AlbumManga de la Série : Jusqu'à ce que la Mort Nous Sépare. Dessin : Double-S. Scénario : Hiroshi Takashige. Editeur : KI-OON. Collection : SEINEN (KI-OON) Genre : Seinen. Public : Ados-Adultes. EAN : 9782355928192. Album Manga en couleur et n&b, Couverture Souple sous Jaquette.
Jusqu'Ă  ce que la mort nous sĂ©pare" pourrait tout [...]aussi bien signifier jusqu'Ă  tes 40 ans" ou jusqu'Ă  mes 50 ans", jusqu'Ă  [...]ce que les enfants soient grands", jusqu'Ă  ce que je rencontre quelqu'un d'autre" ou encore jusqu'Ă  ce que j'aie suffisamment longtemps vĂ©cu avec toi pour me rendre compte qui tu es rĂ©ellement". Bref les divorces font partie du quotidien et ils sont rapidement prononcĂ©s. Bis dass der Tod uns scheidet" könnte gerade so gut [...]bis du 40 geworden bist" oder bis ich 50 werde", bis die Kinder flĂŒgge [...]werden", bis ich jemanden anderes treffe" oder bis ich lange genug mit dir zusammen war, um zu realisieren wer du wirklich bist" heissen. R Tu ne peux pas casser une association d'Ăąmes car elle ne te [...] plait plus, c'est un [...] peu comme le mariage "jusqu'Ă  ce que la mort nous sĂ©pare" enfin, avec quelques [...]variantes quand mĂȘme. A Du kannst die Bindung nicht einfach [...] lösen, weil es dir gefĂ€llt - es ist zwar nicht "bis dass der Tod euch scheidet", [...]aber beinahe. Ils forment des paires avec les objets originaux et portent des noms [...] Ă©loquents 'Garten Eden', 'Dark Side of the Honeymoon' ou 'Bis dass der Tod [...] uns scheidet' 'Jusqu'Ă  ce que la mort nous sĂ©pare'. Sie bilden nun Paare mit den ursprĂŒnglichen [...] Objekten und tragen so sprechende Namen wie 'Garten Eden', 'Dark Side of [...] the Honeymoon' oder 'Bis dass der Tod uns scheidet'. Nous sommes tout ce qui sĂ©pare la vie de la mort, et nous reprĂ©sentons leur survie pour encore un an jusqu'Ă  ce que nous gagnions cette [...]guerre pour de bon. Wir sind alles, was zwischen Leben und Tod steht, und dem Überleben der Wale fĂŒr ein weiteres Jahr, bis wir diesen Krieg endgĂŒltig [...]gewinnen. P Veux-tu* l'aimer, le respecter et lui demeurer fidĂšle dans les bons et [...] les mauvais jours jusqu'Ă  ce que la mort vous sĂ©pare? P Willst du ihn lieben und ehren und treu bei ihm bleiben in [...] guten und bösen Tagen, bis dass der Tod euch scheidet? Veux-tu l'aimer et l'honorer, et vivre avec lui dans le bonheur et le malheur, selon la part de bonheur [...] que Dieu le tout-puissant vous accordera, comme une Ă©pouse doit vivre [...] avec son Ă©poux, jusqu'Ă  ce que la mort vous sĂ©pare? - welches GlĂŒck euch Gott, der AllmĂ€chtige, auch immer bescheren mag wie eine Ehefrau mit [...] ihrem Ehemann leben soll, bis der Tod euch scheidet? Juste Ă  ce moment-lĂ  que la route tourne et retourne pour ramasser jusqu'Ă  ce que le dernier arbre 010, qui, en dĂ©pit d'ĂȘtre mort, nous donne beaucoup d'informations [...]sur l'endroit. Genau an diesem [...] Punkt ist, wo die Straße dreht sich um und kehrt zu holen, bis der letzte Baum auf das Panel 010, die, obwohl sie tot ist, gibt uns eine Menge ĂŒber den Platz. Au nom du PĂšre, du Fils, et du Saint-Esprit, je vous dĂ©clare lĂ©galement [...] mari et femme jusqu'Ă  ce que la mort vous sĂ©pare. Im Namen des Vaters, des Sohnes und des Heiligen Geistes verbinde ich euch [...] als rechtmĂ€ĂŸige Eheleute, bis der Tod euch scheide. Les derniĂšres paroles [...] prononcĂ©es par quelqu'un avant que la mort ne nous sĂ©pare de lui sont souvent significatives [...]de la vie de [...]cette personne et donnent Ă  ceux qui restent en arriĂšre une orientation. Das letzte Wort eines Menschen, bevor der Tod ihn von uns trennt, hat sehr oft etwas [...]Zeichenhaftes fĂŒr das Leben dieses [...]Menschen und etwas Wegweisendes fĂŒr die Hinterbliebenen. La premiĂšre mort nous sĂ©pare de nos corps et nous fait sortir hors de ce monde. 