Ilhabite au 3, rue Jean MacĂ© Ă  Poitiers. Trouvez MathĂ©matiques, 09.02.2021 18:26 KallyMachup2051 Bonjour Hakim souhaite donner des vĂȘtements au Relais, service de collecte et de tri de textiles. Il habite au 3, rue Jean MacĂ© Ă  Poitiers. Trouvez le conteneur "Le Relais" le plus proche de chez lui. Dans quelle rue se trouve-t-il ? Votre rĂ©ponse
MinistĂšre chargĂ© des transports - Cerfa n° 14673*01Doit ĂȘtre Ă©tabli depuis moins de 6 mois Ă  la date de dĂ©pĂŽt du devez adresser votre dossier et le cerfa 14673*01 Ă  l'un des services instructeurs de votre lieu de rĂ©sidence suivant - DĂ©lĂ©gation Ă  la mer et au littoral ancienne direction des affaires maritimes pour la MĂ©tropole- Service pour le permis plaisance et l'immatriculation d'un navire pour l'Outre-MerAccĂ©der au formulaireVĂ©rifiĂ© le 19 septembre 2016 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre À qui transmettre ce formulaire ?Pour toute explication, consulter les fiches pratiques Besoin d'aide ? Un problĂšme ?
MusĂ©edes Beaux-Arts de Lyon. 20, place des Terreaux, 69001 Lyon +33 (0)4 72 10 17 40. Le musĂ©e est ouvert du mercredi au lundi de 10h Ă  18h, le vendredi de 10h30 Ă  18h00. Fermeture des billetteries Ă  17h30. Évacuation des salles du musĂ©e Ă  partir de 17h50 . MusĂ©e fermĂ© les mardis et jours fĂ©riĂ©s. En 2100, le rĂ©chauffement climatique devrait conduire Ă  des inondations Ă  Clermont-Ferrand et Ă  un climat tropical. Notre ville n’est pas du tout prĂȘte Ă  cela. Les eaux devraient facilement submerger toute la ville, Ă  l’exception de Montjuzet et de la colline de la cathĂ©drale », s’est alarmĂ© le maire de la ville, Olivier Bianchi. L’actuel Ă©dile envisageait des plantations pour introduire plus de verdure mais s’interroge dĂ©sormais sur un retour du bĂ©ton pour empĂȘcher les dĂ©bordements. L’avenir de la citĂ© auvergnate est en effet inquiĂ©tant. Dix mĂštres de crue et des palmiers Les analystes prĂ©voient une montĂ©e des eaux de la Tiretaine allant jusqu’à dix mĂštres. Par ailleurs, une vĂ©gĂ©tation sauvage devrait envahir la ville, avec des palmiers, des baobabs ou des figuiers de barbarie. L’arrivĂ©e d’animaux sauvages n’est pas Ă  exclure. Des lions pourraient notamment dĂ©vorer des passants dĂšs l’horizon 2080. Pire encore, rien ne devrait enrayer ce rĂ©chauffement. Seuls motifs de satisfaction l’ASM pourra enfin gagner ses fins de matchs en noyant ses adversaires et les Cantalous, perchĂ©s sur les hauteurs, pourront se moquer de la mĂ©tropole
 ruejean macĂ© 03120 lapalisse 31453979200015 huilerie de lapalisse 1041b 38 av charles de gaulle 03120 lapalisse 33212240700031 sogef 4621z imp barthelot 03120 lapalisse 34192320900017 minoterie gourlier 1061a la figourdine 03120 lapalisse 35215590700020 gomard*raquin/regine/ 4621z le ponsut 03120 billezois 39548001500027 sanders centre

A Saint-Quay-Portrieux. La fĂȘte de la coquille attire la foule Ce matin, les sorties en mer pour aller observer le travail des pĂȘcheurs, ont Ă©tĂ© vivement applaudies. FĂȘte de la coquille. Le soleil, grand absent Des tempĂ©ratures plutĂŽt fraĂźches, quelques bourrasques de vent et un ciel maussade ont accompagnĂ©, hier, l'ouverture de la premiĂšre journĂ©e de la FĂȘte de la coquille Saint-Jacques. Et pourtant, dĂšs 9 h, l'accĂšs au port d'Armor Ă©tait difficile. Visiteurs et camping-caristes Ă©taient au rendez-vous depuis la veille. Du rond-point d'Étables-sur-Mer jusqu'au port, il fallait jouer des coudes pour se frayer un passage et trouver une place. À 11 h 15, plusieurs milliers de personnes Ă©taient rassemblĂ©s prĂšs de la place des jardins du port, attendant le coup d'envoi de cette premiĂšre journĂ©e. Le bagad Sant KĂ© et les danseurs de la troupe des Danserien ont ouvert la marche en direction du port d'Armor. Les confrĂ©ries du Coco de Paimpol, de l'Andouille de GuĂ©mĂ©nĂ©, de la Coquille Saint-Jacques, bien sĂ»r, mais aussi celle de la FĂ©e Carabosse ? qui a pour objet de remettre au goĂ»t du jour des anciennes recettes culinaires du Pays de GuĂ©menĂ©-Penfao ? ont dĂ©filĂ© jusqu'au village devant un public admiratif. Les restaurants ont, quant Ă  eux, Ă©tĂ© littĂ©ralement pris d'assaut et, peu aprĂšs midi, la plupart affichaient complet. Source Le TĂ©lĂ©grammeCĂŽtes-d'Armor. Il traquait les fraudeurs de coquilles depuis le ciel S'il reste des saint-jacques dans la baie de Saint-Brieuc, c'est en partie grĂące Ă  lui. Entre 1981 et l'an dernier, ce pilote d'avion surveillait les pĂȘcheurs de coquilles. Un Ă©tonnant jeu du chat et de la Kervoaze est un fringuant jeune homme de 86 printemps. Jusqu'Ă  l'an dernier, son mĂ©tier consistait Ă  surveiller en avion les pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques de la baie de Saint-Brieuc, un agent des Affaires maritimes pour dresser les PV Ă  ses de surveillance, un Cessna payĂ© par les pĂȘcheurs eux-mĂȘmes, est une idĂ©e de Jean KeromnĂšs, syndic des Affaires maritimes. Il connaissait Louis Kervoaze, alors moniteur d'aĂ©ro-club. On n'arrive pas Ă  gĂ©rer la baie, il y a de la triche, ils dĂ©passent les horaires. On devrait essayer avec toi », lance KeromnĂšs Ă  Kervoaze en 1980. Georges Pierron, alors prĂ©sident du comitĂ© des pĂȘches, approuve l' se monte. Louis Kervoaze, ancien pilote de chasse dans l'armĂ©e, achĂšte un avion, crĂ©e sa sociĂ©tĂ©. Les pĂȘcheurs financent les sorties de l'avion par une taxe sur les coquilles. Et un agent assermentĂ© des Affaires maritimes monte Ă  bord, l'oeil aux aguets. Commence alors un jeu du chat et de la souris. Au dĂ©but, les pĂȘcheurs n'aimaient pas trop ça », reconnaĂźt Le pilote. Les horaires de pĂȘche sont limitĂ©s. Une heure Ă  l'Ă©poque contre 45 minutes aujourd'hui. La tentation est toujours grande de mettre les dragues Ă  l'eau avant ou aprĂšs l'horaire autorisĂ©. 5 minutes de dĂ©passement, un quart d'heure, une demi-heure c'est pour Ă©viter ces dĂ©rives, et rĂ©primer les fraudeurs que l'avion survole la flottille de pĂȘche. On se met au-dessus de la baie, un peu avant l'heure. Les pĂȘcheurs nous voient. Mais ils ne savent pas oĂč on va se diriger. » Un comportement suspect ? Une trace qui laisse penser que le bateau est dĂ©jĂ  en pĂȘche ? Louis pique dessus. Au ras de l'eau, il rĂ©duit sa vitesse. Et l'agent assermentĂ© voit tout l'immatriculation du bateau, s'il y a des coquilles sur le pont, si les dragues sont Ă  l'eau, etc. J'aime ça !, dit Louis. C'est sportif. Il faut faire vite un bateau qui se sent repĂ©rĂ© remonte en vitesse ses dragues, il faut arriver avant. On fait des manoeuvres, on est trĂšs bas sur l'eau, c'est intĂ©ressant. » Évidemment, les pĂȘcheurs ne se laissent pas faire. Ils sont Ă  l'Ă©coute de la radio aĂ©ro, essaient de savoir si l'avion a dĂ©collĂ©, et de quel aĂ©rodrome. Ils se prĂ©viennent mutuellement par VHF Il est parti de Dinard ! »Comme avec les radars pĂ©dagogiques sur les routes, la prĂ©vention est plus importante que la rĂ©pression. Ce n'est pas trĂšs grave qu'il n'y ait pas beaucoup de PV, si des fraudes peuvent ĂȘtre Ă©vitĂ©es grĂące Ă  la prĂ©sence de l'avion. Sans ce dispositif, il n'est pas sĂ»r que les coquilles de Saint-Brieuc seraient encore aussi nombreuses. AprĂšs 33 annĂ©es passĂ©es Ă  traquer les fraudeurs, Louis Kervoaze a dĂ» ranger son Cessna au hangar, l'an dernier. Et passer le relais Ă  un autre pilote. Pas de son plein grĂ©, car il n'y a pas de limite d'Ăąge au pilotage d'avion dans le cadre d'un travail aĂ©rien ». C'est le prĂ©fet qui a dit stop. Mais il n'est pas mĂ©decin ! Je passais mes visites mĂ©dicales tous les six mois, j'ai toujours Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© apte. Je me sens bien, j'aurais bien continuĂ© encore un peu », assure t-il. Pour autant, Louis n'a pas rangĂ© le manche dĂ©finitivement. Il attend de repasser sa licence, en classe II, comme pilote privĂ©. Pour le plaisir. Ce week-end, fĂȘte de la coquille Ă  Saint-Quay-Portrieux deux jours sur le port, avec Renan Luce et Pigalle en tĂȘtes d'affiches des concerts gratuits. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Rade de Brest. L'invasion des Ă©toiles de mer L'Ă©toile de mer 6min34 de Fabrice PerchĂ© L'Ă©toile de mer 1- mode nutrition chasse a vue ; estomac introduit dans sa proie 2- mode de reproduction par des larves planctonique 3- mode de respiration sans branchie grĂące au pied ventouse et au papules 4- Mode de rĂ©gĂ©nĂ©ration de bras perdus. La coquille Saint-Jacques de la rade de Brest n'a pas Ă©tĂ© pĂȘchĂ©e, cette annĂ©e, Ă  cause d'un taux trop important de toxine ASP. La rĂ©colte s'annonce exceptionnelle Ă  la reprise. À moins que les Ă©toiles de mer n'engloutissent la part du gĂąteau ! Formidable prĂ©dateur de coquilles Saint-Jacques et de pĂ©toncles, les Ă©toiles de mer se sentent Ă  l'aise en rade de Brest. ParticuliĂšrement sur les gisements laissĂ©s au repos pour cause de toxine ASP. Quand on ne travaille pas un gisement, les Ă©toiles de mer se dĂ©veloppent », observent les marins-pĂȘcheurs, pas persuadĂ©s que le stock restera intact le temps de la fermeture de la pĂȘche. NoĂ«l Uguen, pĂȘcheur expĂ©rimentĂ© en rade de Brest, constate une nette recrudescence des Ă©toiles de mer dans ses filets. Parfois, j'en remonte tellement que je renonce Ă  les retirer du filet. Je les replonge telles quelles en attendant qu'elles se dĂ©tachent d'elles-mĂȘmes dans un autre secteur. Il suffit d'avoir une coquille Saint-Jacques dans les mailles pour ĂȘtre complĂštement envahi ». L'exemple des GlĂ©nan Certains endroits sont tapissĂ©s d'Ă©toiles, comme dans la baie de Roscanvel et de Camaret oĂč la pĂȘche Ă  la coquille a pratiquement disparu. D'autres gisements de coquilles s'en sortent mieux. Pour le scientifique de l'Ifremer, chargĂ© du suivi de la coquille Saint-Jacques, Dominique Le Gal, les secteurs Ă©pargnĂ©s par la pĂȘche pendant plusieurs annĂ©es comme les GlĂ©nan, fermĂ©s pendant quatre ans ne favorisent pas systĂ©matiquement le dĂ©veloppement des Ă©toiles de mer. MĂȘme constat de la part de Florian Breton, employĂ© Ă  l'Ă©closerie de coquilles Saint-Jacques de Plougastel. Les Ă©toiles se nourrissent de coquilles et de pĂ©toncles, c'est vrai, mais je ne les vois pas nettoyer un gisement entier. IdĂ©alement, il faudrait mener des campagnes de rĂ©colte d'Ă©toiles, un peu comme on viendrait nettoyer un terrain ». Champ libre À une Ă©poque, avant d'ensemencer les jeunes coquilles, des campagnes de ramassage des Ă©toiles de mer Ă©taient rĂ©alisĂ©es Ă  l'aide d'un engin spĂ©cifique. Mais faute de moyens ou de volontĂ©, la pratique s'est arrĂȘtĂ©e. L'obligation de ramasser les Ă©toiles n'est pas toujours respectĂ©e par les pĂȘcheurs », regrette l'employĂ© de l'Ă©closerie. Les populations de coquilles sont jugĂ©es abondantes en rade de Brest, mĂȘme si les donnĂ©es chiffrĂ©es et les observations scientifiques manquent sur le sujet. Reste le tĂ©moignage des pĂȘcheurs, qui craignent que la ressource soit peu Ă  peu engloutie par ces prĂ©dateurs qui ont le champ libre depuis un an, et sans doute encore pour un petit bout de temps, vu que le taux d'ASP peine Ă  redescendre. De moins en moins nombreux Ă  les garder Ă  bord Obligation est pourtant faite pour les pĂȘcheurs de ne pas relĂącher les Ă©toiles qu'ils remontent Ă  bord au moins une ou deux caisses Ă  chaque marĂ©e. Un systĂšme de collecte avait Ă©tĂ© instaurĂ©, il y a quelques annĂ©es, au port du Moulin-Blanc, par le biais d'un conteneur servant Ă  rĂ©cupĂ©rer ces Ă©toiles difficilement valorisables. Aucune valorisation particuliĂšre C'est une opĂ©ration qu'il faut financer, alors que ce ramassage et le traitement de ces Ă©toiles ne font l'objet d'aucune valorisation particuliĂšre », commente Dominique Le Gal, Ă  l'Ifremer Ă  Concarneau. S'est Ă©galement posĂ©e la question du devenir et de la gestion du vivant, Ă  travers cette opĂ©ration de rĂ©cupĂ©ration des Ă©toiles, sans filiĂšre ni traitement spĂ©cifique. Lorsqu'on a commencĂ© par Ă©voquer le passage en Ă©quarrissage, l'opĂ©ration s'est aussitĂŽt arrĂȘtĂ©e. Les marins-pĂȘcheurs ne s'embĂȘtent donc plus Ă  garder leurs Ă©toiles et les rejettent Ă  la mer, sur leurs lieux de pĂȘche. Des Ă©toiles qui, coupĂ©es en deux, ont la facultĂ© de se rĂ©gĂ©nĂ©rer en quelques jours ! Ceux qui avaient pour habitude de les trancher en deux et de les rejeter Ă  la mer doublaient ainsi la population du gisement ! Elle introduit son estomac dans la coquille Une fois recouverte par l'Ă©toile de mer, la coquille Saint-Jacques a peu de chance de s'en sortir. Lorsque le muscle du bivalve n'en peut plus, les bras ventousĂ©s de son prĂ©dateur finissent par l'ouvrir. L'Ă©toile de mer y introduit son estomac dĂ©vagination, en libĂ©rant les enzymes qui vont lentement dissoudre les chairs de la coquille ainsi absorbĂ©e. Une fois la coquille liquĂ©fiĂ©e, l'Ă©toile revagine » son estomac et peut se mettre en quĂȘte d'une nouvelle proie. La Saint-Jacques peut tenter d'Ă©chapper Ă  sa prĂ©datrice en claquant vigoureusement ses deux coquilles. AccrochĂ© Ă  son caillou, le pĂ©toncle, lui, n'a aucune issue. Des capteurs optiques situĂ©s dans la barbe de la coquille lui permettent de rĂ©agir aux mouvements et aux changements de lumiĂšre autour d'elle. À l'approche d'une Ă©toile de mer, la rĂ©action de la coquille est aussi immĂ©diate que spectaculaire. Elle prend la fuite Ă  l'opposĂ© du prĂ©dateur mais n'a aucune chance sur un sable recouvert d'Ă©toiles. À l'inverse de la coquille, l'Ă©toile de mer ne semble pas connaĂźtre d'autres prĂ©dateurs que l'homme. Certaines espĂšces d'Ă©toiles se dĂ©vorent entre elles, mais cela ne semble pas ĂȘtre le cas Ă  la pointe bretonne. Des maladies peuvent, en revanche, radicalement rĂ©guler certaines populations. Blonville-sur-Mer Des milliers d’étoiles de mer sur la plage de Blonville C’est un phĂ©nomĂšne impressionnant et rare Ă  la fois. Mardi, la plage de Blonville-sur-Mer Ă©tait recouverte de milliers d’étoiles de mer. Explications. Plusieurs espĂšces d’étoiles de mer se sont retrouvĂ©es sur le sable, en particulier l’espĂšce commune le crachat d’amiral. Photo BabXIIIPlusieurs espĂšces d’étoiles de mer se sont retrouvĂ©es sur le sable, en particulier l’espĂšce commune le crachat d’amiral. Photo BabXIII D’ordinaire, Deauville est plus habituĂ©e aux Ă©toiles que sa voisine BĂ©nerville. Et celles qui ont envahi la plage ne fouleront pas le tapis rouge du festival du film amĂ©ricain. C’est pourtant un phĂ©nomĂšne spectaculaire qui reste heureusement rare sur nos cĂŽtes des milliers d’étoiles de mer Ă©chouĂ©es le sable au niveau de la laisse de mer. Pour ĂȘtre tout Ă  fait prĂ©cis, il s’agit d’un lit de moules recouvert d’étoiles de mer. Une bonne nouvelle car la prĂ©sence conjointe des deux espĂšces Ă  toutes les raisons d’indiquer qu’il ne s’agit pas d’un Ă©vĂ©nement liĂ© Ă  la pollution mais plutĂŽt Ă  la mĂ©tĂ©o. La houle plus forte que les moules Les grandes marĂ©es et les forts coups de vent du dĂ©but de semaine ont créé une houle importante, fatale aux Ă©toiles de mer, indique Jean-Yves Jegourel, spĂ©cialiste littoral et pĂȘche Ă  pied au CPIE VallĂ©e de l’Orne. Les mollusques se dĂ©placent sur les fonds marins et si la houle les frappe, elles se dĂ©crochent. Une fois en pleine eau elles ont du mal Ă  se reposer correctement ». Elles se retrouvent alors, au mĂȘme titre que les coquillages comme les moules, en proie au courant et aux marĂ©es. Sur les mouliĂšres de nos cĂŽtes, il y a Ă©normĂ©ment d’étoiles de mer. En effet, elles se nourrissent en grande partie de moules. On les trouve en gĂ©nĂ©ral sur les zones assez peu dĂ©gagĂ©es par les marĂ©es et c’est la raison pour laquelle elles sont rarement visibles Ă  marĂ©e basse. Les Ă©toiles de mer sont de vrais prĂ©dateurs qui aiment s’attaquer aux moules, condamnĂ©es Ă  rester immobiles. Au moment oĂč les moules filtrent et s’entrouvrent, l’étoile de mer glisse une part de son estomac dans la moule et entame une ingestion et une digestion ensuite » prĂ©cise Yves Jegourel. Leur gourmandise leur est donc fatale en cas de tempĂȘte. EmportĂ©es avec les moules, les Ă©toiles arrivent mortes sur la plage. Elles peuvent ĂȘtre Ă  l’agonie mais ont Ă©tĂ© suffisamment malmenĂ©es pour rester sur le haut de plage et ne jamais revoir la mer. Ce phĂ©nomĂšne se produit par pĂ©riode, en fonction des dĂ©placements et des lames de fond qui vont bousculer tout cet endroit hors d’atteinte Ă  marĂ©e basse. Au cours des saisons, les Ă©chouages sont rĂ©guliers mais pas forcĂ©ment de la mĂȘme espĂšce explique Yves Jegourel, quelquefois ce sont ce que nous appelons communĂ©ment des Ă©ponges qui se retrouvent sur la plage ». Ou encore des couteaux ou encore certaines espĂšces de coquillages
