteindre son quota est une catastrophe. On se dirige Ă nouveau vers une pĂȘcherie de recrutement, prĂšs de 10 ans d'effort pour rien ! » Une ressource de coquilles locale et sĂ©dentaire. Pour cette nouvelle saison de pĂȘche, il n'y a pas de petite coquille ou trĂšs peu, alors il ne faut pas faire n'importe quoi. La pĂȘcherie est fragile et il faut garder de la rĂ©serve pour l'avenir », insiste Eric Foucher. Maintenant, reste Ă savoir si les pĂȘcheurs tiendront compte des mises en garde du scientifique. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ FĂȘte de la coquille Ă Grandcamp-Maisy. Grande affluence aujourd'hui Tout le week-end, des coquilles Saint-Jacques sont en vente sous la criĂ©e du port de Grandcamp-Maisy, Ă l'occasion de la 12e Ă©dition de la FĂȘte de la coquille. Source Ouest France Quelques jours aprĂšs l'ouverture de la pĂȘche Ă la coquille en baie de Seine, Grandcamp-Maisy organise une vente en direct, avec 19 bateaux qui proposent coquillages, poissons et coquilles Saint-Jacques. Pour cette 12e Ă©dition, les visiteurs sont nombreux Ă vouloir acheter cette coquille. Elle est plus rare cette annĂ©e, nos six heures de marĂ©e ne permettent que trĂšs rarement de faire le quota, dĂ©plore Franck, patron du Vox Maris. Mais question qualitĂ©, c'est un trĂšs beau produit ». J'ai rarement vu autant de monde dĂšs le dĂ©but de la fĂȘte », constate un Ă©lu grandcopais. Il fallait en effet jouer des coudes pour entrer dans la criĂ©e et s'approcher des Ă©tales. Vu la raretĂ© du produit et la trĂšs forte demande, le prix de vente est de 5 ⏠le kilo de coquille entiĂšre. Quant Ă la coquille dĂ©cortiquĂ©e, elle approche les 40 ⏠le kilo. Dimanche 7 dĂ©cembre, de 10 h Ă 18 h, FĂȘte de la coquille autour de la criĂ©e de Grandcamp-Maisy. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 3 dĂ©cembre 2014
Sinformer, dĂ©velopper sa curiositĂ© et apprendre chaque jour avec les Ă©missions de France Culture. Ăcoutez la radio en direct, en replay et podcasts.Votre Relais Local Le Relais Bretagne ImplantĂ©e depuis Juin 1997 Ă AcignĂ© prĂšs de Rennes avec le soutien du Relais Nord pas de Calais et Emmaus artois, la SCOP EBS Le Relais Bretagne emploie Ă ce jour 150 salariĂ©s afin de collecter, trier et revendre les textiles et chaussures usagĂ©s. Le Relais est une sociĂ©tĂ© coopĂ©rative avec un objectif social et Ă©cologique. C'est une entreprise de revalorisation de textile, dont le but est de lutter contre l'exclusion par la crĂ©ation d'emplois. En Bretagne, nous comptons 1900 conteneurs rĂ©partis dans toutes les villes et campagnes de la RĂ©gion. On peut y dĂ©poser vĂȘtements, chaussures, linge de maison et accessoires. Les biens sont transportĂ©s dans le centre de tri d'AcignĂ©. Ici 6% de la collecte sont des vĂȘtements de bonnes qualitĂ©s parfois neufs et de marques et sont envoyĂ©s dans les 6 magasins Ding Fring de Bretagne Rennes, Chantepie, St GrĂ©goire, Laval, St Malo et VitrĂ© Environ 55% du textile collectĂ© va ĂȘtre exportĂ© Afrique et Europe de l'Est. Le textile restant, usĂ©, va ĂȘtre recyclĂ© et revalorisĂ© 10 % vont ĂȘtre transformĂ©s en chiffon d'essuyage pour les industries, 29 % vont ĂȘtre recyclĂ©s en matiĂšre premiĂšre un isolateur thermique et acoustique Ă base de fibres de jeans, le MĂ©tisse, une partie est aussi utilisĂ©e dans la production de granulĂ©s destinĂ©s au chauffage. Le Relais Bretagne compte 150 salariĂ©s dont 55 personnes sont embauchĂ©s en contrat de rĂ©insertion professionnelle. Le Relais crĂ©e plus d'un emploi par semaine depuis 1984. Le profit des ventes est attribuĂ© Ă la crĂ©ation d'emplois en faveur de chĂŽmeurs de longue durĂ©e ou de rĂ©insertion difficile. Le Relais Bretagne compte 6 magasins de vĂȘtements d'occasions sur son secteur Ding Fring VitrĂ© 2 Rue du Fougeray 35500 VitrĂ© 02-99-75-23-39 Ding Fring Rennes 55 Bd de la tour d'auvergne 35000 Rennes 02-23-45-49-65 Ding Fring Laval 24 Rue Saint MĂ©laine 53000 Laval 02-43-59-89-55 Ding Fring Saint Malo Centre commercial La DĂ©couverte 35400 Saint Malo 02-99-81-36-49 Ding Fring St GrĂ©goire 2 Rue des petits champs 35760 Saint GrĂ©goire 02-23-21-56-94 Ding Fring Chantepie Zone des Logettes 4 rue du Vieux Jardin 35135 Chantepie 02-99-77-41-24 Horaires de 9h30 Ă 19 h en Fring des fringues pas chĂšres et des achats solidaires. Adeptes du shopping, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, venez dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir les friperies solidaires Ding Fring. Des prix soldĂ©s toute l'annĂ©e, des vĂȘtements de marque Ă bas prix, vintage, rĂ©tro, streetwear, mais aussi costumes, tailleurs. Il y en a pour tous les goĂ»ts, tous les Ăąges et tous les budgets, surtout les plus petits! Nos Ă©quipes vous proposent une diversitĂ© de produits, classĂ©s par catĂ©gorie, par taille et par couleur. Un large choix de vĂȘtements s'offre Ă vous grĂące au rĂ©approvisionnement quotidien de nouveaux articles. Venez nous rendre visite pour tout besoin de vĂȘtements d'enfants, hommes ou femmes, de chaussures, de lingerie, de linge de maison, de vĂȘtements de sports, d accessoires, de sacs Ă main, de maillots de bain, de veste et manteaux...
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