8 Der erste Tod trennt uns von unserem Körper und nimmt uns aus dieser Welt fort. ProcĂ©dĂ© de raffinage des corps gras, en particulier des huiles en vue de les dĂ©barrasser sĂ©lectivement de leurs acides gras libres, caractĂ©risĂ© par le fait que l'on Ă©limine les acides gras libres par neutralisation contrĂŽlĂ©e Ă  une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature de fusion des corps gras, en milieu aqueux contenant un alcool ou un polyol, que l'on ajoute graduellement une base au milieu rĂ©actionnel de maniĂšre Ă  maintenir le pH Ă  9-11, ce qui conduit Ă  un partage des acides gras libres entre entre une phase lipidique et une phase aqueuse contenant l'alcool ou le polyol, non miscible Ă  la phase lipidique, qu'il se forme des savons qui sont solubilisĂ©s au fur [...] et Ă  mesure dans la [...] phase aqueuse, ce qui produit un dĂ©placement de l'Ă©quilibre et une dĂ©sacidification progressive de la phase lipidique jusqu'Ă  stabilisation du pH, que l'on sĂ©pare les deux phases [...]et que l'on recueille [...]la phase lipidique dĂ©sacidifiĂ©e. Verfahren zum Raffinieren von Fetten, insbesondere von Ölen, um sie selektiv von ihren freien FettsĂ€uren zu befreien, dadurch gekennzeichnet, daß man die freien FettsĂ€uren durch gesteuerte Neutralisierung bei einer Temperatur oberhalb der Schmelztemperatur der Fette in einem alkohol- oder polyolhaltigen wĂ€ssrigen Medium entfernt, daß man dem Reaktionsmedium allmĂ€hlich eine Base so zusetzt, daß der pH-Wert auf 9-11 gehalten wird, was zu einer Aufteilung der freien FettsĂ€uren zwischen einer Lipidphase und einer mit der Lipidphase nicht mischbaren alkohol- oder polyolhaltigen wĂ€ssrigen Phase fĂŒhrt, daß sich Seifen bilden, die nach und nach in der wĂ€ssrigen Phase solubilisiert [...] werden, was eine Verschiebung des [...] Gleichgewichts und eine allmĂ€hliche EntsĂ€uerung der Lipidphase bis zur Stabilisierung des pH-Werts bewirkt, daß man die beiden Phasen trennt und daß man die entsĂ€uerte Lipidphase gewinnt. Que notre [...] priĂšre ne soit pas une suite stĂ©rile de phrases toutes faites ou de formules préétablies qui n'Ă©meuvent pas le coeur, mais un dialogue authentique de la crĂ©ature avec son CrĂ©ateur afin que diminue toujours plus la distance qui nous sĂ©pare de Lui, jusqu'Ă  Lui devenir tellement intimes que nous disparaissons en Christ. Es ist dies nicht eine sterile Folge von vorgefertigten Phrasen oder Formeln, die in unser Gebet nicht das Herz mit einschließen, sondern ein wahres ZwiegesprĂ€ch zwischen dem Geschöpf und dem Schöpfer, auf dass sich die Entfernung zu Ihm immer mehr verkĂŒrze, um so mit Ihm intim zu werden und in Christus einzufließen. ProcĂ©dĂ© pour la prĂ©paration de peroxyde de mĂ©thylĂ©thylcĂ©tone par mise en rĂ©action de mĂ©thylĂ©thylcĂ©tone et de peroxyde d'hydrogĂšne en prĂ©sence d'un catalyseur