 Beaucoup plus courant en Bretagne, l’échouage de moules est Ă©pisodique chez nous. En effet, la nature de la CĂŽte, dite fleurie, et sa masse rocheuse se prĂȘtent davantage aux dĂ©placements et Ă  la vie de ce type d’étoiles. Blonville-sur-Mer, 14 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 13 Mars 2014 Marine nationale/Affmar ContrĂŽle des pĂȘches 12 752 c’est le nombre d’inspections menĂ©es en 2014 pour le contrĂŽle des pĂȘches dans l’Union europĂ©enne. Un record, bien au-dessus des quelque 9 000 inspections menĂ©es en 2012 et 2013, relĂšve l’Agence europĂ©enne de contrĂŽle des pĂȘches. D'aprĂšs le marin ContrĂŽle des pĂȘches en Europe toujours plus d’inspections VidĂ©o mission de police des pĂȘches par le patrouilleur de service public Pluvier, basĂ© Ă  Cherbourg. Patrouilleur Pluvier police des pĂȘches en... par Marine-Nationale Un contrĂŽle de pĂȘche, comment ça marche ? La police de la pĂȘche maritime participent Ă  la mise en Ɠuvre des objectifs de contrĂŽle de la pĂȘche professionnelle fixĂ©s dans le respect de nos engagements communautaires, y compris dans le pĂ©rimĂštre des aires marines protĂ©gĂ©es. La pĂȘche maritime de loisir, sportive et rĂ©crĂ©ative, est Ă©galement contrĂŽlĂ©e afin de maintenir les Ă©quilibres environnementaux et garantir sa durabilitĂ©. Une des principales missions des patrouilleurs de service public basĂ©s Ă  Cherbourg est la police des pĂȘches. C’est l’objet de la mission de trois semaines en cours pour le Cormoran, actuellement en mission de police des pĂȘches dans les eaux communautaires situĂ©es entre le CROSS Gris-nez et Douvres. Un contrĂŽle des pĂȘches obĂ©it Ă  des procĂ©dures trĂšs strictes et se dĂ©roule selon un canevas type. La premiĂšre Ă©tape consiste Ă  Ă©tablir une situation surface claire en identifiant les diffĂ©rents contacts se trouvant autour du bĂątiment. Cette identification est possible par l’analyse des signaux automatic identification system AIS reçus par internet et par le rĂ©cepteur AIS du Cormoranpuis par corrĂ©lation avec l’image RADAR et enfin par l’utilisation de moyens visuels. En lien avec le centre national de surveillance des pĂȘches CNSP, le Cormoran trie les contacts par ordre de prioritĂ© suivant des critĂšres d’antĂ©rioritĂ©, de nationalitĂ© ou de rĂ©gularitĂ© du dernier contrĂŽle. Le CNSP transmet alors au patrouilleur toutes les informations utiles sur le navire, relatives aux documents lĂ©gaux, Ă  l’équipage ou aux espĂšces visĂ©es par la pĂȘche. La sĂ©quence de contrĂŽle peut alors dĂ©buter. Les coquilles Saint-Jacques sous haute surveillance Source le marin ConsidĂ©rĂ©e comme l’or blanc » des CĂŽtes-d’Armor, la saint-jacques de la baie de Saint-Brieuc est l’objet de toutes les attentions. Notamment une pĂȘche chronomĂ©trĂ©e, scrutĂ©e Ă  la loupe, mĂȘme du ciel. ConsidĂ©rĂ©e comme l’or blanc » des CĂŽtes-d’Armor, la saint-jacques de la baie de Saint-Brieuc est l’objet de toutes les attentions. Notamment une pĂȘche chronomĂ©trĂ©e, scrutĂ©e Ă  la loupe, mĂȘme du ciel. Le marin a embarquĂ© pour un survol de la baie de Saint-Brieuc dans l’avion de l’unitĂ© littorale des Affaires maritimes Ulam. Gabrielle, pilote, mĂšne son avion Ă  quelques dizaines de mĂštres de la surface. Suffisamment prĂšs pour voir si les funes sont Ă  l’eau, ou pour lire une immatriculation. » Martine, agent de contrĂŽle de l’Ulam, repĂšre les navires qui dĂ©marrent la pĂȘche un peu trop tĂŽt, laissent traĂźner leurs dragues aprĂšs le coup de sifflet, ou ne se trouvent pas dans les secteurs autorisĂ©s. En fĂ©vrier, le gisement principal est ouvert, mais les pĂȘcheurs n’ont que 45 minutes pour draguer les coquilles. Trois quarts d’heure, deux fois par semaine et dans la limite de 1 200 kg par jour de pĂȘche et par navire », prĂ©cise Mayeul de DrouĂąs, administrateur des Affaires maritimes. Des rĂšgles strictes que les pĂȘcheurs ont eux-mĂȘmes instaurĂ©es. L’enjeu est double protĂ©ger la ressource et stabiliser les cours qui pourraient s’effondrer si l’apport Ă©tait plus important », analyse Kristell Siret-Jolive, directrice adjointe chargĂ©e de la mer et du littoral dans les CĂŽtes-d’Armor. Les pĂȘcheurs participent au coĂ»t de la surveillance aĂ©rienne. Sans avion, la gestion serait moins efficace », explique Alain Coudray, prĂ©sident du comitĂ© dĂ©partemental des pĂȘches. S’y ajoutent les navires de surveillance et le contrĂŽle des dĂ©barquements. En 2014, pas moins de 42 procĂšs-verbaux ont Ă©tĂ© dressĂ©s. La quasi-totalitĂ© des PV ont des suites pĂ©nales amendes et/ou administratives suspensions de licences. Un reportage Ă  dĂ©couvrir en diaporama ici, en courte vidĂ©o ci-dessus, et en rĂ©cit dans le marin » du 6 mars encore en kiosque chez tous les bons marchands de journaux, et en ligne. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 9 fĂ©vrier 2015 La clef du succĂšs. Les pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques britanniques se rendent en France afin d’assurer un futur durable Ă  la pĂȘche en Manche. 55 participants, dont des pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques, des responsables politiques et des scientifiques, venus des deux cĂŽtes de la Manche vont se rencontrer cette semaine pour mettre en place un plan de gestion rĂ©gional pour cette pĂȘcherie Ă©conomiquement vitale. CommuniquĂ© de SeaWeb Europe Sur la base des rĂ©sultats du prĂ©cĂ©dent atelier du projet GAP2 qui s’est tenu en avril 2014 Ă  Brixham dans le Devon UK, une seconde rencontre entre pĂȘcheurs, scientifiques, responsables politiques, ONG et reprĂ©sentants de l’industrie de la transformation et de la distribution, se dĂ©roulera Ă  Port-en-Bessin Normandie les 11 et 12 fĂ©vrier prochains. En mettant la guerre de la coquille Saint-Jacques » de cĂŽtĂ©, les responsables industriels ainsi que tous ceux qui ont un intĂ©rĂȘt dans cette pĂȘcherie de grande valeur vont dĂ©sormais chercher Ă  Ă©tablir des mesures concrĂštes pour construire un futur durable et rentable pour la pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques dans la Manche. Lors de cette rencontre, les thĂšmes de discussion incluront l’amĂ©lioration des connaissances et des donnĂ©es, l’harmonisation des mesures techniques ainsi que des dĂ©bats autour du marchĂ© dans le but d’établir un consensus/une comprĂ©hension mutuelle des deux cĂŽtĂ©s de la Manche. Cet atelier renforcera la collaboration entre les parties-prenantes françaises et britanniques, ce qui sera la clĂ© pour construire un plan de gestion rĂ©gional rĂ©ussi, comme l’explique Giles Bartlett du WWF UK Nous sommes vraiment enthousiastes Ă  l’idĂ©e que GAP2 organise cet atelier en France, prĂšs de la zone oĂč le diffĂ©rend a eu lieu en 2012. Cela montre Ă  quel point les relations se sont renforcĂ©es grĂące Ă  ce travail. Le WWF et son Ă©quipe sont confiants que d’importantes avancĂ©es se feront lors de cet atelier. » Paul Francoise, PrĂ©sident du ComitĂ© RĂ©gional des PĂȘches Maritimes et des Elevages Marins CRPMEM Basse-Normandie, a dĂ©clarĂ© Ce sĂ©minaire GAP2 est surtout l’occasion de rencontrer nos homologues du secteur de la pĂȘche en Manche Britanniques, Belges et Irlandais. C’est en poursuivant le dialogue entamĂ© au sein du CCEON comitĂ© consultatif des eaux occidentales Nord et lors du sĂ©minaire GAP2 de 2014, que nous pouvons espĂ©rer mieux nous comprendre afin de gĂ©rer ensemble et d’une façon durable la pĂȘcherie de coquille Saint-Jacques en Manche. » L’atelier, organisĂ© et soutenu par le Fonds de DĂ©fense de l’Environnement Environmental Defense Fund, le Conseil Consultatif pour les eaux septentrionales occidentales et le WWF UK vise Ă  Rassembler des participants reprĂ©sentant une diversitĂ© d’intĂ©rĂȘts et de professions liĂ©s Ă  la pĂȘche de la coquille Saint-Jacques dans la Manche, dans l’optique d’un dĂ©bat menĂ© par les pĂȘcheurs. Partager les expĂ©riences des pĂȘcheurs et des scientifiques ainsi que leurs perspectives en ce qui concerne des pĂȘcheries viables et rentables dans des zones maritimes partagĂ©es. Etudier les bĂ©nĂ©fices liĂ©s Ă  la rĂ©alisation d’un plan de gestion rĂ©gional Ă  travers des projets gĂ©rĂ©s en commun. Etudier de possibles outils » pour faciliter la gestion et l’instrumentation future de la pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques dans la Manche. Erin Priddle du programme europĂ©en du Fonds de DĂ©fense de l’Environnement Cet atelier de travail est une opportunitĂ© unique pour que les pĂȘcheurs des deux cĂŽtĂ©s de la Manche Ă©tablissent un consensus autour des questions primordiales permettant d’assurer la viabilitĂ© et la rentabilitĂ© de cette pĂȘcherie. Cela implique de s’engager dans un projet commun afin d’aider les pĂȘcheurs et les autres acteurs Ă  dĂ©finir leur vision du futur et Ă  poser les bases d’un plan de gestion rĂ©ussi de ces pĂȘcheries. » L’élaboration dfun consensus sera le point central de cet atelier GAP2, Ă  travers deux jours complets de dĂ©bats interactifs et collaboratifs. Avec une forte participation Ă  l’atelier des deux cĂŽtĂ©s de la Manche, GAP2 a de grands espoirs en ce qui concerne la durabilitĂ© future de la pĂȘche a la coquille Saint-Jacques en Manche. Il sera primordial de s’appuyer sur cet Ă©lan pour que les discussions en faveur du consensus continuent et que les prochaines mesures soient prises. Pour plus de renseignements La page GAP2 scallops page Ordre du jour Ordre du jour final Invitation ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 29 Janvier 2015 Saint-Jacques fermeture anticipĂ©e de la pĂȘche en Baie de Seine La campagne 2014/2015 a pris fin avec un mois d'avance sur la date initialement attendue. Depuis quelques semaines, la Saint-Jacques se fait rare. Les pĂȘcheurs ont dĂ©cidĂ© de remiser les dragues afin de protĂ©ger la ressource. Reportage de JĂ©rĂŽme Ragueneau et Erwan de Miniac Source France 3 Basse-Normandie Par Pierre-Marie Puaud PubliĂ© le 29/01/2015 1216, mis Ă  jour le 29/01/2015 1216 La campagne 2014/2015 est jugĂ©e mĂ©diocre par les pĂȘcheurs Cette annĂ©e, le gisement classĂ© de la Baie de Seine n'a pas tenu toutes ses promesses. Les quantitĂ©s dĂ©barquĂ©es n'ont pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur des prĂ©cĂ©dents hivers. La profession a donc choisi de mettre fin Ă  la pĂȘche afin de protĂ©ger la ressource. Les Ă©tudes montrent en effet que la coquille juvĂ©nile est trĂšs abondante, ce qui promet de belles campagnes de pĂȘche dans les prochaines annĂ©es. La saison 2014/2015 est jugĂ©e trĂšs moyenne. Les faibles quantitĂ©s dĂ©barquĂ©es auront heureusement Ă©tĂ© en partie compensĂ©es par des cours soutenus. En criĂ©e, le kilo de coquille de la Baie de Seine s'est rarement nĂ©gociĂ© Ă  moins de 5 euros. "Y'a eu du cours, ce qui nous a permis de joindre les deux bouts" rĂ©sume un pĂȘcheur de Port-en-Bessin. Un autre tempĂšre "Y'a du cours, c'est bien, mais si y'a rien Ă  vendre..." ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Mer. La pĂȘche Ă  la coquille ferme le 29 janvier Il reste six jours pour pĂȘcher la saint-jacques en Baie de Seine. La coquille manque mais son prix est bon pour les pĂȘcheurs. RĂ©unis le 9 janvier, les membres de la commission rĂ©gionale de pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques ont pris la dĂ©cision de clĂŽturer la campagne de pĂȘche en baie de Seine le 29 janvier Ă  15 h. La saison aura durĂ© deux mois, pour trois auparavant. La fermeture Ă©tait intervenue fin fĂ©vrier l'an dernier. La dĂ©cision de fermeture a Ă©tĂ© prise car il y a un manque de produit. En pĂȘcheurs responsables, nous devons prĂ©server la ressource et penser aux prochaines annĂ©es », explique Alain Rigault, responsable du comitĂ© local des pĂȘches de l'Est Cotentin. Cette saison, la coquille Saint-Jacques n'a pas Ă©tĂ© dĂ©barquĂ©e en quantitĂ©. Les quotas journaliers n'ont jamais pu ĂȘtre atteints. En moyenne, un navire pouvant pĂȘcher 1,2 t de coquilles par marĂ©e en dĂ©barquait entre 800 et 900 kg », poursuit Alain Rigault. En contrepartie, le bilan financier reste positif. La balance a Ă©tĂ© respectĂ©e tout au long de cette saison avec moins de coquilles mais des prix plus Ă©levĂ©s que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. » Ils ont variĂ© de 3 € Ă  5 € le kg en criĂ©e, voire plus selon les ports. Les pĂȘcheurs sont satisfaits d'une campagne de pĂȘche qui laisse de l'espoir pour la fin de l'annĂ©e. Il y a beaucoup de petites coquilles et elles sont parsemĂ©es dans toute la baie de Seine. Elles vont grossir et nous devrions bĂ©nĂ©ficier d'un produit de qualitĂ© et en nombre pour la prochaine ouverture en dĂ©cembre », insiste Alain Rigault. Pour ce qui est de la pĂȘche aprĂšs le 29 janvier, de nombreux coquillards vont se rabattre au large de la baie de Seine, oĂč la pĂȘche Ă  la coquille reste ouverte jusqu'au 15 mai. Les petits navires vont certainement se rabattre sur la pĂȘche au chalut car il est plus dangereux pour eux d'aller dans le large. Notre souhait est que les prix de vente des poissons soient corrects », dĂ©clare un groupe de pĂȘcheurs. Ouest-France ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ PĂȘche. Du matĂ©riel qui a la cote ! RĂ©guliĂšrement, le P-DG innove et investit dans de nouveaux matĂ©riels. PlutĂŽt discrĂšte, l'entreprise landivisienne AMO Ă©quipe bon nombre de coquilliers et de chantiers ostrĂ©icoles. Sa clientĂšle va de Noirmoutier Ă  Boulogne, et mĂȘme jusqu'en Croatie, au Mexique... NichĂ©s dans la zone du Fromeur, route de Sizun, Ă  Landivisiau, les Ateliers mĂ©caniques de l'Ouest AMO se hissent en tĂȘte des fournisseurs de filets et de dragues Ă  coquilles Saint-Jacques. Idem pour les crochets ostrĂ©icoles. À la barre de cette sociĂ©tĂ© Philippe QuĂ©rĂ©, qui emploie six mĂ©talliers soudeurs. À partir des bobines d'acier livrĂ©es dans l'entreprise, les employĂ©s fabriquent des dragues et des filets, destinĂ©s Ă  la pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques. D'un poids variant de 48 kg Ă  67 kg, Ă  filets sortent annuellement des ateliers. Le personnel conçoit Ă©galement des crochets plusieurs milliers par an pour maintenir les poches d'huĂźtres sur les tables ostrĂ©icoles. Des crochets rĂ©putĂ©s pour leur rĂ©sistance Ă  l'eau de mer. La drague anglaise Jusqu'Ă  prĂ©sent, la sociĂ©tĂ© landivisienne produisait des dragues bretonnes 1,80 cm/2 m. Les pĂȘcheurs de coquilles Saint-Jacques pouvaient en dresser deux par bateaux. Mais, actuellement, l'entreprise change de cap et produit des dragues anglaises 500 € l'unitĂ©, Ă©quipĂ©es d'amortisseurs. Plus petites 80 cm de large, elles offrent un meilleur rendement et sont plus sĂ»res, car le risque d'accroche est bien moins Ă©levĂ© », explique Philippe QuĂ©rĂ©. Les pĂȘcheurs peuvent en installer quatre Ă  seize sur leurs bateaux. Cinq cents bateaux Les indĂ©pendants et le rĂ©seau des coopĂ©ratives maritimes de France constituent la clientĂšle d'AMO. Au total, le P-DG estime qu'environ 500 bateaux sont Ă©quipĂ©s de filets et de dragues confectionnĂ©s sur la zone du Fromeur. À noter que 5 Ă  10 % du chiffre d'affaires € d'AMO proviennent de l'export. L'entreprise nord-finistĂ©rienne vend ainsi des crochets en Irlande, au Portugal, en Croatie, au Mexique... Un choix de vie » VoilĂ  trois ans que Philippe QuĂ©rĂ© a repris les rĂȘnes d'AMO, une sociĂ©tĂ© créée en 1995. Ce rachat fut un choix de vie soit, j'Ă©tais cadre dans un grand groupe ; soit, je volais de mes propres ailes pour mener ma barque », explique cet ancien de Geminox Saint-ThĂ©gonnec, fabricant de chaudiĂšres, oĂč il a travaillĂ© douze ans aprĂšs avoir Ă©voluĂ©, durant prĂšs de cinq ans, dans le bureau d'Ă©tudes de l'entreprise Breuil Landivisiau, spĂ©cialisĂ©s dans les machines du secteur agroalimentaire. ÂgĂ© de 48 ans et originaire de Saint-ThĂ©gonnec, Philippe QuĂ©rĂ© a effectuĂ© ses Ă©tudes au lycĂ©e Tristan-CorbiĂšre, Ă  Morlaix, avant de dĂ©crocher un BTS de productique mĂ©canique au lycĂ©e Chaptal, Ă  Saint-Brieuc. DĂ©chets nuclĂ©aires, Ifremer... ... Rester prudent » Sans faire de bruit, AMO a le vent en poupe. Mais il faut rester prudent, car on n'est pas Ă  l'abri d'une mauvaise surprise, prĂ©vient son dirigeant. Et, pour pĂ©renniser l'activitĂ©, il faut sans cesse s'efforcer d'innover, en partenariat avec la clientĂšle ». Pratique SAS AMO, ZI du Fromeur, Ă  Landivisiau. TĂ©l. Site internet ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 27 Janvier 2015Pourquoi ne pas dĂ©velopper une offre de sushis Ă  base de poissons issus de la pĂȘche fraĂźche locale... Sushi story, le corner d’Auchan CĂŽte d’Opale Depuis octobre dernier, la sociĂ©tĂ© Traiteur cĂŽtĂ© mer ouvre une nouvelle page de son histoire. Créée sur le port de Boulogne-sur-Mer par Alain et Guillaume Ducamp, responsables d’OcĂ©an DĂ©lices, pour dĂ©velopper une gamme sushi LS, l’entreprise a ouvert un corner chez Auchan CĂŽte-d’Opale. Cinquante rĂ©fĂ©rences de sushis frais fabriquĂ©s du jour » y seront proposĂ©es au grĂ© des saisons. Les clients d’Auchan pourront s’offrir Ă  l’unitĂ© ou en plateau des makis au saumon, thon, crabe ou avocat, des nigiri sushis au saumon, flĂ©tan, poulpe, haddock et surimi ainsi que des spring rolls poulet, saumon ou vĂ©gĂ©tarien. Les prix varient de 0,70 € l’unitĂ© pour un maki, Ă  1,40 € le nigiri sushi. Comme pour convaincre les plus rĂ©ticents Ă  dĂ©guster du poisson cru, Sushi Story leur propose des sushis sucrĂ©s. Mais toujours de l’ultra-frais et une date limite de consommation qui ne dĂ©passe pas 48 heures. Pour autant, les sushis ne sont pas fabriquĂ©s sur place, dans le magasin d’Auchan. Ce dernier sera approvisionnĂ© par Traiteur cĂŽtĂ© mer tous les jours. De 1h Ă  10h du matin, la vingtaine de salariĂ©s de l’entreprise fait Ă©merger les bouchĂ©es gourmandes des ateliers de CapĂ©cure. Avant les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, la production a atteint les 60 000 sushis par jour. Pour Ă©tendre sa zone de chalandise, l’entreprise souhaite dĂ©velopper une gamme surgelĂ©e. Et pour s’imposer Ă  l’étranger, pourquoi ne pas dĂ©velopper une offre de sushis Ă  base de poissons boulonnais, de maquereaux ou de dorades issus de la pĂȘche locale », indique Alain Ducamp. Pour l’heure, le saumon vient de NorvĂšge, le thon de CorĂ©e ou d’Inde, la crevette de ThaĂŻlande. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 24 Janvier 2015 Paris. La coquille Saint-Jacques s’invite Ă  Montmartre les 24 et 25 janvier Les 24 et 25 ­janvier, Montmartre accueille la 9e Ă©dition de la FĂȘte de la coquille Saint-Jacques. À cette occasion, les mĂ©tiers de la filiĂšre pĂȘche seront mis Ă  l’honneur Ă  travers une exposition de photos rĂ©alisĂ©es par les photographes Lucile Chombart, Lauwe et Christian Lameul qui ont embarquĂ© le temps d’une campagne de pĂȘche sur les hauturiers de l’armement Jean Pocher. Ces photos seront installĂ©es sur les grilles de la commanderie du Clos Montmartre, au pied du SacrĂ©-Coeur et au restaurant La Mascotte. Le public pourra Ă©galement dĂ©couvrir un marchĂ© gastronomique qui rĂ©unira des spĂ©cialitĂ©s bretonnes sucrĂ©es et salĂ©es. Cet Ă©vĂ©nement, qui table sur visiteurs, est portĂ© par la CCI des CĂŽtes-d’Armor, aux cĂŽtĂ©s de l’Association rhĂ©ginĂ©enne d'Erquyde la coquille saint-jacques et de la commanderie du clos Montmartre.^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 15 Janvier 2015 Noix de Saint-Jacques surgelĂ©es LR, en rayons en 2015 Le cahier des charges de la noix de saint-jacques surgelĂ©e label Rouge a Ă©tĂ© homologuĂ© le 13 janvier. Il faudra attendre l'automne pour les dĂ©guster. Source PDM par Bruno Saussier ValidĂ©e trĂšs officiellement par la parution au Journal Officiel du 13 janvier, l'homologation du cahier des charges de la noix de coquille Saint-Jacques surgelĂ©e Label Rouge marque une nouvelle Ă©tape dans la commercialisation des produits de la mer. Pour Breizh FiliĂšre Mer, l'organisme de dĂ©fense et de gestion qui porte ce dossier depuis 2010, c'est un soulagement. DĂ©but novembre dernier, alors que l'association se sĂ©parait de ses derniers salariĂ©s, le prĂ©sident Jean-François Plessis craignait que le dossier n'Ă©chappe Ă  la Bretagne pour filer sur la Normandie. DĂ©sormais, les deux rĂ©gions sont concernĂ©es. Ce Label Rouge va ĂȘtre valable sur la pĂȘcherie des CĂŽtes d'Armor et d'Ille-et-Vilaine mais aussi sur celle de Manche Ouest. Ces gisements de noix blanches sont trĂšs voisins. Ça nous a paru important de regrouper les produits et les outils » explique Damien Venzat, directeur de l'organisation de producteurs Cobrenor. La dĂ©marche a Ă©tĂ© lancĂ©e voici quatre ans pour se dĂ©marquer de la noix de pĂ©toncle canadienne, prĂ©sentĂ©e elle aussi comme noix de Saint-Jacques mais Ă  un prix beaucoup plus compĂ©titif. Ça nous posait un problĂšme au niveau de la commercialisation. Le consommateur ne faisait pas forcĂ©ment la diffĂ©rence. » Dans un premier temps, Cobrenor a misĂ© sur une Indication gĂ©ographique protĂ©gĂ©e "Coquille Saint-Jacques des CĂŽtes d'Armor". Peu parlante auprĂšs du grand public, l'IGP ne suffira pas Ă  dĂ©tacher la noix nord bretonne surgelĂ©e de ses concurrentes. Trop tardive pour ĂȘtre appliquĂ©e lors de cette campagne, la validation par l'INAO ne sera visible dans les bacs que pour la prochaine saison de pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques, en octobre 2015. D'ici lĂ , l'usine Celtarmor de Saint-Quay-Portrieux aura tout le loisir de revoir le packaging de sa noix de Saint-Jacques pecten maximus surgelĂ©e Label Rouge. ArrĂȘtĂ© du 6 janvier 2015 portant homologation du cahier des charges du label rouge LA n° 06-13 Noix de coquilles Saint-Jacques surgelĂ©es Pecten maximus » Par arrĂȘtĂ© du ministre de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forĂȘt, porte-parole du Gouvernement, et de la secrĂ©taire d'Etat chargĂ©e du commerce, de l'artisanat, de la consommation et de l'Ă©conomie sociale et solidaire en date du 6 janvier 2015, est homologuĂ© Ă  compter de la date de publication du prĂ©sent arrĂȘtĂ© au Journal officiel, tel qu'il figure en annexe au prĂ©sent arrĂȘtĂ© 1, le cahier des charges du label rouge LA n° 06-13 Noix de coquilles Saint-Jacques surgelĂ©es Pecten maximus » au bĂ©nĂ©fice de l'organisme de dĂ©fense et de gestion Breizh FiliĂšre Mer BFM, 6, rue du Bout-du-Monde, 56100 Lorient. 1 Ce cahier des charges peut ĂȘtre consultĂ© Ă  l'Institut national de l'origine et de la qualitĂ© INAO, 12, rue Henri-Rol-Tanguy, 93555 Montreuil-sous-Bois Cedex. Cliquer Ici pour tĂ©lĂ©charger l'arrĂȘtĂ© du JORF n°0010 du 13 janvier 2015 page 525 texte n° 18 ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 11 Janvier 2015 Dieppe la coquille se fait rare Port. Chaque lundi, gros plan sur les activitĂ©s maritimes. Aujourd’hui le niveau de la Saint-Jacques. Une coquille rare et chĂšre Plus de 6 € sur le marchĂ© du Puits-SalĂ© samedi matin contre 5 € quai Trudaine. Le prix de la coquille varie rapidement. En dĂ©but de saison, les pĂȘcheurs la proposaient Ă  20 € les cinq kilos mais pendant les fĂȘtes les prix sont grimpĂ©s Ă  8 voir 9 € le kilo », commente Nathalie Voisin, femme de pĂȘcheur et vendeuse sur les quais. Avec le mauvais temps, le produit se fait rare et les bateaux ont du mal Ă  faire leur quota. Nous ne pouvons pĂȘcher qu’entre octobre et mai et nous n’avons pas de quotas de pĂȘche l’étĂ©, il faut donc faire toute l’annĂ©e sur quelques mois. Ça se ressent sur le prix de vente. Quand il y en a beaucoup, les prix chutent. L’an passĂ©, nous Ă©tions tombĂ©s Ă  2,20 € le kilo. Mais lĂ , le prix Ă  la criĂ©e se maintient. » Selon son Ă©poux, Pascal, toutes les zones de pĂȘche sont ouvertes mais cette situation peut Ă©voluer trĂšs vite. MĂȘme discours Ă  l’étal de Fabrice et Sylvie Comtesse. C’est trĂšs trĂšs difficile Ă  cause du mauvais temps. Et il est prĂ©vu encore des vents violents la semaine prochaine ! Les bateaux vont rester Ă  quai », explique Sylvie Comtesse. Le prix fait la demande. LĂ  nous sommes Ă  5 € le kilo mais il faudrait que ça monte. » À ce problĂšme de mauvais temps et de zones de pĂȘches rĂ©guliĂšrement fermĂ©es lorsque les coquilles sont contaminĂ©es par une algue, le dinophysis, s’ajoute la concurrence internationale. Les Anglais travaillent toute l’annĂ©e. Et lorsque leurs zones de pĂȘches sont vides, ils viennent sur les nĂŽtres. Quand nous arrivons en octobre, on prend les restes. Nous sommes trĂšs en colĂšre contre l’Europe. Et les Anglais n’ont pas de quotas. Lorsque nous arrivons sur le marchĂ©, il est dĂ©jĂ  saturĂ© par les coquilles anglaises. C’est pour ça que nous vendons bas. Or, la demande est plus forte au dernier trimestre mais lĂ , le marchĂ© est dĂ©jĂ  gavĂ© en aoĂ»t et septembre. » Certaines personnes souhaitent commander en me demandant si les prix seront plus bas la semaine prochaine. Mais honnĂȘtement je ne sais pas », conclut Nathalie Voisin. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 30 dĂ©cembre 2014 La coquille Saint-Jacques, invitĂ©e de luxe dans les assiettes du rĂ©veillon ? Cette annĂ©e, la coquille de Baie de Seine est de qualitĂ© mais peu abondante. Le mauvais temps de ces derniers jours n'a rien arrangĂ©. avec les fĂȘtes, les prix ont augmentĂ© de 30%. Reportage de JĂ©rĂŽme Raguenau, Patrick Mertz et Franck Bodereau Intervenants - Franck Hardy, capitaine du Breizh - François Leboucher, poissonnier - Sylvianne Leboucher, poissonniĂšre Le 2 dĂ©cembre dernier, Arnaud Manner, directeur de Normandie FraĂźcheur Mer, invitĂ© de votre Ă©dition rĂ©gionale, dĂ©clarait sur notre antenne "On va retrouver des prix d'il y a dĂ©jĂ  quelques annĂ©es, on risque de s'approcher des 8-9 euros le kilo pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e". Les prĂ©visions semblent s'avĂ©rer justes au regard des cours actuels. Si la coquille de Baie de Seine est de grande qualitĂ© cette annĂ©e, elle est Ă©galement peu abondante comme ont pu le constater les pĂȘcheurs dĂ©s l'ouverture de la saison. La tempĂȘte du weekend dernier n'a fait qu'amplifiĂ© ce phĂ©nomĂšne seulement 9 tonnes et 9 tonnes 5 dĂ©barquĂ©es dimanche et lundi dernier Ă  Port-en-Bessin. La derniĂšre dĂ©barque de l'annĂ©e 2014 est un peu encourageante 15 tonnes ce mardi matin. Mais pas de quoi orienter les cours Ă  la baisse entre 6,50 et 7 euros le kilo. Avec les fĂȘtes, et l'augmentation de la demande, les prix ont augmentĂ© d'environs 30% ces derniers jours. Quelques exemples de prix dans les poissonneries en Basse-Normandie entre 10,50 et 11,50 euros Ă  Caen 12,50 euros Ă  Alençon 12,90 Ă  Trouville ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 28 DĂ©cembre 2014 Poitiers. Des saint-jacques en direct d'Erquy La Saint-Jacques en direct d'Erquy Depuis la fermeture du gisement de Saint-Jacques, de Brest Ă  La Rochelle, c'est dans la baie de Saint-Brieuc et prĂ©cisĂ©ment Ă  Erquy qu'il faut la pĂȘcher. C'est ce que fait Christophe Le Marrec, Ă  bord de son coquillier Le Voltigeur ». Ce jeune pĂ©cheur de 31 ans a dĂ©cidĂ© de vendre sa pĂȘche sans intermĂ©diaire Ă  Poitiers, Ă  plus de 300 km de son port d'attache. Mes collĂšgues explique-t-il sont dĂ©jĂ  implantĂ©s sur diffĂ©rents marchĂ©s jusque dans le Maine-et-Loire, c'est pour cette raison que, depuis trois mois, je vends ma pĂȘche des coquillages et des crustacĂ©s sur le marchĂ©, rue Magenta le vendredi aprĂšs-midi et le samedi, ici Ă  Notre-Dame. » Quatre jours et demi par semaine, le jeune homme est en mer ou quand le temps le permet en plongĂ©e en quĂȘte d'ormeaux, bien trop rares encore sur les Ă©tals poitevins. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 14 DĂ©cembre 2014 La Saint-Jacques sort de sa coquille France Inter - On va dĂ©guster par François-RĂ©gis Gaudry Emission du dimanche 14 dĂ©cembre 2014 A re-Ă©couter ici "Coquilles Saint-Jacques" Maria Canabal Photographies de Pierre Monetta paru le 1er. Novembre 2014 Editions Canabal Maria Canabal Journaliste et critique culinaire. Infatigable food-trotteuse, cette polyglotte qui vit entre Paris, Madrid et Copenhague, parcourt le monde Ă  la recherche des derniĂšres tendances culinaires pour les lecteurs de Gourmet, Monocle ou encore Apicius. La vĂ©ritable coquille Saint-Jacques - ou Pecten Maximus - naĂźt exclusivement sur les rivages des pays traversĂ©s par les chemins menant Ă  Saint-Jacques de Compostelle. Dans chacun des onze pays traversĂ©s, les chefs des meilleurs restaurants d'Europe ont livrĂ© leur interprĂ©tation de la coquille Saint-Jacques. PoĂȘlĂ©e entiĂšre ou effilochĂ©e, en chips ou en sashimi, servie grillĂ©e ou mĂȘme "brĂ»lĂ©e", accompagnĂ©e de rĂ©glisse et anguille fumĂ©e ou d'un simple veloutĂ© de potiron, la prĂ©cieuse noix a inspirĂ© 69 recettes, comme autant d'Ă©tapes savoureuses sur le chemin de Compostelle. Parmi les fidĂšles de la coquille Saint-Jacques, citons en pĂȘle-mĂȘle Joan Roca et Juan-Mari Arzak Espagne, RenĂ© Redzepi Danemark, Kobe Desramault et Sang-Hoon Degeimbre Belgique, Sat Bains Royaume-Uni, Mathias Dahlgren et Björn FrantzĂ©n SuĂšde, Moreno Cedroni Italie et, en France, Alexandre Gauthier, Anne-Sophie Pic ou encore Alain Passard. Devenu pĂȘcheur un peu par hasard, passionnĂ© depuis 30 ans par ce beau mĂ©tier de libertĂ©s. © Dimitri Rogoff - 2014 Partisan d'une pĂȘche responsable. DĂ©fenseur des produits de la mer de grande qualitĂ© qui sont notre derniĂšre nourriture sauvage. A vendu depuis 1 an, Ă  son second, son bateau Sauvage, polyvalent de 13m avec lequel il traquait coquilles Saint Jacques, soles et turbots en baie de Seine. Il est toujours basĂ© Ă  Port en Bessin. Il consacre maintenant son temps Ă  apporter tout son soutien aux "gens de mer". Investit auprĂšs du ComitĂ© RĂ©gional et National des PĂȘches,il ’Ɠuvre Ă  donner aux pĂȘcheurs les moyens de gĂ©rer la ressource et notamment la coquille Saint Jacques. Coquillage qui prĂ©sente l'immense avantage d'ĂȘtre une espĂšce sĂ©dentaire et aussi d'avoir une croissance rapide, ce qui offre un potentiel de gestion important. Il est Ă©galement PrĂ©sident de Normandie Fraicheur Mer, groupement qualitĂ© au statut associatif, qui gĂšre 3 Label Rouge, signes officiels de qualitĂ© appliquĂ©s Ă  la coquille Saint Jacques de Normandie. Il travaille aussi Ă  l'amĂ©lioration de la qualitĂ© des produits de la mer, pour leur meilleure valorisation. les recettes d'On va dĂ©guster © Radio France - 2014 ...de Dimitri Rogoff Carpaccio de coquille St Jacques, citron vert La Recette pour NoĂ«l rapide et sans stresser Compter 1,5 coquilles St Jacques Label Rouge de Normandie par personne 1/2 citron vert 3 cuillĂšres Ă  soupe d'une bonne huile d'olive Poivre blanc de Malabar, sel noir de Hawai Plus on fait la recette au dernier moment, meilleur c'est. DĂ©cortiquer les coquilles, enlever le corail, rincer sommairement, bien sĂ©cher. RĂ©cupĂ©rer et laver la valve plate. La sĂ©cher Ă©galement Laisser les noix 2H au rĂ©frigĂ©rateur Ă  l'ouvert pour avoir une lĂ©gĂšre dĂ©shydratation qui facilite la dĂ©coupe. PrĂ©parer une vinaigrette avec 3 cĂ s d'huile d'olive, 1 cĂ s de jus de citron vert Avec un pinceau enduire le cĂŽtĂ© nacrĂ© de la valve supĂ©rieur. Couper avec un couteau plus aiguisĂ© les noix en tranches fines de 2/3 mm, rĂ©partir sur la valve 1,5 noix par valve. Passer un peu de vinaigrette avec le pinceau sur le carpaccio. Ajouter juste un peu de poivre blanc, quelques cristaux de sel noir. A la "microplane", rĂąper un soupçon de zeste de citron vert, et rĂ©partir pour dĂ©corer l'assiette. Servir Ă  tempĂ©rature ambiante aussitĂŽt avec un champagne, bien nĂ©, de producteur brut nature, 2007, 100% Chardonnay, Les Rachais de Francis et Delphine Boulard les recettes d'On va dĂ©guster ...de Maria Canabal extraites de son livre ""Coquilles Saint-Jacques" Sashimi de Saint-Jacques aux graines de moutarde noire et vinaigrette de soja ... ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 13 DĂ©cembre 2014Agroalimentaire. Des allers-retours en Chine pour Saint-Jacques ou boyaux Des boyaux de porc français expĂ©diĂ©s au bout du monde pour y ĂȘtre dĂ©coupĂ©s, puis qui reviennent chez nos charcutiers. Des coquilles Saint-Jacques qui font le mĂȘme trajet pour un simple lavage. Fou ? Explications. Source Ouest France par Patrice Moyon Les arriĂšre-cuisines de la mondialisation rĂ©servent d'Ă©tonnantes surprises. Exemple avec ces porcs Ă©levĂ©s et abattus en Europe, mais dont les intestins sont expĂ©diĂ©s Ă  l'autre bout du monde par bateaux. PrĂ©parĂ©s et calibrĂ©s dans des usines chinoises, ils reprennent la mer, quelques semaines plus tard, pour habiller » chipolatas et andouillettes françaises. Les Chinois font ce que nous ne sommes plus capables de faire pour des raisons de coĂ»t de main-d'oeuvre », explique l'un des rares industriels qui a acceptĂ© de s'exprimer sur le sujet. Mais ce n'est pas la seule explication. Sur certains mĂ©tiers, comme celui-ci qui exige de la minutie, le travail n'est pas automatisable et cela peut rebuter. Je ne suis pas sĂ»r qu'on pourrait aujourd'hui recruter. » Plus rĂ©cemment, le cas de Celtarmor a fait beaucoup de bruit dans les mĂ©dias et sur Internet. Certaines de ses coquilles Saint-Jacques pĂȘchĂ©es en Bretagne sont dĂ©cortiquĂ©es puis envoyĂ©es en Chine pour ĂȘtre lavĂ©es avant de revenir pour ĂȘtre garnies dans des plats cuisinĂ©s. Le directeur de l'entreprise a, depuis, nuancĂ© l'information, prĂ©cisant que cela relevait de l'exceptionnel. Assiste-t-on Ă  un vaste mouvement de sous-traitance, voire de dĂ©localisation de l'industrie agroalimentaire ? À FranceAgrimer, l'organisme qui collecte l'ensemble des donnĂ©es françaises, on dit avoir peu d'informations. Dans le secteur des produits de la mer, c'est en tout cas dĂ©jĂ  une rĂ©alitĂ©. Des poissons congelĂ©s sont dĂ©barquĂ©s de bateaux europĂ©ens dans les ports chinois. PrĂ©parĂ©s en filets, ils sont ensuite vendus Ă  des centrales d'achat. Ou livrĂ©s Ă  des spĂ©cialistes des plats cuisinĂ©s europĂ©ens pour leurs prĂ©parations. CoĂ»t dĂ©risoire du transport Dans cette chasse aux coĂ»ts, la Chine n'a d'ailleurs plus toujours le dernier mot. À son tour, elle dĂ©localise une partie de ses activitĂ©s, au Vietnam, par exemple. L'agroalimentaire est, par ailleurs, de plus en plus une cuisine d'assemblage. Avec des produits transformĂ©s dans le monde entier. Une vaste chaĂźne qui Ă©chappe Ă  l'oeil du consommateur et emprunte des autoroutes de la mer sur des porte-conteneurs gĂ©ants. À des prix dĂ©fiant toute concurrence. Part du prix du transport entre la Chine et l'Europe dans le coĂ»t final pour le consommateur ? Seulement 1 %, selon le site des armateurs de France. L'aller-retour France-Chine incongru des coquilles Saint-Jacques bretonnes Selon "Le TĂ©lĂ©gramme", les coquilles Saint-Jacques partent pour la Chine pour ĂȘtre nettoyĂ©es, avant d'ĂȘtre renvoyĂ©es en France afin d'ĂȘtre garnies de farce. Source Le Point Un Ă©trange tour du monde. Comme le dĂ©voile Le TĂ©lĂ©gramme, des millions de coquilles Saint-Jacques pĂȘchĂ©es en Bretagne sont envoyĂ©es en Chine avant de revenir dans l'Hexagone. La raison l'Empire du Milieu se charge en fait de les nettoyer pour que les Français puissent ensuite les remplir. Une incongruitĂ© notamment dĂ©noncĂ©e par la collectivitĂ©, qui rĂ©clame la relocalisation de l'activitĂ© de nettoyage en France. Pour justifier l'envoi en Chine, le vice-prĂ©sident de la coopĂ©rative Cobrenord, qui possĂšde 40 % de l'usine de dĂ©corticage Celtarmor, Ă©voque auprĂšs du TĂ©lĂ©gramme "une question de coĂ»t", rappelant l'importance de baisser les coĂ»ts Ă  toutes les Ă©chelles. Pour remĂ©dier Ă  la situation, la communautĂ© de communes du Sud-GoĂ«lo cherche donc avec Celtarmor Ă  rapatrier le nettoyage des coquilles, en installant notamment un atelier dans un bĂątiment dĂ©tenu par la collectivitĂ©. Le maire de Saint-Quay-Portrieux et vice-prĂ©sident de l'intercommunalitĂ© indique au TĂ©lĂ©gramme qu'afin de rendre l'opĂ©ration viable, il pourrait faire appel Ă  quatre travailleurs handicapĂ©s. Thierry SimeliĂšre assure par ailleurs que "par le biais de la Cobrenord", le projet "pourrait bĂ©nĂ©ficier d'aides europĂ©ennes", indispensables puisque l'outil de nettoyage "avoisinerait les 150 000 euros". ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 12 dĂ©cembre 2014Les coquilles Saint-Jacques sont trĂšs prisĂ©es Ă  NoĂ«l Alors que les fĂȘtes arrivent, les commandes de coquilles Saint-Jacques s'accumulent. Une Ă©quipe de France 2 s'est rendue Ă  Dieppe. Les chemins de la Saint-Jacques Source France 2 - JT du 12 dĂ©cembre 2014 C'est l'un des produits phares des fĂȘtes de fin d'annĂ©e. La Coquille Saint-Jacques de Dieppe est trĂšs prisĂ©e au mois de dĂ©cembre. La pĂ©riode est cruciale pour les vendeurs. "On va dire que j'ai un petit 350 kilos ce matin", souligne Nathalie, mariĂ©e Ă  un pĂȘcheur. "On a beaucoup de commandes", ajoute-t-elle. À midi, ses Saint-Jacques seront presque toutes parties. Pour Miguel aussi, NoĂ«l est un moment clĂ©. Au moment des fĂȘtes de fin d'annĂ©e, le mareyeur double son chiffre d'affaires. Pour tenir la cadence, il a embauchĂ© six femmes, toutes saisonniĂšres et payĂ©es au kilo. Mais cette annĂ©e, les prix sont plus Ă©levĂ©s. Et pour cause il y a moins de coquilles Ă  cause des tempĂ©ratures plus douces cet automne. "Pour la mĂȘme Ă©poque l'annĂ©e derniĂšre c'Ă©tait un euro de moins", souligne de fin d'annĂ©e 2014 les conseils de la DGCCRF Direction gĂ©nĂ©rale de la concurrence, de la consommation et de la rĂ©pression des fraudes NoĂ«l est synonyme de rĂ©veillon » de sapin de NoĂ«l » et de bĂ»che » ! Ce moment convivial permet aux familles de se retrouver et de partager des moments agrĂ©ables autour de la table et d’échanger des cadeaux. Bonnes fĂȘtes de fin d’annĂ©e ! Parmi les conseils le caviar, les huitres le saumon et la saint-jacques... Cliquez Ici pour tĂ©lĂ©charger le document Les coquilles Saint-Jacques Ces coquillages sont reprĂ©sentĂ©s par les espĂšces de la famille des PectinidĂ©s ont deux valves, de couleur blanche ou ocre, avec des oreillettes de chaque cĂŽtĂ© des deux valves. En France, la plus connue est la coquille Saint‐Jacques que l’on trouve sur les cĂŽtes bretonnes ou normandes, relativement grande, avec une valve bombĂ©e et une valve plate, striĂ©e, de couleur blanche et ocre, avec un corail bicolore. On trouve Ă©galement des pĂ©toncles de deux sortes le pĂ©toncle, dit aussi vanneau, petit, relativement ferme de consistance, et le pĂ©toncle bigarrĂ© ou pĂ©toncle noir, particuliĂšrement recherchĂ©. Les coquilles sont composĂ©es de deux valves bombĂ©es et striĂ©es. La principale caractĂ©ristique des pectinidĂ©s est l’importance de leur muscle dit “adducteur” qui retient les deux valves entre elles, partie ronde, blanche ou crĂšme, qui donne la chair du coquillage. Les consommateurs français apprĂ©cient Ă©galement le corail qui compose les organes reproducteurs de l’animal. L’hĂ©patopancrĂ©as poche noire n’est gĂ©nĂ©ralement pas consommĂ© ; il est susceptible de concentrer des toxines prĂ©sentes dans le milieu ambiant. La dĂ©nomination, le nom scientifique ou nom latin, le mode de production capture ou Ă©levage, la zone de capture ou le pays d’élevage et le nom du pays d’origine sont obligatoires. La chair des coquillages de cette famille peut s’appeler “noix de Saint‐Jacques” noix car ils sont dĂ©coquillĂ©s. Les consommateurs peuvent ainsi distinguer, par exemple, les “noix de Saint‐Jacques françaises” Pecten maximus, des “noix de Saint‐Jacques du Canada” Platopecten magellanicus, des “noix de Saint‐Jacques du Chili” Argopecten purpuratus ou des “noix de Saint‐Jacques de Chine” Clamys farreri. Il arrive que soit vendu des prĂ©parations Ă  base de noix de saint‐jacques qui peuvent facilement ĂȘtre confondues avec les noix de saint jacques non prĂ©parĂ©es. Dans ce cas, la dĂ©nomination de vente doit indiquer clairement le traitement subi par la noix, il s’agit le plus souvent de prĂ©paration de noix de saint‐jacques avec eau ajoutĂ©e ». Dans la liste des ingrĂ©dients vous trouverez l’indication du pourcentage d’eau ajoutĂ©e, ainsi que la liste des additifs utilisĂ©s, gĂ©nĂ©ralement les polyphosphates et de l’acide citrique. En lisant attentivement les Ă©tiquettes, on peut donc faire son choix en toute connaissance de cause. Des diffĂ©rences en fonction des espĂšces et des goĂ»ts Selon les espĂšces et les origines, les coquillages diffĂšrent par leur goĂ»t, leur couleur, leur taille et leur consistance. Pour tout renseignement complĂ©mentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous de la direction dĂ©partementale de la protection des populations DDPP ou de la direction dĂ©partementale de la cohĂ©sion sociale et de la protection des populations DDCSPP de votre dĂ©partement. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Concarneau. La coquille saint-jacques des GlĂ©nan au rendez-vous Coquilles saint-jacques par OuestFranceFR Source Ouest France Les bateaux concarnois et bigoudens ce sont retrouvĂ©s dĂšs 9 h ce matin 8 dĂ©cembre Ndlr aux GlĂ©nan pour ce premier jour de pĂȘche. Une campagne qui s'annonce d'ores et dĂ©jĂ  prometteuse. L'ouverture de la campagne de pĂȘche de la coquille saint-jacques des GlĂ©nan avait lieu ce lundi matin. Une campagne trĂšs attendue aprĂšs quatre annĂ©es de disette, dues Ă  la contamination du gisement par la toxine amnĂ©siante ASP. A 9 h, ce lundi matin, les marins du P'tit Émile, se sont ainsi retrouvĂ©s au nord des Ăźles GlĂ©nan pour leur premier coup de pĂȘche. A 11 h, ils avaient atteint leur quota 300 kg de coquilles de 11,5 cm Ă  16 cm. Pour les marins la ressource est lĂ ... Coquille Saint-Jacques. Coquille des GlĂ©nan la pĂȘche bientĂŽt Ă©largie AprĂšs le site des GlĂ©nan et de la Voleuse cĂŽtĂ© Moutons, la pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques devrait ĂȘtre Ă©largie. Les analyses rĂ©alisĂ©es par l'Ifremer sont favorables. La pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques, dĂ©jĂ  autorisĂ©e sur le site des GlĂ©nan et de la Voleuse, cĂŽtĂ© Moutons, devrait ĂȘtre Ă©largie au secteur de Corven-TrĂ©vignon. Les rĂ©sultats des prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s lundi et analysĂ©s par l'Ifremer Concarneau, montrent ce jeudi, une concentration en dessous du seuil sanitaire autorisĂ©. L'interdiction devrait donc ĂȘtre prochainement levĂ©e par la prĂ©fecture... Source Ouest France PĂȘche de la coquille saint-jacques ouverte aux GlĂ©nan, fermĂ©e Ă  Brest La toxine ASP a encore frappĂ© les cĂŽtes finistĂ©riennes, entraĂźnant la fermeture de la pĂȘche de la coquille saint-jacques Ă  Brest et Douarnenez. Source Le Courrier Les amateurs de coquilles saint-jacques des GlĂ©nan vont se prĂ©cipiter chez leur poissonnier lundi 8 dĂ©cembre. C’est en effet le premier jour d’ouverture de la pĂȘche sur Les GlĂ©nan-Concarneau. L’attente est d’autant plus forte pour les gastronomes et professionnels que la derniĂšre campagne de pĂȘche “classique” remonte Ă  l’hiver 2009-2010. Ensuite, le gisement a Ă©tĂ© contaminĂ© par la phycotoxine ASP qui rend la consommation des saint-jacques impossible. L’hiver dernier, la pĂȘche a Ă©tĂ© autorisĂ©e sous conditions. Les coquillages Ă©taient Ă©nucléés c’est-Ă -dire dĂ©cortiquĂ©s par deux sociĂ©tĂ©s spĂ©cialisĂ©es. On ne pouvait pas acheter la coquille entiĂšre », rappelle Marc Bigot, du ComitĂ© des pĂȘches et des Ă©levages marins du FinistĂšre. 69 tonnes ont ainsi Ă©tĂ© prĂ©levĂ©es. Report sur la praire et le pĂ©toncle Le stock s’est reconstituĂ© ces derniĂšres annĂ©es. 20 bateaux devraient ramener une centaine de tonnes d’ici la fin du mois de dĂ©cembre. La coquille saint-jacques devrait se vendre autour de 5 euros sous criĂ©e. C’est plus cher qu’en Baie de Saint-Brieuc parce que la coquille est plus grosse et coraillĂ©e », dĂ©crit Marc Bigot. Les professionnels dĂ©cideront ensuite de poursuivre ou non la pĂȘche en janvier. Si les coquilliers des GlĂ©nan sont ravis, ceux de Brest sont dĂ©pitĂ©s. Un bloom d’algues toxiques a touchĂ© la rade au printemps. Les saint-jacques mettent beaucoup de temps Ă  dĂ©contaminer. La pĂȘche est donc interdite. C’est la troisiĂšme fois en dix ans », calcule JoĂ«l Le Gall, du ComitĂ© des pĂȘches et des Ă©levages marins du FinistĂšre. Un coup dur pour les 50 coquilliers de la Rade de Brest qui ramĂšnent en moyenne 200 tonnes de saint-jacques par an. Ils vont reporter leur effort de pĂȘche sur d’autres coquillages qui ne sont pas touchĂ©s par la phycotoxine ASP les praires et les pĂ©toncles noires. La particularitĂ© de cette pĂȘcherie est d’ĂȘtre polyvalente. Certains bateaux ont donc pu rallonger leur saison de goĂ©mon ou de filet. Certains navires ont aussi une licence pour la saint-jacques sur d’autres zones du dĂ©partement. Ça n’en reprĂ©sente pas moins une importante baisse de revenu pour eux », dĂ©plore JoĂ«l Le Gall. En mer d’Iroise, deux zones restent ouvertes Armen et Stiff. Cinq ou six bateaux y pĂȘchent. Le secteur de Morlaix est, lui aussi, Ă©pargnĂ© par l’ASP. Les 30 coquilliers locaux ont commencĂ© Ă  remonter des coquilles au large et prĂšs de la cĂŽte. Ils devraient faire 400 tonnes cette annĂ©e, commente JoĂ«l Le Gall. C’est un secteur qui se porte bien avec un bon stock. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 8 DĂ©cembre 2014NoĂ«l la coquille Saint-Jacques plus rare et plus chĂšre TF1 - SociĂ©tĂ© - 1min 14s - Ă  06h38 A trois semaines des fĂȘtes de fin d'annĂ©es, le produit incontournable de la saison se fait plus rare et plus cher. La rĂ©colte de cette annĂ©e n'atteint mĂȘme pas la moitiĂ© de celle de l'an dernier. Cette disparitĂ© inquiĂšte les professionnels du secteur. Et pour cause, le prix moyen au kilogramme est de 8 euros contre 5 euros l'an dernier. Le 7 DĂ©cembre 2014 Le TrĂ©port. 24 heures en mer Ă  bord d’un coquillard Thomas Laurent a pris la mer mercredi 26 novembre sur son chalutier, Mon P’tit CĂ©lestin ». PĂȘcheur depuis plus de dix ans, dans les villes sƓurs, il entame sa saison de coquille. Le TrĂ©port un jour Ă  la pĂȘche Ă  la coquille par courrier-picard Avant le dĂ©part, la bruine s’abat sur le navire dans le port du TrĂ©port. Les marins se sont Ă©quipĂ©s pour la coquille. Les filets en partie mĂ©talliques, ou grages Ă  coquilles, ne sont pas les mĂȘmes que pour le poisson. Les mailles, en partie mĂ©talliques, sont particuliĂšres. Les cĂąbles usĂ©s sont remplacĂ©s par 100 mĂštres d’autres qui permettront de filer quatre fois la mise de 25 mĂštres de profondeur. Plus qu’à faire le plein de fioul et Ă  passer l’écluse. La pluie n’inquiĂšte pas. Du moment qu’il n’y a pas de vent », lance William Devismes, matelot Ă  bord de Mon P’tit CĂ©lestin, un chalutier de 10,30 mĂštres, qui appartient Ă  Thomas Laurent. À 31 ans, ce marin a quittĂ© le chalutier paternel et pris le large Ă  la barre de ce navire. Pour le nom, je n’ai pas cherchĂ© loin, c’est celui de mon fils ». Presque une tradition. CĂ©lestin, 3 ans, adore la mer et le bateau. Il est bien parti pour ĂȘtre pĂȘcheur. Comme son pĂšre. Mais CĂ©lestin ne voit pas son papa trĂšs souvent. Thomas Laurent travaille au rythme des marĂ©es ; ça complique la vie de famille. Il part en mer pour 18 heures en moyenne, mais pousse parfois plus longtemps pour revenir la cale pleine de poissons. Ce mercredi-lĂ , il pensait rentrer au bout de 12 heures. On va essayer de rentrer pour vendre le poisson sur le port Ă  6 heures ». Mais la mer maĂźtresse n’a pas donnĂ© ses fruits. Et la marĂ©e s’est poursuivie jusqu’au lendemain, 15 h 30. Depuis le 1er dĂ©cembre, la pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques est ouverte en baie de Seine, en façade du Calvados, Deauville. Thomas Laurent loue un appartement sur place, du lundi au jeudi, et sort pour des marĂ©es de 6 heures. La vie de famille ? On s’appelle et puis c’est tout. Pour le petit, c’est long, mais on fait tous avec. » Un autre monde En mer, tout est diffĂ©rent. Les repĂšres changent, les rĂ©flexes changent, les valeurs changent. Le temps se disloque. Tout est mouillĂ©, moite. L’odeur de rouille se mĂȘle Ă  celles du tabac froid et de l’humiditĂ© dans la passerelle, la cabine de commandement. Un seul siĂšge pour le commandant de bord, plusieurs Ă©crans un sonar pour mesurer le fond marin, 25 mĂštres Ă  12 milles du TrĂ©port, et observer ses brusques remontĂ©es. Une tache rouge au fond rĂ©vĂšle un banc de harengs. Un radar pour repĂ©rer la cĂŽte et les bateaux alentours. Une carte informatique rĂ©vĂ©lant le trajet, les zones de pĂȘche, les obstacles comme les roches ou les Ă©paves
 Tout ce qui avant Ă©tait couchĂ© sur papier. La vieille boussole est toujours au centre du tableau de bord en bois patinĂ©. Le soir tombe vite et le chalutier file vers le large. L’horizon disparaĂźt. Seules subsistent quelques lumiĂšres au loin, celles des frĂšres de bord, qui partagent la mĂȘme vie, sur d’autres navires. Quand le noir du ciel se confond dans les flots, il ne reste que les Ă©crans pour guider la barre. Le monde se rĂ©duit Ă  un pont de 10 mĂštres de long. La radio grĂ©sille un message, fait sursauter dans le calme nocturne, oĂč seul le moteur du chalutier s’exprime encore. Le marin, habituĂ© Ă  la solitude, est peu bavard. Alice Cooper, en sourdine, couvre Ă  peine le ronron continu. MĂȘme les mouettes qui accompagnent le rafiot dans un ballet incessant, sont Ă©tonnamment silencieuses. Une Ă©preuve physique et psychologique À bord, le rythme de vie est calĂ© sur le travail. Quelles que soient les conditions mĂ©tĂ©o. Chacun dort et mange Ă  son tour. Le relevage des filets se fait Ă  deux. Quarante minutes au bas mot pour relever, vider et replonger les deux lignes de trois filets, trier les coquilles, nettoyer le pont et repartir. Chaque relevage signe la fin d’un court sommeil, ou son dĂ©but, dans la cale minuscule dans laquelle sont rangĂ©s trois couchettes, une table et un micro-ondes. Un quart d’une heure pendant lequel le bateau traĂźne ses filets, avant le prochain arrĂȘt. Entre deux, juste le temps de griller une Chesterfield ou d’avaler un jambon-beurre, Ă  la hĂąte. Ainsi passent les heures. De nuit comme de jour. Mercredi 26 novembre, Mon P’tit CĂ©lestin a quittĂ© le port en fin d’aprĂšs-midi jusqu’au lendemain, 15 heures, Ă  12 miles de la cĂŽte environ 20 kilomĂštres. Cette premiĂšre sortie Ă  la coquille n’a pas Ă©tĂ© une rĂ©ussite, avec Ă  peine 200 kilos de Saint-Jacques en bout de course. Ce n’est pas assez, il faut au minimum le double pour ĂȘtre correct », juge Thomas Laurent, le visage fermĂ©. Il semble sans cesse rĂ©flĂ©chir, calculer. C’était un peu un test pour lui et son matelot. Il faut dĂ©jĂ  trouver les bons rĂ©glages pour le bateau, serrer ou desserrer les ressorts des filets selon la consistance du fond
 » L’épreuve est physique et technique. Avec une part de chance. Le chalutier est vieillot, Ă©quipĂ© de rouleurs mĂ©caniques, obligeant les marins Ă  tourner les manivelles graisseuses Ă  la main, multipliant les manipulations, par rapport Ă  un systĂšme moderne, hydraulique. Le coĂ»t n’est pas le mĂȘme. Il faut compter 50 000 euros minimum en deux lignes pour un bateau comme le mien ». L’investissement n’est pas Ă  l’ordre du jour. Les deux hommes se font les muscles Ă  chaque relevĂ© des filets. Comme si le mĂ©tier n’était pas assez pĂ©nible
 Thomas Laurent doit apprendre Ă  connaĂźtre son bateau, mais il n’a pas le temps de l’apprivoiser. Le temps, c’est de l’argent », lui a lancĂ© son pĂšre, de la passerelle de l’écluse. Et cette phrase rĂ©sonne dans la tĂȘte du nouveau patron pĂȘcheur. Lorsqu’on lui demande s’il est inquiet, il rĂ©pond en bon Normand Oui et non. Il faut chercher les bons rĂ©glages pour toujours pĂȘcher mieux. Quand il n’y a pas de poisson, on espĂšre faire mieux la fois d’aprĂšs. » L’inquiĂ©tude se dissipe aussi quand, de retour au port, on compare avec les prises des autres. En ce moment, c’est pareil pour tout le monde, le temps est trop doux. Il y a un mois, l’eau Ă©tait Ă  16Âș quand elle devait ĂȘtre Ă  12. Le climat joue, le poisson d’hiver n’est pas encore arrivĂ©. Si on ne va pas Ă  19 milles, il n’y a rien, mais c’est un calcul, car le fioul et le temps perdus sont un surcoĂ»t. Normalement, on part 24 heures pour 400 kilos. Et lĂ , j’en fais moins de 200. Mon cousin, avec deux lignes de quatre filets, ne fait pas mieux. Pour l’instant, il n’y a pas de coquilles. » Alors Ă  peine arrivĂ©, Thomas Laurent parle dĂ©jĂ  de repartir. La marĂ©e n’attend pas. Les Saint-Jacques sont dĂ©barquĂ©es, stockĂ©es pour ĂȘtre vendues sur le port dĂšs le lendemain matin. En attendant, les filets sont changĂ©s et Mon P’tit CĂ©lestin reprend le large, espĂ©rant revenir avec du poisson pour fournir l’étal. RĂ©sultat 100 kilos de carrelet, 8 de sole et 15 de turbot. C’est nul, tranche le marin-pĂȘcheur. Il faudrait au moins 70 kilos de sole ». Et sur le quai, toujours les mĂȘmes questions Vous avez des coquilles ? » Pas encore. Et des harengs ? » Presque plus. La demande, elle, n’attend pas. Le client ne cĂšde rien aux changements climatiques. En novembre, il mange de la coquille ! Les pĂȘcheurs ne comptent pourtant pas sur l’insatiable demande pour voir les cours s’envoler Ça fait un peu monter les prix. La coquille ne se vend pas moins de 3 euros le kilo Ă  la criĂ©e, au lieu de 2 ou 1,5 €. LĂ , elle est bien vendue. Si on n’a pas la quantitĂ©, on s’en sort quand mĂȘme. Mais sur les quais, les prix ne changent pas. S’il faut deux marĂ©es pour en faire une, ça ne va pas le faire ». La saison s’annonce difficile. Magali Mustioli-HercĂ© La coquille, produit de luxe? Depuis l’ouverture de la saison de la coquille Saint-Jacques, les marins pĂȘcheurs sont inquiets Ă  propos de leur production, car les bateaux rentrent le ventre lĂ©ger. La baie de Seine est ouverte. Avec un vent de nord-est, c’est atroce, explique Didier Laurent, patron trĂ©portais du Astrid ÉloĂŻse II. Cette annĂ©e, ce n’est pas terrible. Elle risque d’ĂȘtre chĂšre toute la saison, car il n’y a pas d’apport. Pour l’instant, on la trouve Ă  5,80 euros le kilo pour les plus grosses et Ă  4 ou 4,50 euros pour les petites, sur le port de Dieppe. C’est plus important que les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. En poissonnerie, les prix vont donc grimper et la coquille va devenir un produit de luxe, mais tout le monde n’est pas prĂȘt Ă  y mettre le prix. » On peut aller plus loin, partir plus longtemps, mais c’est un calcul. Car si le prix du fioul a baissĂ© de quelques centimes, il ne faut pas oublier qu’il a triplĂ© en quelques annĂ©es, rappelle Henry Alain, pĂȘcheur crotellois Ă  bord du Petit JĂ©rĂ©my. Par moments, un litre de fioul Ă©tait plus cher qu’un kilo de poisson ! Alors, on ne peut pas se permettre de rentrer Ă  vide. » On ne peut pas accuser. Juste se poser des questions » L’absence d’explication consterne Ă©galement. Olivier Becquet, Ă  la tĂȘte de la coopĂ©rative des artisans pĂȘcheurs associĂ©s Capa du TrĂ©port, rappelle que la coquille est avant tout un produit vivant. Il y a des saisons avec et d’autres sans. Ajoutons Ă  cela la tempĂ©rature de l’eau, trop chaude pour avoir beaucoup de plancton, dont se nourrit la coquille. En a-t-elle assez ? La coquille va oĂč elle se sent bien et l’eau de mer est de plus en plus polluĂ©e