acide dans un milieu de stabilisation, caractĂ©risĂ© en ce qu'en tant que [...] peroxyde d'hydrogĂšne on met en [...] oeuvre un peroxyde d'hydrogĂšne Ă  50 jusqu'Ă  70%, en ce que l'on sĂ©pare la phase aqueuse du mĂ©lange Ă  deux phases [...]obtenues aprĂšs la rĂ©action [...]sans addition de sel et en ce que pour la phase organique on ajoute une quantitĂ© telle de milieu de stabilisation miscible dans l'eau pour obtenir une solution de peroxyde de mĂ©thylĂ©thylcĂ©tone limpide. Verfahren zur Herstellung von Methylethylketonperoxid durch Umsetzung von Methylethylketon und Wasserstoffperoxid in Gegenwart eines SĂ€urekatalysators in einem Phlegmatisierungsmittel, dadurch [...] gekennzeichnet, daß man als [...] Wasserstoffperoxid ein 50 bis 70 %-iges Wasserstoffperoxid einsetzt, die wĂ€ĂŸrige Phase aus dem nach der Umsetzung [...]erhaltenen Zweiphasengemisch ohne [...]Salzzugabe abtrennt und zur organischen Phase so viel eines mit Wasser mischbaren Phlegmatisierungsmittels zugibt, daß eine klare Methylethylketonperoxid-Lösung erhalten wird. ProcĂ©dĂ© de prĂ©paration d'une dispersion de pigment/rĂ©sine particulaire solide, qui comprend les Ă©tapes consistant i Ă  mĂ©langer et malaxer ensemble a un vĂ©hicule de rĂ©sine solide; b un liquide organique volatil immiscible dans l'eau, qui est un solvant ou solvant partiel pour la rĂ©sine; c un pigment [...] particulaire; d de l'eau; et, facultativement, e un solvant [...] miscible dans l'eau; jusqu'Ă  ce que le mĂ©lange se sĂ©pare en une phase aqueuse comprenant principalement de l'eau et une masse cohĂ©rente comprenant la rĂ©sine, le solvant organique et le pigment; ii Ă  sĂ©parer la phase aqueuse de la masse cohĂ©rente; et iii Ă  continuer de mĂ©langer et malaxer la masse cohĂ©rente tout en enlevant le solvant organique de celle-ci sous l'action de chaleur et/ou de pression rĂ©duite, jusqu'Ă  ce que la masse cohĂ©rente se [...]brise pour former une matiĂšre particulaire sĂšche comprenant une dispersion de pigment/rĂ©sine. Ein Verfahren fĂŒr die Herstellung einer aus festen Teilchen bestehenden Pigment/Harzdispersion, welches die Stufen umfaßt i Mischen und Zusammenkneten a eines festen HarztrĂ€gers; b einer mit Wasser unmischbaren flĂŒchtigen organischen FlĂŒssigkeit, welche ein Lösungsmittel oder Teillösungsmittel fĂŒr das Harz ist; c eines aus Teilchen bestehenden Pigments; d Wasser, und gewĂŒnschtenfalls [...] e eines [...] wassermischbaren Lösungsmittels; bis die Mischung sich in eine wĂ€ĂŸrige Phase trennt, die grĂ¶ĂŸtenteils Wasser und eine kohĂ€rente Masse enthĂ€lt, die Harz, organisches Lösungsmittel und Pigment umfaßt; ii Trennen der wĂ€ĂŸrigen Phase von der kohĂ€renten Masse; und iii und Fortsetzen des Mischens und Knetens der kohĂ€renten Masse, wĂ€hrend organisches Lösungsmittel davon unter der Wirkung von Hitze und/oder vermindertem Druck entfernt wird, bis die kohĂ€rente Masse [...]unter Bilden eines trocknen, aus Teilchen bestehenden Materials zerfĂ€llt, welches eine Pigment/Harzdispersion umfaßt. ProcĂ©dĂ© de rĂ©cupĂ©ration d'un mĂ©tal non ferreux provenant de scories contenant le mĂ©tal consistant Ă  introduire les scories dans un four avec un agent de coalescence pour le mĂ©tal, Ă  chauffer les scories et l'agent de coalescence Ă  une tempĂ©rature de traitement supĂ©rieure au point de fusion du mĂ©tal tout en maintenant une atmosphĂšre non oxydante dans le four, [...] Ă  agiter les scories [...] dans le four jusqu'Ă  ce que le mĂ©tal fondu se sĂ©pare des scories, et Ă  retirer du four le mĂ©tal sĂ©parĂ©, caractĂ©risĂ© en ce que l'agent de coalescence est une substance qui reste pratiquement solide Ă  la tempĂ©rature de [...]traitement et comprend [...]un sel ou un mĂ©lange de sels de type fluorure, et en ce que ledit procĂ©dĂ© est effectuĂ© en l'absence de quantitĂ©s significatives de fondants oĂč de matĂ©riaux qui provoquent de l'agglomĂ©ration ou du mouillage des scories. Verfahren zur RĂŒckgewinnung von Nicht-Eisenmetall aus einer KrĂ€tze, die das Metall enthĂ€lt, durch Einbringen der KrĂ€tze in einen Ofen mit einem Koaleszenzhilfsmittel fĂŒr das Metall, Erhitzen der KrĂ€tze und des Koaleszenzhilfsmittels auf eine Behandlungstemperatur oberhalb des Schmelzpunkts des Metalls, wĂ€hrend eine nicht-oxidierende AtmosphĂ€re im Ofen [...] aurechterhalten wird, Bewegen [...] der KrĂ€tze im Ofen, bis sich das geschmolzene Metall von der KrĂ€tze trennt, und Entfernen des abgetrennten Metalls aus dem Ofen, dadurch gekennzeichnet, daß das Koaleszenzhilfsmittel eines ist, das bei der Behandlungstemperatur [...]im wesentlichen [...]fest bleibt und ein Fluoridsalz oder eine Fluoridsalzmischung umfaßt, und daß das Verfahren in Abwesenheit wesentlicher Mengen von Flußmitteln oder Stoffen durchgefĂŒhrt wird, die eine Agglomeration oder Benetzung der KrĂ€tze verursachen. ProcĂ©dĂ© pour la fabrication de pĂątes d'alkyloligoglycosides [...] de couleur claire, [...] caractĂ©risĂ© en ce qu' a on transforme du glycose avec des alcools gras en prĂ©sence de catalyseurs acides Ă  une tempĂ©rature Ă©levĂ©e jusqu'Ă  une teneur rĂ©siduelle en glycose infĂ©rieure Ă  0,1 % en poids - par rapport Ă  la quantitĂ© initiale de glycose, b on Ă©limine l'eau rĂ©actionnelle libĂ©rĂ©e de l'Ă©quilibre en continu, c on neutralise les produits de transformation avec une base, oĂč le rapport molaire entre les ions prĂ©sents dans le mĂ©lange rĂ©actionnel et la base ajoutĂ©e est de 1 1 jusqu'Ă  1 1,5, d on sĂ©pare l'alcool gras non transformĂ© par distillation, e on transforme le rĂ©sidu ensuite par addition d'eau en une pĂąte d'une teneur en matiĂšres solides comprise entre 30 et 70 % en poids - par rapport Ă  la pĂąte -, et on rĂšgle celle-ci Ă  un pH alcalin et le cas Ă©chĂ©ant que l'on dĂ©colore [...]de maniĂšre elle-mĂȘme connue. Verfahren zur Herstellung hellfarbiger [...] Alkyloligoglykosid-Pasten, dadurch gekennzeichnet, daß man a Glykose mit Fettalkoholen in Gegenwart saurer Katalysatoren bei erhöhter Temperatur bis zu einem Restgehalt an Glykose von weniger als 0,1 - bezogen auf die Ausgangsmenge Glykose - umsetzt, b freiwerdendes Reaktionswasser kontinuierlich aus dem Gleichgewicht entfernt, c die Umsetzungsprodukte mit einer Base neutralisiert, wobei das molare VerhĂ€ltnis von in der Reaktionsmischung vorhandenen Wasserstoffionen zu zugesetzter Base 1 1 bis 1 1,5 betrĂ€gt, d nichtumgesetzten Fettalkohol destillativ abtrennt, e den RĂŒckstand anschließend durch Zusatz von Wasser zu einer Paste mit einem Feststoffgehalt von 30 bis 70 - bezogen auf die Paste - verarbeitet, diese alkalisch einstellt und gegebenenfalls in an sich bekannter Weise bleicht. L'essentiel c'est d'ĂȘtre assurĂ© en