 La coquille met deux ans pour arriver Ă  maturitĂ©. On peut aussi se retourner en arriĂšre et faire le rapprochement avec la surexploitation Ă©cossaise constatĂ©e en 2012 pendant la pĂ©riode d’arrĂȘt biologique imposĂ©e en France. Mais on ne peut pas accuser. Juste se poser des questions. La surexploitation n’est pas française, puisque nous sommes rĂ©gis par les quotas. Ce qui est certain, c’est que la coquille est rare et qu’au moment des fĂȘtes, le prix va grimper. » ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ PĂȘche. Questions sur la ressource de coquilles Saint-Jacques Pour Eric Foucher, chef de mission Ă  Ifremer, la prĂ©servation de la ressource des coquilles en baie de Seine est primordiale pour l'avenir de la pĂȘcherie. Sur la gestion de la coquille Saint-Jacques de la baie de Seine, Eric Foucher, d'Ifremer, dresse un constat en forme d'avertissement pour une prise de conscience du monde de la pĂȘche. AprĂšs plus de 20 ans de gestion ou d'essais de gestion, on ne fait que reculer ces derniĂšres annĂ©es ! La pression de pĂȘche, qui devrait globalement diminuer, recommence Ă  augmenter. La ressource, dont l'Ă©tat s'Ă©tait amĂ©liorĂ©, se dĂ©grade Ă  nouveau, y compris en baie de Seine oĂč il est difficile d'accuser les autres Etats europĂ©ens... » La derniĂšre campagne de prospection plaide en faveur du scientifique d'Ifremer. La biomasse disponible est de 6 027 tonnes, c'est la plus faible depuis prĂšs de 10 ans, bien en deçà de la moyenne 2004-2013 qui Ă©tait de 12 750 tonnes. Il y a un retard de croissance gĂ©nĂ©ralisĂ©. » Pour Eric Foucher, il y a une trĂšs faible arrivĂ©e de jeunes coquilles de 2 ans. De ce fait, la ressource exploitable n'est constituĂ©e que du reliquat de pĂȘche des annĂ©es passĂ©es, de bon niveau malgrĂ© tout. » Des augmentations de quotas ? Pas raisonnables Des rĂ©sultats qui devraient, selon Eric Foucher, inciter Ă  la plus grande prudence cette annĂ©e. Les pĂȘcheurs ont la chance d'avoir une coquille qui atteint la taille en 2 ans contre 3 Ă  4 ans ailleurs. Il n'est donc pas raisonnable de demander des jours de pĂȘche supplĂ©mentaires ou des augmentations de quotas. Ils Ă©taient de 250 kg par homme et par jour, soit en moyenne 1 500 kg par navire. Actuellement, la moyenne est de 1 800 kg. » Le scientifique insiste C'est un recul ! Cette volontĂ© d'atteindre son quota est une catastrophe. On se dirige Ă  nouveau vers une pĂȘcherie de recrutement, prĂšs de 10 ans d'effort pour rien ! » Une ressource de coquilles locale et sĂ©dentaire. Pour cette nouvelle saison de pĂȘche, il n'y a pas de petite coquille ou trĂšs peu, alors il ne faut pas faire n'importe quoi. La pĂȘcherie est fragile et il faut garder de la rĂ©serve pour l'avenir », insiste Eric Foucher. Maintenant, reste Ă  savoir si les pĂȘcheurs tiendront compte des mises en garde du scientifique. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ FĂȘte de la coquille Ă  Grandcamp-Maisy. Grande affluence aujourd'hui Tout le week-end, des coquilles Saint-Jacques sont en vente sous la criĂ©e du port de Grandcamp-Maisy, Ă  l'occasion de la 12e Ă©dition de la FĂȘte de la coquille. Source Ouest France Quelques jours aprĂšs l'ouverture de la pĂȘche Ă  la coquille en baie de Seine, Grandcamp-Maisy organise une vente en direct, avec 19 bateaux qui proposent coquillages, poissons et coquilles Saint-Jacques. Pour cette 12e Ă©dition, les visiteurs sont nombreux Ă  vouloir acheter cette coquille. Elle est plus rare cette annĂ©e, nos six heures de marĂ©e ne permettent que trĂšs rarement de faire le quota, dĂ©plore Franck, patron du Vox Maris. Mais question qualitĂ©, c'est un trĂšs beau produit ». J'ai rarement vu autant de monde dĂšs le dĂ©but de la fĂȘte », constate un Ă©lu grandcopais. Il fallait en effet jouer des coudes pour entrer dans la criĂ©e et s'approcher des Ă©tales. Vu la raretĂ© du produit et la trĂšs forte demande, le prix de vente est de 5 € le kilo de coquille entiĂšre. Quant Ă  la coquille dĂ©cortiquĂ©e, elle approche les 40 € le kilo. Dimanche 7 dĂ©cembre, de 10 h Ă  18 h, FĂȘte de la coquille autour de la criĂ©e de Grandcamp-Maisy. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ Le 3 dĂ©cembre 2014

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Votre Relais Local Le Relais Bretagne ImplantĂ©e depuis Juin 1997 Ă  AcignĂ© prĂšs de Rennes avec le soutien du Relais Nord pas de Calais et Emmaus artois, la SCOP EBS Le Relais Bretagne emploie Ă  ce jour 150 salariĂ©s afin de collecter, trier et revendre les textiles et chaussures usagĂ©s. Le Relais est une sociĂ©tĂ© coopĂ©rative avec un objectif social et Ă©cologique. C'est une entreprise de revalorisation de textile, dont le but est de lutter contre l'exclusion par la crĂ©ation d'emplois. En Bretagne, nous comptons 1900 conteneurs rĂ©partis dans toutes les villes et campagnes de la RĂ©gion. On peut y dĂ©poser vĂȘtements, chaussures, linge de maison et accessoires. Les biens sont transportĂ©s dans le centre de tri d'AcignĂ©. Ici 6% de la collecte sont des vĂȘtements de bonnes qualitĂ©s parfois neufs et de marques et sont envoyĂ©s dans les 6 magasins Ding Fring de Bretagne Rennes, Chantepie, St GrĂ©goire, Laval, St Malo et VitrĂ© Environ 55% du textile collectĂ© va ĂȘtre exportĂ© Afrique et Europe de l'Est. Le textile restant, usĂ©, va ĂȘtre recyclĂ© et revalorisĂ© 10 % vont ĂȘtre transformĂ©s en chiffon d'essuyage pour les industries, 29 % vont ĂȘtre recyclĂ©s en matiĂšre premiĂšre un isolateur thermique et acoustique Ă  base de fibres de jeans, le MĂ©tisse, une partie est aussi utilisĂ©e dans la production de granulĂ©s destinĂ©s au chauffage. Le Relais Bretagne compte 150 salariĂ©s dont 55 personnes sont embauchĂ©s en contrat de rĂ©insertion professionnelle. Le Relais crĂ©e plus d'un emploi par semaine depuis 1984. Le profit des ventes est attribuĂ© Ă  la crĂ©ation d'emplois en faveur de chĂŽmeurs de longue durĂ©e ou de rĂ©insertion difficile. Le Relais Bretagne compte 6 magasins de vĂȘtements d'occasions sur son secteur Ding Fring VitrĂ© 2 Rue du Fougeray 35500 VitrĂ© 02-99-75-23-39 Ding Fring Rennes 55 Bd de la tour d'auvergne 35000 Rennes 02-23-45-49-65 Ding Fring Laval 24 Rue Saint MĂ©laine 53000 Laval 02-43-59-89-55 Ding Fring Saint Malo Centre commercial La DĂ©couverte 35400 Saint Malo 02-99-81-36-49 Ding Fring St GrĂ©goire 2 Rue des petits champs 35760 Saint GrĂ©goire 02-23-21-56-94 Ding Fring Chantepie Zone des Logettes 4 rue du Vieux Jardin 35135 Chantepie 02-99-77-41-24 Horaires de 9h30 Ă  19 h en Fring des fringues pas chĂšres et des achats solidaires. Adeptes du shopping, hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, venez dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir les friperies solidaires Ding Fring. Des prix soldĂ©s toute l'annĂ©e, des vĂȘtements de marque Ă  bas prix, vintage, rĂ©tro, streetwear, mais aussi costumes, tailleurs. Il y en a pour tous les goĂ»ts, tous les Ăąges et tous les budgets, surtout les plus petits! Nos Ă©quipes vous proposent une diversitĂ© de produits, classĂ©s par catĂ©gorie, par taille et par couleur. Un large choix de vĂȘtements s'offre Ă  vous grĂące au rĂ©approvisionnement quotidien de nouveaux articles. Venez nous rendre visite pour tout besoin de vĂȘtements d'enfants, hommes ou femmes, de chaussures, de lingerie, de linge de maison, de vĂȘtements de sports, d accessoires, de sacs Ă  main, de maillots de bain, de veste et manteaux...
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Autrement dit, il s'agit d'un oxymore, moins conçu pour nous faire rĂȘver — comme lorsque les poĂštes utilise cette figure de rhĂ©torique — que pour nous mystifier. Officiellement, le dĂ©veloppement durable ou non se jusÂŹ tifierait selon l'ONU par la volontĂ© d'Ă©radiquer la pauvretĂ©. Qu'en est-il de cette "Ă©radication" depuis 20 ans ? Officiellement, depuis Johannesburg, en 2002, Le dĂ©veloppement duÂŹ rable est dĂ©fini comme un dĂ©veloppement "Ă©conomiquement efficace, Ă©cologiquement soutenable, socialement Ă©quitable, dĂ©mocratiquement fondĂ©, gĂ©opolitiquement acceptable, culturellement diversifiĂ©", bref le merle blanc. Pour les organisateurs, la mise en avant du bien-ĂȘtre social et de la question de la pauvretĂ© servait Ă  liquider pratiquement tous les engagements de Rio. Bien Ă©videmment, l'Ă©radication de la pauvretĂ© n'a pas Ă©tĂ© prise plus au sĂ©rieux que les engagements antĂ©rieurs sur l'enviÂŹ ronnement. La croyance en la nĂ©cessitĂ© de la croissance pour rĂ©soudre le problĂšme de la pauvretĂ© reste un dogme. C'est le rĂ©sultat de la colonisation de l’imaginaire par les mythes de la croissance et de l’économicisation du monde. MĂȘme le pape et l’église catholique y participent. Ainsi dans l’Encyclique Caritas in veritate "Il est vrai que le dĂ©veloppement a Ă©tĂ© et continue d’ĂȘtre un facteur positif qui a sorti de la misĂšre des milliards de personnes" Affirmation superficielle et decontextualisĂ©e reprise probablement de son "expert", le professeur Stefano Zamagni ! Dans une interview publiĂ©e dans la revue Un Mondo possibile 1 celui-ci aprĂšs avoir Ă©voquĂ© P incroyable croissance des pays Ă©mergents dĂ©clare "MĂȘme en tenant compte de la croissance de la population, on peut dire que le pourcentage des pauvres absolus est passĂ© de 62 % en 1978 Ă  29 % en 1998". Je ne sais pas oĂč ce cher collĂšgue a trouvĂ© ces chiffres. En toute charitĂ© chrĂ©tienne, il aurait Ă©tĂ© plus intĂ©ressant de retenir qu’en sepÂŹ tembre 2008, le directeur gĂ©nĂ©ral de la FAO, Jacques Diouf, annonçait que le nombre d’affamĂ©s chroniques Ă©tait passĂ© de 848 millions pour la pĂ©riode 2003-2005 Ă  923 millions Ă  la fin de 2007. Stefano Zamagni ne devrait pas avoir oubliĂ© le thĂ©orĂšme de Trilussa. Quand on passe d’une production de 2 poulets pour 2 habitants qui en WNoiS 4e L/\ iA6ÂŁeC6 rteTses fonci Ăšre» en uxffTĂŻoH j'eHA LouĂ© uh jeu* B&Gcroe cuHnĂȘ Ăźboit hw >4 Tfeo Üi/e K 3u &OUU5T AÜIOUOU ' i EeAcĂŻ&Æs ĂŻ>ÂŁoM i ^c'esioooi \/Wew&ue38 ^ / yMfeiSfiĂźoH SjZÉijOrtBKoH DfĂŽTfcaf6SÂŁeuRÂŁ> BecRĂŒiĂ©S SUE. * le feQH CoiH " Ê ĂŒueiOOUÎ! ?AÇ£Z ĂŒHÂŁ AWOHC&SOK. * ri Coin" fĂŻ>uÂŁ rtooĂźs'ĂŻfoxiuefc LH TfeĂ»FjÊ HVÏfe?/ JJ HÊUf OO 3 ? J y " V iVAOi ĂŒton ogis en 200 dote* r du numĂ©ro ^J^d^Passager Vivre avec ^ouvrage, nousi en cm au pnx de 50 € la semaine sr deux week-end, co Vissimo AG de Silence Samedi Ifi juin L'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de l'association Silence se tiendra le 16 juin dans nos locaux. De lOh Ă  11 h30, nous discuterons de la ligne Ă©ditoriale puis de 11 h30 Ă  12h30, nous ferons les bilans de l'annĂ©e 2011. AprĂšs un repas partagĂ©, nous discuterons des perspectives d'avenir concernant la revue et les activitĂ©s qui s'y greffent groupes locaux, Ă©ditions, liens avec d'autres rĂ©seaux..., les conditions de travail et le renouvellement de notre conseil d'administration. L'AG est ouverte Ă  tous, mais seules les adhĂ©rentes peuvent voter. S'inscrire si possible avant au 04 78 39 55 33. , *'faonnemenf par m/ernef enes t limitĂ© pour le S LrT net - Si ''intĂ©rĂȘt Pratique pou r ceux an^ nç ^ ls ’ c ' e st fort " er de 'Ă©tranger ‱ /elv Jf " nf s ' ab °n- change automatĂźq^el^ent. produisent chacun un Ă  quatre produits par un seul, la moyenne passe de 1 Ă  2, mais la moitiĂ© de la population se trouve appauvrie. Ainsi, en Chine, la croissance est aussi catastrophique que celle des dĂ©buts du capitalisme industriel en Grande Bretagne. Des centaines de millions de paysans sont chassĂ©s de leurs terres et viennent s’entasser dans des conditions de misĂšre et d’insalubritĂ© inimaginables dans les pĂ©riphĂ©ries des villes hyperpolluĂ©es. DĂ©croissance, transition, relocalisation, quelles sont les pistes qui semblent les plus fructueuses face Ă  la logique du capitalisme vert qui se cache derriĂšre le dĂ©veloppement durable ? Il ne s'agit pas de trois pistes diffĂ©rentes. La dĂ©croissance, en tant que projet de construction alternative Ă  la sociĂ©tĂ© de croissance, suppose une vĂ©ritable rĂ©volution culturelle, et donc aussi un changement des rapports de production et de distribution. Elle repose entre autres sur la relocalisation, mais aussi sur la rĂ©duction de l'empreinte Ă©cologique, la rĂ©duction des horaires de travail, etc. Elle suppose une transition pour passer de la situation actuelle Ă  l'objectif d'une sociĂ©tĂ© d'abondance fruÂŹ gale. Le projet des villes en transition visant Ă  renforcer la rĂ©silience par un plan de descente Ă©nergĂ©tique et un dĂ©veloppement de l'autonomie locale s'inscrit parfaitement dans la vision de la dĂ©croissance, mĂȘme s'il n'est pas sĂ»r que cela suffise Ă  renverser le pouvoir de l'oligarchie transnationale... So W\ Ă©dito/dossier du mois Ces croyances ui nous dominent 4 Ă  15 Tour Ă  vĂ©lo Ecotopia, pĂ©daler vers la dĂ©croissance Alice O'Rourke et Joao Taborda NuclĂ©aire et Françafrique Tout au bout des prises Ă©lectriques Entretiens avec RaphaĂ«l Gmnvauc[ 26 1 CitĂ© par Stiegler Bernard, Économie de Vhy per matĂ©riel et psychopouvoir, EnÂŹ tretiens avec Philippe Petit et Vincent Bontemps. Mille et une nuits, 2008. p. 15. Alternatives Une ferme de recherche et de dĂ©monstration Ă©cologique Bastien Yverneau les SOW/fcUArtiSTfcTfetSoK Pie. Alternatives en Yvelines et Hauts-de-Seine JferJfe'Z, rJo\XS \JOiie. US lf tV 15 jUirO / Vous pouvez venir discuter avec nous lors des expĂ©ditions de la revue. Cela se passe un jeudi de 15 h Ă  20 h 30 et c'est suivi par un repas pris ensemble offert par Silence. Cela se poursuit le vendredi Ă  partir de 9 h 30 et le repas de midi vous est offert. Le nouveau numĂ©ro vous est aussi offert. Prochaines expĂ©ditions 14 et 15 juin, 23 et 24 aoĂ»t, 20 et 21 septembre... kovĂ ĂŻsl ppsSSÉye. i Les prochaines rĂ©unions du comitĂ© de rĂ©daction se tiendront Ă  9 h 30 les samedis 23 juin pour le n° de septembre, 1 er septembre pour le n° d'ocÂŹ tobre, 3 octobre pour le n° de novembre... Vous pouvez proposer des arÂŹ ticles Ă  ce comitĂ© de rĂ©daction jusqu'au mercredi qui le prĂ©cĂšde, avant 16 h. Vous pouvez proposer des informations destinĂ©es aux pages brĂšves jusqu'au mercredi qui le suit, avant 12 h. N'oubliez pas d'indiquer des coordonnĂ©esde prĂ©fĂ©rence avec une adresse postale et pas de numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone portable. de Jacques Ellul Marie-Pierre Najman Fumeurs, un milliard de morts au 21 e siĂšcle ? Guillaume Gamblin 32 L'uranium est dans le prĂ© JBGG 40' V* LAi -. +16 pages de prĂ©sentation de l'AlterTour 2012 13 Alternatives 19 Environnement 14 Fukushima 20 Un refus total 14 NuclĂ©aire Dominique Lalanne 15 Énergie 20 Paix 16 Vous avez dit mixitĂ© ? 20 SociĂ©tĂ© LĂ©o Sauvage 21 Habitat 16 Femmes, Hommes, etc. 21 Annonces 17 Politique 22 Agenda 18 SantĂ© 33 Courrier 18 Climat 34 Livres Les infos contenues dans ce numĂ©ro ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©es le 25 avril 2012. Silence n°402 juin 2012 3 fcdiTD^i/\ Tu crois ? E tonnant ce double sens ! Je crois dans le sens "je pense que" et pas forcĂ©ment de maniĂšre raisonnĂ©e et je croĂźs dans le sens de la croissance illimitĂ©e pour la plupart de nos Ă©conomistes fussent-ils atterrĂ©s 11 ’. Pour qui s'intĂ©resse Ă  la question des limites de la planĂšte, la confusion entre les deux est assez Ă©vidente que la croissance puisse ĂȘtre illimitĂ©e est bien une croyance. Et ce n'est pas la seule... Il suffit d'Ă©couter autour de nous, le nombre de phrases que nous commençons par "je crois que...". Car Ă©videmment, entre connaissance et croyance, la distinction est souvent tĂ©nue. Si avant Tchernobyl, on pouvait croire qu'une centrale nuclĂ©aire peut exploser, c'est maintenant une Ă©vidence. Si avant de faire le tour de la Terre, Magellan croyait qu'elle Ă©tait sphĂ©rique, aprĂšs c'est devenu une connaissance. Alors comment distinguer ce qui relĂšve de la croyance ou de la rĂ©alitĂ© ? Nous avons choisi de rĂ©aliser ce dossier en lien avec l'un des thĂšmes du festival RĂ©sistances qui se tient Ă  Foix, ce mois de juillet 12 ’, et dans lequel la revue Silence va fĂȘter ses trente ans notamment en y organisant un dĂ©bat sur "la fabrique des croyances". Nous avons choisi de prĂ©senter trois exemples de croyances, fortement ancrĂ©es dans nos sociĂ©tĂ©s pour ouvrir un dĂ©bat loin d'ĂȘtre facile... et quelques pistes pour en sortir. Car si depuis trente ans, nous publions cette revue, c'est bien parce que nous "croyons" que l'Ă©change des idĂ©es accroĂźt la force de nos choix politiques... Francis Vergier 1 Le 27 octobre 2011, des Ă©conomistes atterrĂ©s ont publiĂ© un manifeste critiquant la maniĂšre dont est enseiÂŹ gnĂ©e leur spĂ©cialitĂ©... mais toujours en prĂŽnant la relance de la croissance. 2 Du 6 au 14 juillet. JournĂ©e anniversaire de Silence, le 13 juillet. Voir Nos croyances et leur fabrication _5 Marie-Pierre Najman O C’est un jouet pour les filles ! Ou comment se construisent et se dĂ©construisent les croyances du genre _6 Mona Zegai 0 Les sciences vont nous sauver ! _8 Natacha Gondran w II nous faut un chef ! Du rĂŽle des croyances dans les tentatives Q d'organisation horizontale _10 Mathieu Brier Réévaluer nos croyances ? 