son for [...] intĂ©rieur que ce jour-lĂ  peut ĂȘtre le decisif, et que la journĂ©e que tu gagneras te transportera peut-ĂȘtre au-dessus de la frontiĂšre qui sĂ©pare la vie que tu ne veux pas abandonner de la mort qui te menace. Das Grundlegende ist, im [...] Innersten sicher zu sein, daß eben dieser Tag der entscheidende sein kann, und daß der Tag, den du gewinnst, dich ĂŒber die Grenze trĂ€gt, die das Leben, das du nicht aufgeben willst, vom Tod trennt, der dir droht. De mĂȘme, N. le nom de l'Ă©pouse, je te demande Veux-tu aimer et honorer N. le nom de l'Ă©poux et vivre avec lui dans le bonheur et le [...] [...] malheur, selon la part de bonheur que Dieu le tout-puissant vous accordera, comme une Ă©pouse doit vivre avec son Ă©poux, jusqu'Ă  ce que la mort vous sĂ©pare? Ebenso frage ich dich, Name der Ehefrau Willst du Name des Ehemannes lieben und ehren und mit ihm leben in guten und in schweren D'autre part, la joie eucharistique » qui nous entraĂźne Ă  Ă©lever nos cœurs » est le [...] fruit du mouvement [...] descendant » que Dieu a accompli vers nous et qui reste perpĂ©tuellement prĂ©sent dans la nature sacrificielle de l'Eucharistie, suprĂȘme expression et cĂ©lĂ©bration du mystĂšre de la kĂ©nosis, c'est-Ă -dire de l'abaissement par lequel le Christ s'humilia plus encore, obĂ©issant jusqu'Ă  la mort, et Ă  la mort [...]sur une croix » Ph 2,8. Andererseits ist die »eucharistische [...] Freude, die »unsere Herzen erhebt, Frucht [...] der »AbwĂ€rtsbewegung, die Gott zu uns hin vollzogen hat und die fĂŒr immer zum Wesen der Eucharistie als Opfer gehört, erhabenster Ausdruck und Feier des Mysteriums der kĂ©nosis, das heißt der DemĂŒtigung, durch die Christus »sich erniedrigte und gehorsam war bis zum Tod, bis zum Tod am Kreuz Phil 2,8. La vie des grands saints nous apprend que Dieu a permis qu'ils puissent entrer dans la nuit obscure, dans des situations qui n'offraient pas d'issue... JĂ©sus lui-mĂȘme a pris une route qui le livrait Ă  la mort pour notre salut; en fait il s'est appauvri, il s'est "limitĂ©" jusqu'Ă  la mort cf. Ph. 2 pour qu'en Lui se rĂ©vĂšle la vie comme elle est en Dieu. Wir wissen vom Leben großer Heiliger, dass Gott erlaubt hat, dass sie die dunkle Nacht durchstehen, und zwar in Situationen, die keinen Ausweg ermöglichten... Selbst Jesus ging den Weg, um sich dem Tod fĂŒr unsere Rettung zu ĂŒbergeben, Er machte sich arm, Er hat sich "Grenzen" auferlegt, bis zum Tod vgl. Phil 2, auf dass sich in Ihn das Leben offenbare, [...]wie es in Gott ist. Je comprends en effet que cela se trouve sur une haute partie, et nous devons et observer sa santĂ© soigneusement, mais vous ne pouvez pas attendre les miracles, et vous ne pouvez pas grogner du mari jusqu'Ă  la mort, ou vous finissez, en [...]vous trompant est direct! Ich verstehe wirklich, dass sich es auf der hohen Seite befindet, und wir und sollen seine Gesundheit beobachten ist sorgfĂ€ltig, aber Sie können die Wunder nicht erwarten, und Sie können des Mannes bis zum Tod nicht brummen, oder Sie beenden [...]Sie, Sie unmittelbar betrĂŒgend! ProcĂ©dĂ© de synthĂšse d'azines Ă  partir d'eau oxygĂ©nĂ©e, d'ammoniac et d'un rĂ©actif portant [...] un groupe carbonyl, [...] caractĂ©risĂ© en ce que a on met en contact ces rĂ©actifs avec une solution, dite solution de travail, jusqu'Ă  obtenir de l'azine, b