12 Marie-Pierre Najman Photo de couverture © Delphimages / Fotolia 31027241 y-.,** * * *..*ÂŁ t f 'U jf. , ,V v sont’le fait de ConsidĂ©rer une choĂ e comme Les "croyances vraie, vraisemblable ĂŽĂŒ possible' 1 *. Elles sont la partie consciente de la masse des habitudes qui nous animent. Quelles sont les Ă©tapes de leur ""fabrication" ? NFANT, ON HÉRITE DES HABITUDES DONC DES CROYANCES DE SON MILIEU ET, EN DEVE- nant adulte, on intĂšgre souvent d’autres influences. Qui dit habitudes suppose inactivitĂ© intellectuelle "ça roule, ça va sans dire... ". Mettre en mots, dire "je crois que" ou "je pense que" est la premiĂšre Ă©tape active vers une justification. Mais on peut refuser de douter de ce qu’on rend conscient, le dĂ©crĂ©ter objet de foi, religieuse ou pas "tu ne me feras pas revenir lĂ -dessus, c’est du bon sens, c’est Ă©vident..." Si certaines de ces certitudes s’imposent Ă  nous en raison d’alĂ©as biographiques, beaucoup ont une dimension plus collective "une vraie femme est coquette, la science va nous sauver, on n’y arrivera pas sans chef... " Ces croyances partagĂ©es sont la mise en mots d’habitudes sociales, avec pour enjeu l’ordre dominant. Jeu d'influence et institutions On peut penser que c’est l'accumulation d'un grand nombre d'imitations individuelles qui rĂ©ussit Ă  "fabriquer" une habitude nouvelle, ou la synergie de beaucoup de convictions personnelles qui "fabrique" une croyance inĂ©dite. Mais ce preÂŹ mier stade d’influence mutuelle, oĂč se confronteÂŹ raient expĂ©riences, argumentation et maniĂšres d’ĂȘtre, est une utopie. Car nous naissons dans un monde d’habitudes et de croyances dĂ©jĂ  lĂ , dont certaines instituĂ©es. Une croyance est une "instituÂŹ tion" quand elle s'incarne dans des bĂątiments, des objets, des mĂ©tiers, des mĂ©dias, des gestes et des discours etc. qui canalisent nos comportements, avec une Ă©vidence "naturelle" difficile Ă  rediscuter. Nombre de "nouvelles croyances" vont s’appuyer sur la force de grands ensembles institutionnels Eglise, Ecole, Etat.... Croyances dominantes, croyances des dominants Comme notre sociĂ©tĂ© est hiĂ©rarchisĂ©e, ce sont les croyances qui servent les dominants qui s’insÂŹ titutionnalisent le plus facilement. Par effet boule de neige, un grand nombre de consentements nouÂŹ veaux est rapidement obtenu en s'appuyant sur les croyances dĂ©jĂ  dominantes, sur des "experts" et sur 1’"autoritĂ©" le "chef", la hiĂ©rarchie lĂ©gitime une institution redoutable partout matĂ©rialisĂ©e. Toutes les dominations sexisme, racisme, scienÂŹ tisme, Ă©litisme... peuvent ĂȘtre mutuellement instrumentalisĂ©es. De plus, certaines enquĂȘtes et sondages d’"opinion" sont trĂšs mĂ©diatisĂ©s pour esquiver le dĂ©bat social conflictuel, le dominer ou le dĂ©voyer pas de doute, "il nous faut des frontiĂšres !"... Et si autrefois le conformisme Ă©tait plutĂŽt disciplinaire faire son devoir, ĂȘtre dĂ©fĂ©rent envers les autoritĂ©s, aujourd'hui, "il faut bouger", ĂȘtre Ă  l’affĂ»t des nouveautĂ©s, des "opportunitĂ©s". Les grands mĂ©dias de plus en plus internet nous disent "Ă  quoi il faut penser" avec une rotation rapide, et plus seulement "ce qu'il faut penser". MalgrĂ© tout, il arrive qu’émerge un questionÂŹ nement Ă  grande Ă©chelle de telle ou telle de nos croyances au "progrĂšs", Ă  "l’éternel fĂ©minin", Ă  la nĂ©cessitĂ© des "chefs", etc. Une partie de la mouÂŹ vance Ă©cologiste prend Ă  cƓur ces dĂ©bats et partiÂŹ cipe Ă  l’expĂ©rimentation d’alternatives... Marie-Pierre Najman A La foi collective fut le moteur de la construction des cathĂ©drales sur plusieurs gĂ©nĂ©rations. 1 Le Petit Robert 2 Exemple de la christianisation primitive tout grand nombre a commencĂ© petit... "Ne doutez jamais du fait qu'un petit nombre de gens rĂ©flĂ©chis et engagĂ©s peuvent changer le monde. En vĂ©ritĂ©, c'est la seule chose que l'on a jamais faite" attribuĂ© Ă  l'anthropologue Margaret Mead. 3 Des exemples rĂ©cents dans Serge Halimi et Dominique Vidal, L’opinion, ça se travaille. Les mĂ©dias et les "guerres justes" Kosovo, Afghanistan, Irak, Ă©d. Agone, 2006 4 Voir le dossier "Internet, l’envers de la Toile", dans Silence n° 390 Silence n°402 juin 2012 5 0=s terre, 11 au 15 juin. Stage de formation tout public. Le Gabion, domaine du Pont-Neuf, route de Saint-AndrĂ©, 05200 Embrun, tel. 92 43 89 66, . ~ Besançon film-dĂ©bat avec le j groupe local de Silence, Ă  20h, au * cafĂ© Marulaz, place Marulaz, puis chaque mois, le 2e lundi. Ce mois-ci, dĂ©bat auÂŹ tour du film "Uranium, hĂ©ritage empoisonnĂ©. Niger et Gabon". Groupe local de Silence, MarÂŹ tine Lionnet, La Croix-de-Pierre, 70130 La Ver- notte, tel. 03 84 78 01 19. . ^Jura Silence, on cause, SL â–Œ 2 e mardi de chaque mois ^ * de 19h Ă  20h30, collation- dĂ©bat Ă  IAgence Quoi de neuf ? 24-25 quai Thurel Ă  Lons-le-Saunier, dĂ©bat autour du thĂšme de la revue Silence du mois, chacun-e est invitĂ©-e Ă  apporter quelque chose Ă  partager, si possible "fait maison, bio et local". Contact dela- tel. 06 8216 08 87. 9 Paris 11 e Chroniques mauves, Ă  19 h, lancement de la BD en prĂ©sence des auteures et illustratrices, Ă  la librairie Violette & co, 102, rue de Charonne, 75011 Paris, tel. 0143 7216 07, _ i Caen, rĂ©union sur la transition, chaque 2 e L - LJ - i jeudi du mois 20h, au cafĂ© le Niouzz, 15, boulevard Leroy, 14000 Caen. RĂ©union du groupe "Caen en tranÂŹ sition". Contact caenentransition http//fr. wiserearth. org/group/caenentransition. . ~Lyon expĂ©dition de Silence. 14 et J 15 juin. Jeudi Ă  partir de 15h, repas bio * et vĂ©gĂ©tarien offert Ă  20h30. Vendredi Ă  partir de 9h30, repas de midi offert. 9 AriĂšge trouble et Ă©quilibre aliÂŹ mentaire, de 9h30 Ă  11 h30 Ă  Pamiers, rencontre avec Mireille Becchio du ré seau Addictions Val-de-Marne. Association VoÂŹ lontĂ© de femmes en AriĂšge, 17, me des Carmes, 09100 Pamiers, tĂ©l. 0561 6751 72. Hauts-de-Seine Les Amoureux ^ft^au ban public, Ă  20h, Ă  la Maison de la vie associative, 28, rue Victor-Hugo, Ă  Malakoff M°Malakoff-Plateau-de-Vanves. Projection du film suivi d'un dĂ©bat avec Nicolas Ferran. SoirĂ©e organisĂ©e parla Ligue des droits de l'Homme, RESF et Attac92. http//ldh92sud. Paris 1 er Cercle de si- ^K^lence, de 18h30 Ă  19h30 et chaque 3 e vendredi du mois, place du Palais-Royal M° Palais-Royal, devant le Conseil constitutionnel, pour protester contre les lois, dĂ©crets, circuÂŹ laires pris contre les Ă©trangers, tionsansfrontieres. org. SaĂŽne-et-Loire 6 e Ă©co- festival de Charde- noux, 16 et 17 juin avec dĂ©couverte du domaine de Terre du Ciel, village des initiatives, dĂ©couvertes des plantes sauvages, spectacles, ateliers dĂ©couÂŹ vertes Corps et Ames, cuisine vĂ©gĂ©tarienne, maiÂŹ son des enfants. Terre du Ciel, 30, me de Charde- noux, 71500 Bruailles, © SaĂŽne-et-Loire jardiner en bio- dynamie, 16 et 17 juin au Domaine de Saint-Laurent Cluny, stage de forÂŹ mation pour les particuliers. Mouvement de l'Agriculture Bio-Dynamique, 5, place de la Gare, 68000 Colmar, tĂ©l. 03 89 24 36 41, Charente-Maritime Prairial 2012, 16 et 17 juin, parc Jean-MacĂ© Ă  AytrĂ©, 38 e foire Ă©cologique. Ville d'AytrĂ©, BPI02, 17442 AytrĂ© cedex, tĂ©l. 05 46 30 19 03, cultureaccueil k Savoie plantes mĂ©dicinales, Ă  —Saint-Pierre-de-Genebroz, prĂšs de Les Echelles. Venez dĂ©couvrir un art de vivre en harmonie avec la nature. Stage aniÂŹ mĂ© par Annie Dijoud et Christine Muscat. Annie- Dijoud-Richel, 21, village de Bande, 73360 Saint-Pierre-de-Genebroz, tĂ©l. 04 793654 98, jacquesrichelyahoo. fr. Deux-SĂšvres prendre soin de son corps, la trousse de l'Ă©tĂ©, Ă  Couette et potager d'antan, Coubor- tiges, Ă  Pouffonds. Fabrication d'un savon exfoÂŹ liant, d'un lait aprĂšs solaire, d'un baume apaiÂŹ sant "piqĂ»res et irritations". Ateliers de la simplicitĂ©, centre socio-culturel, 8, place RenĂ©- Groussard, 79500 Melle, tĂ©l. 05 49 07 79 68, © IsĂšre jardiner sans se ruiner, 16 et 17 juin, Ă  Mens, au Centre Terre ViÂŹ vante, apprendre Ă  rĂ©cupĂ©rer, multiÂŹ plier, conserver... Terre Vivante, domaine de Raud, 38710 Mens, tĂ©l. 04 76 34 80 80, www. © Aude les insectes au jardin, 16 et 17 juin Ă  Saint-Jean-de-Paracol, tout public mieux les connaĂźtre, leur rĂŽle, favoriser leur prĂ©sence. L’ortie, tĂ©l. 04 68 2036 09. Paris 19 e festival Belleville ciÂŹ toyenne, festival urbain pluridiscipliÂŹ naire ayant pour objectif d'investir l'esÂŹ pace public en proposant une programmation audacieuse nĂ©e de l'implication des associaÂŹ tions et artistes du quartier. . A partir de 13h, ateliers d’écriture, de photo, vidĂ©o, expression, jeux,... 15h, amphitéùtre En sortir de la compaÂŹ gnie Daja suivi d’une discussion avec GĂ©rard Noiriel sur le thĂšme de la prĂ©caritĂ© et de l’esÂŹ pace public. 17h slam. 19h Le massacre des italiens par la compagnie Daja. Haut du parc de Belleville BelvĂ©dĂšre et agora, cĂŽtĂ© rue Piat, Paris 20 e . CinĂ©ma Politica Paris, 14, boulevard de la Villette, 75019 Paris, tĂ©l. 06 86 63 16 48, K i Aveyron festival les chantiers de l'utopie, 16 et 17 juin, parc de_Vabre, LJ ” LJ Ă  Onet-le-ChĂąteau prĂšs de Rodez, organisĂ© par 40 associations locales. Transition Ă©nergĂ©tique, renouvelables, agriculture, sobrié tĂ© joyeuse, musique, cirque, land'art....EntrĂ©e libre. Association CanopĂ©e, Pour la sobriĂ©tĂ© Ă©nergĂ©tique et les Ă©nergies renouvelables de proximitĂ©, Vabre, 12850 Onet-le-ChĂąteau, http// festival, leschantiersdelutopie. org. Loire fĂȘte de l'oiseau, Ă  la Croix de Chaubouret, Le Bessat, environneÂŹ ment, agriculture biologique, biodiÂŹ versitĂ©, jardinage Ă©cologique, habitat, Ă©nergie, art, artisanat, santĂ© et bien-ĂȘtre... LPO Loire, Maison de la Nature, 4, me de la RichelandiĂšre, 42100 Saint-Etienne, tĂ©l. 04 77 41 46 90, Nord-Pas-de-Calais festival du sable et des Ă©rables, Ă  la dune au Lierre, Ă  Zuydcoote, festival placĂ© sous le signe de la poĂ©sie, convivialitĂ©, passion, Ă©changes et dĂ©couvertes de la nature, ateliers de jardinage et de compostage, prĂ©sentation des toitures vĂ©gĂ©talisĂ©es... CPIE Flandre mariÂŹ time, tĂ©l. 03 28 26 86 76. Saint-Etienne Faire face Ă  l’agressivitĂ©, 18 et 19 juin 2012. FormaÂŹ tion construite Ă  partir des quesÂŹ tions et des situations amenĂ©es par les staÂŹ giaires. Exercices, rĂ©flexions et apports thĂ©oriques. Ifman RhĂŽne-Loire, 20 me de /AnÂŹ cienne- Gare, 69200 VĂ©nissieux, tĂ©l. 09 71 33 35 48, 9 Paris 11 e le test de fé minitĂ©, Ă  19 h, rencontre avec AnaĂŻs Bohuon, pour la sortie de son essai "Le test de fĂ©minitĂ© dans les compĂ©titions sportives. Une histoire classĂ©e X", Ă  la librairie Violette & co, 102, rue de Charonne, 75011 Paris, tĂ©l. 01 43 721607, K Toulouse crĂ©er se! cosmĂ©tiques natu- rels, Ă  19h, atelier praÂŹ tique, inscription nĂ©cessaire au 05 61 34 25 21. Bleue Comme Une Orange, 36, rue Bernard-MulĂ©, 31400 Toulouse, v i / Alsace / Allemagne 0 tour de Fessenheim Ă  » vĂ©lo, 22 au 24 juin, proÂŹ menade cĂŽtĂ© français et cĂŽtĂ© alleÂŹ mand pour visiter des installations Emmendin- gen micro centrale hydraulique, Forscheim Installation de production de biogaz, Wyhl et ses nombreuses installations, Breisach le lycĂ©e et son toit solaire, Vogelgruen centrale hydrauÂŹ lique, Colmar stade nautique et son bassin exÂŹ tĂ©rieur chauffĂ© par accumulateurs solaires, Pfaffenheim cave Ă  vin Frick avec courant soÂŹ laire & chauffage bois, Bergholtz bĂątiments basse Ă©nergie Ă©cole et mairie. Le circuit se fait, tout ou partie, selon l'envie de chacun, avec une convergence sur Fessenheim le dimanche aprĂšs-midi. Stop Fessenheim, 13, rue Berthe- Molly, 68000 Colmar, tĂ©l. 03 68 23 01 29, http//stopfessenheim. org. 9 Marche des fiertĂ©s LesÂŹ biennes, Bi, Gaie, Trans ThĂšme de l'annĂ©e "2012, l'Ă©galitĂ© n'attend pas". Auxerre 23 juin - Biarritz 16 juin - Bordeaux 9 juin - Caen 23 juin - Le Mans 7 juillet - Lille 2 juin - Lyon 16 juin - Marseille 7 juillet - Metz 2 juin - Montpellier 2 juin - Nancy 2 juin - Nantes 2 juin - Nice 16 juin - Paris 30 juin, Ă  14h, dĂ©part de la place du 18-Juin-1940 devant Montparnasse, arriÂŹ vĂ©e Ă  Bastille. - Rennes 9 juin - Strasbourg 16 juin - Toulouse 16 juin - Tours 26 mai IsĂšre rĂ©alisons nos cosmĂ©tiques maison, 23 et 24 juin, Ă  Mens, au Centre Terre Vivante, crĂ©ons nos crĂšmes de soin, shampoings et huile de massage. Terre Vivante, domaine de Raud, 38710 Mens, tĂ©l. 04 76 34 80 80, www. terre- Calvados fĂȘte de la bio, 23 et 24 juin Ă  Cricqueville-en-Auge, Ă  la ferme de Mathilde et Jean-Luc Gaugain, vilÂŹ lage d'exposants, dĂ©monstrations de pratiques en agriculture biologique, stands associatifs... GAB 14, ZAC, route de Caen, BP 62700 Bayeux cedex, tĂ©l. 02 31 51 66 37, Maine-et-Loire monnaies loÂŹ cales, 23 et 24 juin Ă  MĂ»rs-ErignĂ©. 5e rencontre nationale des porteurs de projet de monnaies complĂ©mentaires locales. k IsĂšre je dĂ©marre mon rucher fa- —milial, 23 et 24 juin, Ă  Mens, au LJ—LJ Centre Terre Vivante, une ou deux ruches dans un jardin, c'est possible, bases thĂ©oriques et gestes techniques indispensables. Terre Vivante, domaine de Raud, 38710 Mens, tĂ©l. 04 76 34 80 80, v i / Savoie construction d'une mai- f son basse Ă©nergie en pisĂ©, Ă  lOh, Ă  Saint-Jeoire-PrieurĂ© 135, chemin de la Genote. Murs porteurs et cloisons en terre du terrain, isolation extĂ©rieure en bottes de paille, poĂȘle de masse, chauffe-eau solaire, puits caÂŹ nadien, photopiles... Maison des Ă©nergies, 562, avenue du Grand-AriĂ©taz, BP 99499, 73094 ChambĂ©ry cedex 9, tĂ©l. 04 79 85 88 50, www. v i / Lot-et-Garonne poĂȘle de masse, f 23 et 24 juin, stage de construction d'un poĂȘle de masse de type Rocket- Stove. Lino Chiaradia, Couterot, 47430 Le Mas- d'Agenais, tĂ©l. 05 53 20 03 84 HR. RĂ©ponÂŹ deur. Montreuil foire Ă  l'autogestion, 23 et 24 juin Ă  la Maison de l'Arbre / La parole errante, 9, rue François-De- bergue M°Croix-de-Chavaux. PrĂ©sentation de coopĂ©ratives Ambiance Bois, La conquĂȘte du pain, Inventerre, Bulles de vie, La RĂŽtisserie, Le Ravin Bleu, Expression 11, Imprimerie 34, La Parole errante, Epicerie indĂ©pendante, Arde- laine..., de structures syndicales, d'associaÂŹ tions Ă©ditions Syllepse, FRAP, Relocalisons, Pico y Pala, Commune libre d'Aligre, cafĂ© La Milonga..., de structures politiques Alternative libertaire, Alternatifs, FĂ©dĂ©ration anarchiste, FASE, Parti pour la dĂ©croissance, Objecteurs de croissance, Scalp, Chiche..., Lille jeux coopĂ©ratifs, Ă  20h, Ă  la MRES, 23, rue Gosselet, dĂ©couvrez des jeux avec vos amis, votre famille, vos collĂšgues. Apportez votre bonne humeur, de quoi boire et manger. C'est gratuit. Le Pas de CĂŽtĂ©, tĂ©l. 03 20 52 18 48, contactlepasde- 9 Paris 11 e Zanale Mumo- li, Ă  19 h, rencontre avec la photographe sud-afriÂŹ caine, en partenariat avec l'associaÂŹ tion Les DĂ©gommeuses, Ă  la librairie Violette & co, 102, me de Charonne, 75011 Paris, tĂ©l. 01 43 7216 07, Ç AriĂšge gĂ©rer son bud- Of\a PeViVe p*Lopo SiViDrO tzkktz\s Je proposerais carrĂ©ment d'organiser tous les ans une journĂ©e en hommage aux responsables disparus. En effet, si on regarde ce qui s'est passĂ© au Japon, on peut constater que plein de responsables ont disparu. Plus moyen de savoir qui a dĂ©cidĂ© d'implanter la centrale nuclĂ©aire Ă  tel endroit. Plus moyen de savoir qui a dĂ©crĂ©tĂ© qu'il ne fallait pas protĂ©ger la centrale contre les tsunamis. Des responsables politiques et autres Japonais passent plus de temps Ă  essayer d'effacer leurs noms des dossiers nuclĂ©aires qu'Ă  gĂ©rer la crise. Tous les responsables d'Areva ont disparu du site tout de suite aprĂšs ou juste avant la catastrophe. Idem pour le directeur de la centrale. Chez nous ce n'est pas beaucoup mieux AZF, 11 ans plus tard, toujours pas moyen de savoir qui Ă©tait responsable de la procĂ©dure d'embauche qui fait que le sous-traitant du sous- traitant payĂ© au lance-pierre n'est pas au courant des procĂ©dures de sĂ©curitĂ© de l'entreprise ? ... Tchernobyl, Bhopal, Seveso, qui faisait quoi ? MystĂšre ? Quant aux responsables des dĂ©gĂąts du capitalisme sauvage et de la croissance Ă  tout prix, ils se cachent derriĂšre un anonymat, par modestie sans doute. Les actionnaires et promoteurs des OGM ne s'appellent pas Monsanto ou BASF. Ils s'appellent Ernest Antoine, Dupond, John, Bernard, Bill, et autres Laurence Paricilasortie. Mais allez savoir pourquoi ils agissent au nom d'une sociĂ©tĂ© anonyme. Non, franchement, trop de modestie tue l'humain. Sortons-les de l'ombre. Une journĂ©e par an consacrĂ©e Ă  ces courageux responsables anonymes ne me semble donc pas inutile, afin que la population leur rende un hommage bien mĂ©ritĂ©. L'idĂ©al serait un monument ou une stĂšle dans chaque village, oĂč leurs noms et leurs fonctions seraient gravĂ©s dans le marbre afin que nul ne les oublie. ... Ce serait bien, non ? Roger Hubert PyrĂ©nĂ©es-Orientales U vA-SiO^J Je vous Ă©cris aprĂšs une courte conversaÂŹ tion tĂ©lĂ©phonique avec Michel Bernard. ... Ce qui m'attriste, c'est que dans votre trĂšs forte volontĂ© de promouvoir la sortir du nuclĂ©aire et de lutter contre le changement climatique, vous vous ĂȘtes mis des ƓillĂšres qui vous empĂȘchent d'aller chercher du cĂŽtĂ© d'autres "alternatives". ... Je ne vous parle pas de moteur Ă  eau, Ă  hydrogĂšne, Ă  Ă©nergie libre... mais d'une Ă©nergie nuclĂ©aire nouvelle ... la fusion froide. ... Pour obtenir celle-ci on a projetĂ© deux noyaux de deutĂ©rium isotope de l'hydrogĂšne constituĂ© chacun d'un proton et d'un neutron. Cela forme de I'hĂ©lium4, une rĂ©action qui fournit 20 millions de fois plus d'Ă©nergie que ce que l'on obtiendrait avec la mĂȘme quantitĂ© de matiĂšre par rĂ©action chimique. Il s'agit de la rĂ©action qui a lieu au cƓur du soleil. ... ThĂ©oriquement cela ne peut pas marcher... sauf Ă  concevoir des instalÂŹ lations gigantesques comme Iter .... Pourtant cette expĂ©rience a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e Ă  tempĂ©rature ambiante .... Damien Laurent DrĂŽme Silence ce que l'on veut reproduire dans Iter, c'est bien ce qui passe au niveau du Soleil une fusion trĂšs chaude. Or celui-ci envoie sur notre planĂšte plus de 5000 fois l'Ă©nergie dont nous avons besoin. PlutĂŽt que de disserter sur d'hypothĂ©tiques mĂ©thodes fusion froide dont nous 34 Silence n°402 juin 2012 ignorons les consĂ©quences, il serait plus simple, moins coĂ»teux, plus dĂ©mocratique de s'appuyer localement sur ce que nous offre le Soleil bois, vent, ensoleillement, cycle de l'eau... et surtout d'Ă©viter de consommer inutilement de l'Ă©nergie. j\A g LĂ  oĂč le patient se doit d'ĂȘtre un acteur de sa guĂ©rison, ou plus exactement le sujet de cette rĂ©volution qu'est la marche vers le mieux-ĂȘtre, la mĂ©decine s'Ă©chine Ă  le traiter comme un irresponsable majeur, Ă  l'emmailloter comme un nourrisson, Ă  le dĂ©sarmer de son expĂ©rience et de sa nĂ©cessaire rĂ©flexion. En d'autres mots, la mĂ©decine fait du malade un objet, un objet de guĂ©rison ou pire, objet de dĂ©pendances commerciales. Cela ne signifie pas que le patient doit se passer de la mĂ©decine, ni prendre trop Ă  la lĂ©gĂšre certains maux qui, rarement mais parfois, peuvent ĂȘtre bel et bien mortels. Cela signifie que s'il intĂšgre l'acte mĂ©dical, le patient doit le faire comme un moyen parmi d'autres d'aller Ă  la rencontre des solutions Ă  cette crise existentielle qu'on appelle maladie. Thierry Richard Essonne Nous avons Ă©galement reçu... La Marseillaise, HervĂ© Mestron, Ă©d. Chant d'Orties Saintry-sur-Seine, 2011, 46 p. 8 €. Un jeune de banlieue siffle la Marseillaise et proÂŹ voque un tollĂ© dans les mĂ©dias. Analyse romanÂŹ cĂ©e par la sƓur du siffleur et remise en question de notre sanglant hymne national. Guerre de mouvement et guerre de posiÂŹ tion. Antonio Gramsci. Textes choisis et prĂ©sentĂ©s par Razmig Keucheyan. La Fabrique Ă©ditions, 2012, 17 €. "Il faut empĂȘcher ce cerveau de penser" dĂ©claÂŹ rait le procureur fasciste qui condamna AntoÂŹ nio Gramsci en 1926. Razmig Keucheyan souÂŹ ligne la nouveautĂ© de la pensĂ©e intellectuelle dans les rapports de classe par le fondateur du ‱ Parti communiste italien. Les hommes des roseaux, Colette Gouvion, JosĂ© Nicolas, Ă©d. du Rouergue, 2012, 192 p. 33 €. La Camargue, c'est le riz, le sel, les taureaux... et aussi les roseaux. Des roseaux rĂ©coltĂ©s pour diffĂ©rents usages dont les sagneurs font leur mĂ©tier. Veau livre richement illustrĂ© sur un mĂ©- ‱ tier original. Animaux menacĂ©s en nombre, Dimitri Delmas, Ă©d. Actes Sud Junior, 2011, 56 p. 14 €. Pré sentĂ©s sous forme d'ombre ou de composition d'ombres, un tour des animaux en voie de disÂŹ parition dans le monde, en collaboration avec l'UlCN-France. Instructif. ‱ Mon premier livre de prĂ©sidente de la ‱ RĂ©publique, Bernard Chambaz et ZaĂŒ, Ă©d. Rue du Monde, 2012, 90 p. 15 €. Petit cours illustrĂ© d'Ă©ducation civique pour les plus jeunes. On a du mal Ă  imaginer qu'un enfant accroche Ă  un ‱ sujet aussi lointain pour lui. HomĂ©opathie Ă  la ferme, des Ă©leveurs raÂŹ content, prĂ©face de Jocelyne Porcher, Ă©d. Repas, 2011, 220 p. 16 €. Autour d'un vĂ©tĂ©rinaire hoÂŹ mĂ©opathe, le dĂ©veloppement d'une mĂ©decine douce pour les animaux. Le choix de faire parler chaque Ă©leveur Ă  partir de chaque thĂšme aborÂŹ dĂ© est malheureusement assez indigeste, tout comme la longue Ă©numĂ©ration des exemples de traitements choisis pour les troupeaux. American ecolo, les AmĂ©ricains et l'enviÂŹ ronnement, HĂ©lĂšne CriĂ©-Wiesner, Ă©d. Delachaux et NiestlĂ©, 2011, 212p. 16€. Recueil des chroniques parues dans Politis et Rue89 sur diffĂ©rentes praÂŹ tiques, rĂ©flexions, actions vis-Ă -vis de l'Ă©cologie aux Etats-Unis, grand pays sans beaucoup de grands mouvements d'ensemble. Moins & mieux, guide de consommation responsable, coordonnĂ© par Marie-NoĂ«lle Budini de l'association Action consommation, Ă©d. Penser la vie autrement, 2011, 160 + 176p. 12 €. Le livre se pré sente avec deux parties imprimĂ©es tĂȘte-bĂȘche. D'un cĂŽtĂ©, des informations pour se sensibiliser Ă  la consommation responsable, de l'autre un guide thĂ©matique qui prĂ©sente des centaines de contacts. En option, un guide complĂ©mentaire uniquement sur le Val d'Oise 54 p. 4 €. Fort inÂŹ tĂ©ressant si ce n'est que de faire l'entrĂ©e du choix par la consommation nous fait passer Ă  cĂŽtĂ© de nombreuses initiatives non-marchandisables. L'autre finance, existe-t-il des alternatives Ă  la banque capitaliste ? coordonnĂ© par Daniel Ba- chet et Philippe NaszĂ lyi, Ă©d. du Croquant, 2011, 324 p. 22 €. Le titre est un peu mensonger il s'agit d'un tour d'horizon des pratiques des banques coopĂ©ratives et mutualistes, de groupes de microcrĂ©dits et de la Nef, laquelle est bien une alternative aux magouilles bancaires, mais pas une alternative au capitalisme. Il manque cruelÂŹ lement les systĂšmes de monnaies complĂ©menÂŹ taires, les monnaies virtuelles... et les tentatives dĂ©marchandisation des Ă©changes trocs, don, prĂȘts sans intĂ©rĂȘts.... Si vous ne disposez pas d'une librairie indĂ©pendante prĂšs de chez vous, vous pouvez commander vos livres auprĂšs de Quilombo. Une partie de la somme est reversĂ©e Ă  Silence. Il suffit de remplir sur papier libre, vos coordonnĂ©es, les ouvrages que vous souhaitez vous procurer, d'inscrire le montant des livres notĂ©s sous les titres de chaque livre, de rajouter 10% du prix total pour les frais de port. RĂšglement par chĂšque Ă  l'ordre de Quilombo Projection. Renvoyez le tout Ă  Quilombo/ Silence, 23, rue Voltaire, 75011 Paris. DĂ©lai de livraison entre 10 et 15 jours. La subsistance de l'homme La place de l'Ă©conomie dans l'histoire et la sociĂ©tĂ© Karl Polanyi Ed. Flammarion 2011 - 420 Karl Polanyi, dont l'Ɠuvre est redĂ©couverte depuis quelques annĂ©es, est le chef de file du courant "substantiviste" en Ă©conomie, trĂšs critique du libĂ©ralisme Ă©conomique. Il est l'auteur de La grande transÂŹ formation. Le prĂ©sent ouvrage en est la suite posthume, parue en 1977, soit treize ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de Polanyi. Il n'est traduit en français qu'en 2011. On pourrait craindre d'avoir affaire Ă  des fonds de tiroir, il n'en est rien. Tout au contraire, la lecture de ce livre plutĂŽt bien construit se rĂ©vĂšle facile et enrichissante. L'auteur prend ses exemples dans l'hisÂŹ toire souvent antique Babylone, Egypte, GrĂšce, et Dahomey du dix-huitiĂšme siĂšcle, ou bien dans les Ă©crits anthropoloÂŹ giques Boas, Malinovski, Thurnwald. Il montre comment ces Ă©conomies diffĂšrent beaucoup de la nĂŽtre, et Ă  quel point le libĂ©ralisme Ă©conomique n'est qu'un avatar de l'Histoire. A lire. JML. Jardiniers du bitume CoordonnĂ© par Pascale DesmaziĂšres, Jean-Pierre Gras, Anne Kraft, Claudine Philippe, Roselyne Rollier Ed. Xerographes 2012 - 160 Ce livre richement illustrĂ©e regorge d'informations sur les jardins partagĂ©s parisiens ou proches. A partir d'une trentaine de sites, on nous fait dĂ©couvrir les diffé rentes dimensions culturelles, poĂ©tiques, artistiques, politiques, sociales... qui sont cultivĂ©s dans ces lieux. C'est souvent trĂšs petit, Paris oblige, la production est souÂŹ vent modeste, mais comme le dit Hawa "Si les plantes ne poussent pas, ce n'est pas grave, l'amitiĂ©, elle, pousse !". Ce devrait vous donner envie de semer vos propres graines... FV. Amap, avec ici la nature des dĂ©bats, des tĂ©moignages et des interrogations quand est-ce que l'on sort de la relation humaine pour retomber dans le piĂšge du dĂ©veloppeÂŹ ment Ă©conomique ? Du vĂ©cu et une grande richesse autour d'approches diffĂ©rentes. MB. Sarkozy, bilan de la casse Fondation Copernic Ed. Syllepse FĂ©vrier2012 - 200 p. - 7€ Jamais, sous la CinquiĂšme RĂ©publique, un prĂ©sident n'aura connu, du dĂ©but jusqu'au terme de son mandat, une telle Ă©roÂŹ sion de sa cote de popularitĂ©. En cause, essentiellement son style, ses mauvaises maniĂšres, sa morgue, son cynisme. Cet opuscule auquel soixante- quatre auteurs ont prĂȘtĂ© leur plume liste sous forme d'un abĂ©cĂ©daire de cent vingt- huit entrĂ©es l'ampleur des dĂ©gĂąts d'une politique "nĂ©olibĂ©rale et Iiberticide", sacÂŹ cageuse de tant d'existences. Alors que les allocations logement ont Ă©tĂ© rĂ©duites de 240 millions d'euros en 2011, Ă  la mĂȘme pĂ©riode, 14 400 privilĂ©giĂ©s ont reçu du TrĂ©sor 591 millions d'euros au titre du "bouclier fiscal". Chaque annĂ©e, les mulÂŹ tiples dĂ©rogations Ă  l'impĂŽt sur les socié tĂ©s coĂ»tent 66 milliards Ă  la collectivitĂ©, la fraude Ă  l'impĂŽt, 50 milliards. La pauvretĂ© touche 13,5 % de la population. Faute de moyens, 30 % de nos compatriotes ne se soignent plus. Le dĂ©cret du 29 mai 2008 avait rĂ©duit de 271 Ă  210 le nombre des conseils prud'hommaux, chargĂ©s d'examiÂŹ ner des contentieux qui croissent dans des proportions Ă©normes. RH. Les faiseuses d'histoires Que font les femmes Ă  la pensĂ©e ? Vinciane Despret, Isabelle Stengers Les empĂȘcheurs de penser en rond/ La dĂ©couverte 2011 - 206 p. -14€ Amap, histoire et expĂ©riences Annie Weidknnet Ed. LoubatiĂšres Portet-sur-Garonne 2011 - 186 € Dix ans aprĂšs le dĂ©but des Amap, ce livre fait un rapide retour historique d'abord sur la question agricole puis sur le dĂ©veloppement de ces assoÂŹ ciations paysans-mangeurs. Le dĂ©bat s'enrichit ensuite d'une multitude de questions qui se posent dans la mouvance Que font les femmes quand elles s'invitent dans "la procession des hommes cultivĂ©s", en sciences, en philosophie ou dans une autre discipline ? "Elles font des histoires", vont conclure V. Despret et I. Stengers. Toutes deux dialoguent d'abord pour pré ciser leur questionnement puis, dans une seconde partie pleine de vie, elles citent et commentent les tĂ©moignages de neuf intellectuelles. On dĂ©couvrira par exemple comment, en gĂ©nĂ©tique et en primatoloÂŹ gie, des femmes ont vĂ©ritablement pris au sĂ©rieux une exigence fondamentale du mĂ©tier de scientifique apprendre de son objet d'Ă©tude comment s'adresser Ă  lui. Mais l'ont-elles fait "en tant que femmes" ? Malheur Ă  celle qui Ă©tablit cette relation... Film L’hiver dernier John Shank 2012 - 103 mn Depuis l'enfance Johann vit sur les hauts plateaux superbes mais Ăąpres de l'Aubrac, entourĂ© de l'Ă©levage bovin de la ferme familiale. Il a repris la coopĂ©rative. Convaincu, Ă©nergique, amoureux de son environnement, il se bat pour maintenir l'activitĂ© agriÂŹ cole en proie Ă  une disparition programmĂ©e. John Shank par le choix des images, des paysages magnifiĂ©s, des tableaux des bĂȘtes et des hommes, nous fait ĂȘtre partie inté grante de cette vie et ressentir pleinement la vision de ce jeune qui poursuit son idĂ©al. Tout le ressenti des Ă©motions et des sensaÂŹ tions passe par l'image. Au bord de l'hiver la situation et l'Ă©quiÂŹ libre fragile se fissurent. Inexorablement sa conception traditionnelle du mĂ©tier entraĂźne la rupture de la solidaritĂ©. Son isolement, les difficultĂ©s financiĂšres, un incendie inexpliquĂ©, le repli sur soi... puis au cƓur d'une journĂ©e neigeuse, c'est la dĂ©cision du renoncement. C'est un film grave, subtil, Ă©mouvant, un grand film. CB BĂątir en bottes de paille RedĂ©couverte d'un ancien matĂ©riau de construction Heidi Snel et Malcom Saint Julian Bown Heidi Snel Ôkofilm Production 2004 - 43 mn. Ce film n'est pas un mode d'emploi pour bĂątir en paille. Il prĂ©sente plusieurs types de bĂątis, de l'abri de jardin au bĂątiment de 400m 2 Ă  Ă©tages, mĂ»rs porteurs ou ossaÂŹ ture bois ainsi que diffĂ©rentes techniques de construction. Il met en avant les avantages de l'utilisation de la paille, c'est un matĂ©riau sain, Ă©conomique en Ă©nergie de production, Ă©cologique, disponible en abondance et trĂšs efficace comme isolant, tout en indiquant comment la protĂ©ger du feu et de l'humiditĂ©. Ce film s'adresse aux PM. Silence n°402 juin 2012 35 Fukushima, rĂ©cit d'un dĂ©sastre MichaĂ«l Ferrier Ed. Gallimard 2012-264 € MĂŒfhaftJ Pi.'mM-r FukuĂŻhima Mcll fUfe 4r-*tifT L'HORREUR NUCLÉAIRE M QJ ichaĂ«l Ferrier enseigne la litté rature française Ă  Tokyo. AprĂšs l'annonce de l'explosion des rĂ©acÂŹ teurs nuclĂ©aires de Fukushima, il choisit de se rĂ©fugier un temps Ă  Kyoto puis revient Ă  Tokyo. LĂ , il participe Ă  la livraison de vivres dans la rĂ©gion sinistrĂ©e, l'occasion d'un voyage jusqu'aux limites de la zone interdite. De retour Ă  Tokyo, il explique ce qui a changĂ© quand on vit dans un monde oĂč il faut se mĂ©fier de la pluie radioactive et des aliments contaminĂ©s. Ecrit comme un vaste reportage pour les deux premiers tiers du livre, il conclut l'ouÂŹ vrage par une analyse percutante de ce qu'est le monde nuclĂ©aire en faisant un parallĂšle entre la demi-vie des Ă©lĂ©ments radioactifs et la demi-vie que vont avoir maintenant les Japonais. Riche en citations littĂ©raires, poĂ©sie, musique, tĂ©moignages, l'ouvrage d'une grande finesse d'Ă©criture, monte progressivement en puissance pour finaleÂŹ ment dĂ©noncer avec virulence le mensonge qui seul permet d'envisaÂŹ ger l'Ă©nergie nuclĂ©aire comme un progrĂšs. Remarquable. MB. Jacques Massacrier Ed. du Devin 2012 - 200 24,90 € Cet ouvrage Ă©crit et dessinĂ© Ă  la main est initialement sorti en 1973, en plein de la vague de retour Ă  la terre post-Mai 68. Il prĂ©sente des techniques simples pour ĂȘtre le plus autonome posÂŹ sible. Il est rééditĂ© Ă  un moment oĂč l'on conjugue crise Ă©conomique, relocaÂŹ lisation, dĂ©croissance et transition. C'est plein d'astuces de bricolage, de jardinage, de cuisine, de santĂ©... mĂȘme si certains domaines ont un peu vieilli l'habitat sain n'Ă©tait alors pas une prĂ©occupation, on ignorait les dangers de l'aluminium dans la cuisson.... Cela reste un agrĂ©able ouvrage Ă  garder sous le coude. MB. Un livre revigorant pour les femmes et quiconque se passionne pour la pensĂ©e. MPN Usurpations contre nature Ruth Stegassy Ed. Actes Sud 2012 - 336 p. - 23 € Depuis plus de dix ans, Ruth Stegassy reçoit dans son Ă©mission Terre Ă  Terre des acteurs internationaux de la lutte environnementale. De la dĂ©foÂŹ restation aux OGM en passant par le nuclĂ©aire et l'urbanisation, les interviews retranscrites dans ce volume tĂ©moignent d'une multitude de destructions, d'accaÂŹ parements et de paupĂ©risations de part et d'autre de la planĂšte. Chaque tĂ©moignage nous dĂ©voilant une grave atteinte, c'est conscients de notre responsabiÂŹ litĂ© et des possibles qui s'offrent Ă  nous que nous finissons la lecture de cette compilation explicite. J P. Les rĂ©alitĂ©s du commerce Ă©quitable l'exemple d'une plantation de Darjeeling Arnaud Kaba Ed. L'Harmattan 2011 - 184 € Etudiant en anthropologie, l'auteur a vĂ©cu deux ans sur une exploitation de thĂ© en Inde, une exploitation qui se prĂ©sente comme un Ă©co-vi I lage biodynamique produisant du thĂ© bio et Ă©quitable. La façade publicitaire est loin de la rĂ©alitĂ© ! Si le respect de la nature est rĂ©el, sur le 36 Silence n°402 juin 2012 plan social, on est loin d'une structure de coopĂ©ration on est dans le paternalisme pour ne pas parler de nĂ©ocolonialisme le parallĂšle avec Auroville est judicieux !. La hiĂ©rarchie des castes est Ă  peu prĂšs resÂŹ pectĂ©e, mĂȘme si quelques femmes ont un peu de pouvoir. La hiĂ©rarchie se retrouve dans les habitations le directeur vit dans une superbe maison, alors que les ouvriers vivent dans des maisons simples le plus souvent autoconstruites. Enfin, la strucÂŹ ture qui gĂšre la plus-value dĂ©gagĂ©e par le commerce Ă©quitable est prĂ©sidĂ©e par... le patron ! Quand l'auteur calcule ce que gĂšre cette derniĂšre structure, il constate un Ă©cart Ă©norme avec ce que devrait rapÂŹ porter le label. Un rĂ©cit fort intĂ©ressant pour comprendre comment le concept de commerce Ă©quitable est trop souvent limitĂ© pour ne pas dire pire. M B. Oui, l'Ă©cologie, c'est social! Oui, l’écologie, c’est social Sandrine Rousseau Ed. Les Petits Matins 2012 -112 p. - 5 € Il ne s'agit ni plus ni moins que du proÂŹ gramme de EELV pour tout ce qui touche Ă  l'emploi et au pouvoir d'achat, les deux Ă©tant intimement liĂ©s. Il y est dĂ©fendu qu'une politique Ă©cologiste gĂ©nĂ©rerait de nombreux postes de travail ne serait-ce que sur le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables. S'y ajoute une rĂ©flexion sur la qualitĂ© du travail et l'accĂšs Ă  de nombreux services publics qui tous ensemble participeraient Ă  une sociĂ©tĂ© plus Ă©panouissante, plus respectueuse de l'humain comme de son environnement. C'est court, clair et politique. JP. Savoir revivre * * t * AAAA Le nuclĂ©aire, une nĂ©vrose française AprĂšs Fukhushima, Ă  quand la sortie ? Patrick Piro Ed. Les Petits matins 2012 - 250 Ecrit de maniĂšre journalistique et facile d'accĂšs, ce livre dĂ©monte page aprĂšs page les mensonges d'un lobby parÂŹ ticuliĂšrement dĂ©veloppĂ© en France. AprĂšs quatre dĂ©cennies de discours stĂ©rĂ©otypĂ©s, l'accident de Fukushima a quand mĂȘme provoquĂ© de sĂ©rieuses fissures dans notre industrie nationale. C'est ainsi que l'on peut commencer Ă  regarder vers l'avenir, c'est-Ă -dire en gros ce qui se passe chez nos voisins pour se rendre compte que d'autres choix Ă©nergĂ©tiques sont non seulement posÂŹ sibles mais socialement, Ă©cologiquement et Ă©conomiquement souhaitables. Une Ă©criÂŹ ture ancrĂ©e dans le politique qui fait du bien Ă  lire. MB. Romans Un homme jetable Aude Walker Les Editions du moteur 2012 - 96 € Jules, jeune chĂŽmeur dĂ©sƓuvrĂ©, se retrouve Ă  travailler en sous-traitant comme nomade du nuclĂ©aire pour l'entretien des rĂ©acteurs lors des arrĂȘts pĂ©riodiques pour maintenance. Jeune, inconscient des risques, se croyant invulnĂ©rable, il va au fil du temps et des dĂ©placements ouvrir les yeux et se lier d'amitiĂ© avec un syndicaliste sur la fin de vie. Ce roman est percutant d'huÂŹ manitĂ© et le rythme de l'histoire, de centrale en centrale, de camÂŹ ping en chambre d'hĂŽtel, de renÂŹ contres en connaissances, permet de saisir le quotidien des intĂ©rimaires du nuclĂ©aires et le peu de marge de manƓuvre que leur accorde leurs employeurs. D'un tout autre UN HOMME JETABLE style que le roman La Centrale paru il y a quelques mois, plus proche du polar. Un homme jetable en est presque plus vivant, plus sponÂŹ tanĂ©. J P. Pas un mot lĂ -dessus Nestor Sabatini Trad. A. Dedieu-Ourmanov Les Ateliers du Tilde, 168, rue Cuvier, Lyon 6 e 2011 -54 € L'action de cette piĂšce de théùtre se situe en Argentine en 1986. Nous assistons Ă  la rencontre dĂ©tonante entre un homme et une psychologue dans le cabinet de laquelle il est entrĂ© brusqueÂŹ ment. Le dialogue qui s'ensuit nous plonge petit Ă  petit dans la folie destructrice de la dictature militaire qui apparaĂźt en filigrane. Le livre est prĂ©sentĂ© dans un magnifique Ă©crin dont la couverture en tissu est brodĂ©e Ă  la main. GG Jeunesse Guillaume GuĂ©raud Ed. du Rouergue 2012 -110 € DĂšs 12 ans. Marco fait ses devoirs quand la police sonne Ă  la porte et lui annonce la mort de sa mĂšre. Surprise, quelques minutes plus tard, sa mĂšre rentre du travail... Marco dĂ©couvre alors que son pĂšre a fait un mariage blanc avec une femme sans papier. Astucieux rĂ©cit avec d'une part une enquĂȘte de Marco pour en savoir plus sur cette "mĂšre" et le rĂ©cit inversĂ© de la vie de cette femme de sa mort Ă  son arrivĂ©e en France. Bonne ouverture sur le monde des sans papiers et de ceux qui en profitent. FV. C'est quoi ce travail ? Jean-Pierre Levaray David Rebaud Ed. Chant d'orties 2012 - 32 Une fillette de dix ans s'interÂŹ roge sur le travail de son pĂšre, sur l'immense usine oĂč il traÂŹ vaille tantĂŽt le matin, tantĂŽt l'aprĂšs-midi, tantĂŽt la nuit ; une usine qui brille de mille feux la nuit, mais dont les odeurs ne sont pas toutes agrĂ©ables. Et puis il y a l'Ă©cole, Ă  cĂŽtĂ©, avec ses exercices avec les pompiers. Et puis l'usine qui va fermer, la grĂšve et le chĂŽmage... Ce court texte de Jean-Pierre Levaray, auteur de Putain d'usine, peut ĂȘtre une bonne introÂŹ duction pour faire dĂ©couvrir un monde ouvrier qui aujourd'hui n'en finit pas de perdre ses emplois. FV. S — C*CSl gyĂ»l Ăč& IrĂąfvĂąjl ? Anka L'Ile au trĂ©sor Sylvain Venayre et Jean-Philippe Stassen d'aprĂšs le roman de Robert Louis Stevenson Ed. Futuropolis 2012 - 96 Un vaste projet immobilier au cƓur de la ville est arrĂȘtĂ©. Sur le vaste chantier oĂč se mĂȘlent dĂ©molition, anciennes petites maisons et structures des nouveaux immeubles, va se dĂ©rouler une course au trĂ©sor, les palissades isolant ce monde de l'ocĂ©an urbain. Respectant l'intrigue, les personnages et le dĂ©coupage du rĂ©cit original, les auteurs rĂ©ussissent ici parfaiÂŹ tement la transposition du livre dans un nouveau contexte. Une rĂ©ussite. MB. Les cahiers russes Igort Ed. Futuropolis 2012 - 176 Musique Que du vent Les Cow Boys Fringants Ed. Wagram 2011 -11 titres-41 mn-16€ Les QuĂ©bĂ©cois du groupe les Cow Boys Fringants reviennent en France avec leur quinziĂšme album Que du vent. Comme toujours, leur musique entraߏ nante, entre folk et rock, oblige Ă  les accompagner dans leur contestation nostalgique, dans leur dĂ©nonciation joyeuse d'une sociĂ©tĂ© Ă  la dĂ©rive. Peu de nouveautĂ©s musicales dans ce nouvel album, on reste dans la mĂȘme veine que les prĂ©cĂ©dentes sorties. Mais honnĂȘtement que demander de plus ? Plus pĂȘchu en concert que sur disque, Que du vent plaira aux fans comme Ă  ceux qui s'y retrouveront dans leur engagement pour l'Ă©cologie puisque le groupe a créé une fondation pour dĂ©fendre et soutenir des projets environnementaux au Canada. BC. les Ufrbtiys rrin^alts . qii 4i tvp! Nous avons Ă©galement reçu... ObscĂšnes, les rĂ©munĂ©rations obscĂšnes, Philippe Steiner, Ă©d. Zones, 2011, 140 p. 12 € AprĂšs avoir prĂ©sentĂ© les salaires des grands patrons et comment ils se justifient, l'auteur, sociologue, se penche sur comment rĂ©agit l'opinion publique... et sa relative impuissance face aux "lois" du marchĂ©. Eloge du gĂ©nie crĂ©ateur de la sociĂ©tĂ© civile, Pierre Pabhi, Ă©d. Actes Sud / Domaine du possible, 2011, 54 p. 7 €. Petit ouvrage rappelant la tentaÂŹ tive de campagne Ă©lectorale de l'auteur et pourÂŹ quoi en 2012, le mouvement Colibri a lancĂ© la campagne "Tous candidats", avec un rappel de tout ce qui se fait dans la mouvance de l'auteur. Le cƓur d'une ville... hĂ©las ! Jean-Marc SĂ©rĂ©- kian, Ă©d. Le passager clandestin, 2011, 154 p. 14 €. A partir de l'exemple de l'arrivĂ©e du tramway Ă  Tours, une rĂ©flexion sur comment les entreÂŹ prises grignotent l'espace public et dĂ©truisent les surfaces agricoles sous couvert de "dĂ©velopÂŹ pement durable" "Ă©comobilitĂ©" et autre vocaÂŹ bulaire issu du greenwashing. Guide de l'autoconstruction, outils pour le maraĂźchage biologique, Adabio Grenoble, Itab, 3012, 250 p. 145 €. Prix trĂšs Ă©levĂ© qui rĂ©serve ce manuel aux professionnels... mais qui est hauÂŹ tement prĂ©cieux et rapidement amorti car il contient les plans pour fabriquer une quinzaine d'outils utiles Ă  une exploitation maraĂźchĂšre. Produire ses graines bio, Christian BouĂ©, Ă©d. Terre vivante, 2012, 270p. 27,40 €. Pratique dé diĂ© aux graines ; comment les sĂ©lectionner, les rĂ©colter, les trier, les conserver, pour favoriser une plus grande variĂ©tĂ© de lĂ©gumes et de fleurs. Ouvrage clair et plein de couleurs. Un amour subversif, Michel Callewaert, Ă©d. 2011, 461p., 29 €. Une rĂ©flexion sur le christianisme, la violence, les doctrines de la guerre juste, avec le parti pris de la non-vioÂŹ lence d'un point de vue Ă©vangĂ©lique. C'est dans la poche, AdĂšle Tarie!,JĂ©rĂŽme Peyrat, Talents Hauts, 2012, 17p., 11,70 €. DĂšs 5 ans. Filou le petit kangourou est triste car il n'aura pas de poche comme les femelles kangourou pour porÂŹ ter ses petits frĂšres et sƓurs. Mais il a plus d'un tour dans son sac pour contourner cette limite naturelle et crĂ©er par lĂ  mĂȘme de nouvelles relaÂŹ tions sociales entre homes et femmes. A vol d'oiseau, classe de CP-CE1 de l'Ă©cole du Chat PerchĂ© Ă  Montceau-les-Meaux et Mayana ItoĂŻz, Talents Hauts, 2012, 17p., 11,70 €. DĂšs 5 ans. Un grand oiseau emmĂšne avec lui toutes les perÂŹ sonnes qui ne se sentent pas libres de vivre leur vie en raison de la norme sociale qui les enferme dans des activitĂ©s assignĂ©es soit aux hommes, soit aux femmes... Une histoire pour sortir des clichĂ©s sexistes, inventĂ©e par des enÂŹ fants et joliment illustrĂ©e. Il faut sauver le petit chat ! Chihiro Nakagawa etJunji Koyose, Pue du Monde, 2011, 40p., 15 €. Il est terriblement mignon, ce rĂ©cit oĂč de petits lutins viennent sauver un petit chat perdu... mais malheureusement c'est aussi une ode aux vĂ©hicules Ă  essence qui ne prĂ©parera pas nos bambins Ă  l'Ăšre post-pĂ©troliĂšre ! Paris coule-t-il ? Magali Peghezza-Zitt, Ă©d. Fayard, 2012, 320p. 19,50 €. Et si une crue aussi importante qu'en 1910 se produisait Ă  Paris aujourd'hui, que se passerait-il ? Il y aurait peu ou pas de victimes... mais la capitale serait duÂŹ rablement dĂ©sorganisĂ©e les 3000 km de mé tros, conduites et voies souterraines, seraient noyĂ©es, coupant l'Ă©lectricitĂ©, chauffage urbain, eau potable... Plus une ville est sophistiquĂ©e plus elle est fragile. L'auteur se lance sur les traces d'Anna PolitkovskaĂŻa, journaliste russe assassinĂ©e en 2006 aprĂšs avoir dĂ©noncĂ© les mĂ©thodes expĂ©ditives des forces de l'ordre de Poutine en particulier en TchĂ©tchĂ©nie. Ce livre rĂ©alisĂ© avec le soutien d'Amnesty international est un rĂ©quisitoire trĂšs fort contre le maĂźtre du Kremlin et sa gestion de la fausse dĂ©mocratie russe. Le graphisme n'est pas toujours gĂ©nial, mais le rĂ©cit vous prend aux tripes. La Russie d'aujourd'hui n'a guĂšre Ă  envier Ă  celle de Staline. MB. Silence n°402 juin 2012 37 Silence, c'est vous aussi CrĂ©ez un groupe local V ous ĂȘtes nombreux/ses Ă  nous demander comment nous aider Ă  distance. Vous pouvez dĂ©jĂ  lancer un appel dans la revue pour mettre en place un groupe local. Celui-ci peut ensuite dĂ©velopper de multiples activitĂ©s prĂ©senter la revue dans diffĂ©rentes manifestations, festivals, fĂȘtes, sous forme de stands ou de ventes Ă  la criĂ©e ; organiser des dĂ©bats autour des thĂšmes de la revue Ă©ventuellement en invitant les auteur-e-s ; trouver des points de vente, de nouveaux abonnĂ©-e-s ; dĂ©velopper des activitĂ©s selon les envies de chacun-e... Rejoignez un groupe local > AriĂšge et sud Haute-Garonne. > Est-Puy-de-DĂŽme. Jean-Claude, tĂ©l. 05 61 04 92 67, Jean-Marc Pineau, Marette, 63290 PasliĂšres, > Besançon. Martine Lionnet > Indre-et-Loire. La Croix de Pierre, Zazu Ferrandon, zazu 70130 La Vernotte, > Paris. tĂ©l. 03 84 78 01 19. Mireille Oria, > Bretagne. 52 bis, boulevard Richard-Lenoir, Alexis Robert, La Guette en BeauÂŹ 75011 Paris, tĂ©l. 01 43 57 20 83. vais, 35380 Paimpont, > Seine-et-Marne. tĂ©l. 02 99 07 87 83. Collectif Ă©cologie durable, Camille Baran, Franck Rolland, 11, chemin de la Chapelle-de-Souffrance, 77500 Chelles. > ĂŒrome. Patricia et Michel Aubart, > Val-de-Marne. obarm groupesilence94 Devenez RĂ©d'acteur et gagnez votre abonnement gratuit ! Uence aimerait se faire davantage l'Ă©cho des alternatives existantes. Nous n'avons cependant ni les moyens ni le temps pour courir les routes et les gares toute l'annĂ©e. Le meilleur moyen de parler des alternatives autour de chez vous... c'est vous. Au miniÂŹ mum, vous pouvez nous envoyer des documents sur les initiatives de votre connaissance. Au maximum, vous devenez journaliste et vous nous proposez un article clĂ© en main, avec quelques photos. Pour devenir vous-mĂȘme rĂ©d'acteur, une explication vous est donÂŹ nĂ©e sur notre site internet Ă  la rubrique PartiÂŹ ciper / Ecrire dans la revue. Si votre reportage est retenu et publiĂ©, vous bĂ©nĂ©ficiez d'un abonnement d'un an gratuit. Silence 9, rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04 - TĂ©l. 04 78 39 55 33 Abonnements Claire Grenet mardi et jeudi 10h-12h /14h-17h DĂ©positaires, stands et gestion BĂ©atrice Blondeau mardi et jeudi 10h-12h /14h-17h RĂ©daction Guillaume Gamblin et Michel Bernard lundi et mercredi 10h-12h / 14h-17h ComptabilitĂ© Zahra Haddab mardi et jeudi 10h-12h /14h-17h Virements bancaires CCP 550 39 Y LYON IBAN FR92 2004 1010 0700 5503 9Y03 840 - Code BIC PSSTFRPPLYO Pour la Belgique / contact et rĂšglement Ă  Les Amis de la Terre - Belgique, 98 rue Nanon - 5000 Namur - Belgique, TĂ©l. 0032 81 39 06 39 IBAN BE24 5230 8042 8738 - Code BIC TRIOBEBB Devenez Stand'acteur et gagnez votre abonnement gratuit ! V otre implication dans la visibilitĂ© et la diffusion de la revue est essentielle pour l'association. En effet, si Silence parÂŹ vient aujourd'hui Ă  relayer ses opinions sur l'Ă©cologie, la non- violence et Ă  se faire l'Ă©cho de nombreuses alternatives concrĂštes, c'est en grande partie grĂące Ă  la tenue de stands lors d'un certain nombre de manifestations foires, salons, dĂ©bats, festivals militants et engagĂ©s... Alors rejoignez l'Ă©quipe de lecteurs-trices bĂ©nĂ©voles sympathisant-e-s ! Vous souhaitez tenir un stand lors d'une manifestation qui a lieu prĂšs de chez vous, contactez-nous. Vous tenez un stand Silence* durant 1 we ou deux stands 1/2 ou 1 journĂ©e dans l'annĂ©e, un abonnement de 6 mois pour vous ou une personne de votre choix vous est alors offert ! *Bien entendu, ce ou ces stands doivent faire l'objet d'un accord prĂ©alable avec Silence / Editeur Association Silence - N° de commission paritaire 0910 G 87026 - N° ISSN 0756-2640 - Date de parution 2 er trimestre 2012 - Tirage 5800 ex. - Administrateurs Alain Arnaud, Camille Baran, SolĂšne Bernard, Delphine Boutonnet, Myriam Cognard-Dechavanne, Monique Douillet, Emilienne Grossemy, Jean-Marc Luquet, Pascal Martin, Marie-Pierre Najman, MichĂšle Pottier, Emmanuel Tissier - Directrice de publication Marie-Pierre Najman - ComitĂ© de rĂ©daction Michel Bernard, BĂ©atrice Blondeau, Guillaume Gamblin, Emilienne Grossemy, Jean-Pierre Lepri, Marie-Pierre Najman - Pilotes de rubriques Patrice Bouveret, Christian David, Sophie Dodelin, Anne Girard, Natacha Gondran, Stephen Kerckhove, Annie Le Fur, Eveline Mana, Baptiste Mylondo, Fabrice Nicolino, Jocelyn Peyret, Xavier SĂ©rĂ©dine, Francis Vergier - Maquette Damien Bouveret 09 53 04 30 40 - Dessins B., Coco, Dom., JBGG, Lasserpe - Correcteurs Bernadette Bidaut, Emmanuelle Pingault, Sylvie Michel, Raymond Vignal, Françoise WeitĂ© - Photographes Cherche-Midi, Fotolia/ Delphimages, Lewis Hine, Koichi Kamoshida, Paul Sanga - Et pour ce n° Catherine Bibard, Mathieu Brier, Baptiste Coll, Samuel Foutoyet, Natacha Gondran, RenĂ© Hamm, Dominique Lalanne, Alice O'Rourke, LĂ©o Sauvage, Joao Taborda, Bastien Yverneau, Mona Zegai - Couverture Fotolia / Delphimages - Internet Olivier Bidaut, Damien Bouveret, Xavier SĂ©rĂ©dine - Archives Mimmo Pucciarelli. Les textes sont sous la responsabilitĂ© de leurs auteurs. Les brĂšves sont des rĂ©sumĂ©s des informations que l’on nous communique. Textes sauf mention contraire, la revue autorise, sous rĂ©serve de citer la source, la copie illimitĂ©e Ă  usage privĂ© des textes. Les utilisations Ă  usage pĂ©dagogique sont Ă©galement autorisĂ©es. Tout usage commercial est soumis Ă  notre autorisation. Illustmtions Les photos et dessins restent la propriĂ©tĂ© de leurs auteurs. lal Nef enercojp Les finances de Silence sont gĂ©rĂ©s par des comptes de la sociĂ©tĂ© financiĂšre La Nef. L’électricitĂ© des locaux de Silence provient d’Enercoop qui nous garantit une production Ă  partir des Ă©nergies renouvelables. La revue Silence est imprimĂ©e sur papier 100 % recyclĂ© blanchi sans chlore par Impressions modernes - ZA. Les Savines, 22, rue M. Seguin - 07502 Guilherand-Granges TĂ©l. 04 75 44 54 96 - Commandes lerice Alternatives en Auvergne m ;t M 4 \ / f Livres luiziJJi'JÏj ĂŻbJJJhJÏ La iĂŒ iljllĂŻ NumĂ©ros disponibles □ 396 Terres collectives □ Manuel de transition 20 € Frais de port mĂ©tropole, zone europe et suisse 4,5 € Autres pays, nous consulter Je m'abonne Ă  silence France mĂ©tropolitaine Autres pays et Dom-tom □ DĂ©couverte 1 er abonnement 6 n° 20 € □ DĂ©couverte 1 er abonnement 6 n° 27 € □ Particulier 1 an 46 € □ Particulier 1 an 55 € □ Institution 1 an 60 € □ Institution 1 an 68 € □ Soutien 1 an 60 € et + □ Soutien 1 an 60 € et + □ Petit futĂ© 2 ans 74 € □ Petit futĂ© 2 ans 85 € □ GroupĂ©s par 3 ex* 1 an 115 € □ Petit budget 1 an 39 € □ GroupĂ©s par 5 ex* 1 an 173 € Vous pouvez Ă©galement vous abonner sur notre site en rĂ©glant par l’intermĂ©daire de PayPal. □ Petit budget 1 an 32 € * Ă  la mĂȘme adresse Total de votre rĂšglement Vos coordonnĂ©es Merci d ’ Ă©crire en majuscules Nom _ PrĂ©nom _ Adresse _ Code Postal _ Ville _ Si vous dĂ©sirez recevoir notre slberlettre mensuelle, indiquez-nous votre courriel lisiblement AUTORISATION DE PRELEVEMENT J’autorise l’établissement teneur de mon compte Ă  prĂ©lever sur ce dernier, si sa situation le permet, un montant de □ 8 € par trimestre abonnement petit budget □ 11 € par trimestre abonnement normal □.€ par trimestre abonnement de soutien AprĂšs un an, je peux suspendre mon prĂ©lĂšvement sans aucun frais par simple lettre Ă  la revue Silence. Établissement teneur de mon Nom de mon agence bancaire ou CCP Adresse compte Ă  dĂ©biter Code Postal Ville Titulaire c Nom et prĂ©n Adresse lu compte om Code Postal Ville Compte Ă  dĂ©biter Établissement Code guichet N° de compte ClĂ© 1 il! i 1 1 i iii 1 1 i i i i i i i i i i 1 LJ N° NATIONAL D’ÉMETTEUR 545517 NOM ET ADRESSE DU CRÉANCIER Silence 9, rue Dumenge 69317 LYON Cedex 04 Date et signature obligatoires Important joindre obligatoirement un relevĂ© d’identitĂ© bancaire RIB ou postal RIP. Merci d’écrire en majuscules U WN & sH vJS U pie-& vw ms TĂ»ĂŒJOĂŒftS MAL mieraur. Pou& te peu ve chose que je comfcfwe >e rJiMkt^vsrÈTME m , ! v&TMWUuHrsr, 1 HtOflNGĂȘfiÊJXWT Wft nyft ws otL cn?flemi>eHÂŁs wWZÉiK&eiÂŁ!s- CrCfiOfi fcjiĂŻtoc ĂŻ^piSÉK rtĂŒX cçxvievs , tfftJiÊiMËJr fĂźflCTCE I Acrife oarJecritJe sflir ovÂŁÂŁf!i8ÂŁ I - r^MEMimyËf^f VflWfhTirfflGiffÊ I ttfflrÈSCs m&5 WÂŁC peecĂ»WWTtOftBUe I 'WflVfliLRjĂčsaiJe QÊflOftflete^ii^S , 0apJ,CMtrJOcjesr - mtu/fie □ n mĂȘ vr . isaudfs uesE Ffߣ> ji OCCuftSCJÊ^Ă©OJRilfe. EST-SOU^cE CÂŁ mt€*Ab NON' VÂŁ GLi'GË fSSUE jP je veux aime QQeiOÂŁMeSl&&CS Auprici -—1 f QÉtJroĂŒKLWPCb, } j ' tĂ©séûzbeĂŒr nĂ«fe&WfiĂȘr'- ĂŻX-nDtegHroiL Mfli6 etJftfjtP/OĂŒrJriOi vtos NAtUfTELtÉ 1 "' C&srQBC&Slfltr,] vous Pu Erse _ewn, I r ÇflVH,JWi BËJflfJfJ L 6Ă»OUT... GCGO COrHÂŁ OË fJOÂŁi., riesz ce çm?sivam CrCS CÜR,em 0ÂŁ OrK COMMÊWr CEXPLOimCOri \tt1ÂŁrt5ĂŻsiÂŁ pu SOOÇ-BOi- PÇUTMQPiftefL LÂŁ mvsfflstr, j eoĂ»ifs 9ÂŁcow*t\atĂ v€- cer
DécouvrezCoudray Yves (3 r Jean Macé, 35000 Rennes) avec toutes les photos du quartier, le plan d'accÚs, les avis et les infos pratiques : horaires,
1 la section d'une sphĂšre et d'un plan est un cercle de Rayon inferieur ou Ă©gal au rayon de la sphĂšre Cours2 pour construire, tu utilises tes donnĂ©es H sera le centre de ton cercle et M se trouve sur le cercle car il appartient Ă  la section de la sphĂšre et du plan donc HM est le rayon de ta section et de ton cercle ; tu sais aussi que M est sur la sphĂšre donc IM = 10cm , c'est un rayon de celle-ci. Avec la trigonomĂ©trie comme tu as un angle tu peux trouver IH et HM pour la question 3.Cos angle = CĂŽtĂ© Adjacent/ HypotĂ©nuse soit cos54 = IH / 10 on a IH= 5,8778 cm -> tu fais ton schĂ©ma3 tu fais pareil pour trouver HM en adaptant tes formules tu peux aussi utiliser Pythagore IMÂČ = IHÂČ + HMÂČ -> 10ÂČ = 5,87ÂČ + HMÂČ â‡’ HM = 10/5,87 = 1,70
efKja46. 361 378 296 65 158 148 341 117 72

3 rue jean macé à poitiers conteneur le relais