on sĂ©pare i l'azine et Ă©ventuellement l'excĂšs de rĂ©actif portant un groupe carbonyl et ii la solution de travail, [...]c on porte [...]tout ou partie de la solution de travail Ă  une temperature entre 150 et 250°C de preference entre 170 et 230°C, l'eau de rĂ©action Ă©tant Ă©liminĂ©e avant, aprĂšs ou simultanĂ©ment, d on recycle la solution de travail Ă  l'Ă©tape a, e on introduit dans la solution de travail en un point quelconque des Ă©tapes prĂ©cĂ©dentes un produit capable d'entretenir la production d'azine. Verfahren zur Herstellung von Azinen ausgehend von Wasserstoffperoxid, Ammoniak [...] [...] und einem eine Carbonyl-Gruppe tragenden Reagenz, dadurch gekennzeichnet, daß a man die Reagenzien mit einer Lösung, genannt Arbeitslösung, in Kontakt bringt, bis man das Azin erhĂ€lt, b man i das Azin und gegebenenfalls den ĂŒberschuß an dem [...] eine Carbonyl-Gruppe tragenden Reagenz [...]und ii die Arbeitslösung trennt, c man die Arbeitslösung ganz oder teilweise auf eine Temperatur zwischen 150 und 250 °C, vorzugsweise zwischen 170 und 230 °C, bringt; das Reaktionswasser wird vorher, nachher oder gleichzeitig entfernt, d man die Arbeitslösung des Schritts a rezykliert, e man zu der Arbeitslösung zu irgendeinem Punkt der vorhergehenden Schritte ein Produkt hinzugibt, das das Entstehen von Azin aufrechterhalten kann. Mes collĂšgues m'ont demandĂ© de vous [...] inviter, Madame la PrĂ©sidente, en plus de ce moment solennel Ă  ouvrir un livre de condolĂ©ances que nous pourrions Ă©galement transmettre, Ă  un moment opportun au CongrĂšs, notre interlocuteur dans la dĂ©mocratie amĂ©ricaine, pour lui faire comprendre qu'en dĂ©pit de l'espace physique qui nous sĂ©pare au travers de l'Atlantique, nous sommes rĂ©solument unis par les liens de la dĂ©mocratie et de la libertĂ©, ainsi que dans la lutte contre [...]le terrorisme. Die Kollegen meiner Fraktion haben mich beauftragt, Sie, Frau PrĂ€sidentin zu bitten, nach dieser außerordentlichen Sitzung ein Kondolenzbuch bereitzulegen, damit wir zu einem geeigneten Zeitpunkt dem Kongress, unserem unmittelbaren Partner unter den demokratischen Institutionen der Vereinigten Staaten, ĂŒbermitteln können, dass wir rĂ€umlich durch den Atlantik voneinander getrennt sein mögen, uns jedoch das Band der Demokratie und [...]Freiheit miteinander verbindet [...]und wir im Kampf gegen den Terrorismus entschlossen zusammenstehen. ProcĂ©dĂ© de prĂ©paration d'hydrates d'acides 3-nitrobenzĂšnesulfoniques dĂ©pourvus de sels et cristallisĂ©s, Ă  partir de mĂ©langes de sulfonation contenant des acides [...] 3-nitrobenzĂšnesulfoniques [...] chlorosubstituĂ©s, caractĂ©risĂ© en ce que l'on mĂ©lange, Ă  40°C jusqu'Ă  100°C, le mĂ©lange de sulfonation avec de l'acide sulfurique aqueux Ă  8 Ă  25% en poids, on refroidit la suspension obtenue Ă  5 jusqu'Ă  20°C, on sĂ©pare le prĂ©cipitĂ© par [...]filtration, on dissout [...]le prĂ©cipitĂ© avec de l'eau Ă  30° jusqu'Ă  100°C, on filtre Ă©ventuellement, on refroidit la solution Ă  5° jusqu'Ă  40°C, on filtre et on recycle Ă©ventuellement le filtrat contenant de l'acide sulfurique. Verfahren zur Herstellung von kristallisierten, salzfreien chlorsubstituierten 3-NitrobenzolsulfonsĂ€ure-Hydraten aus chlorsubstituierte 3-NitrobenzolsulfonsĂ€ure enthaltenden [...] Sulfonierungsgemischen, dadurch [...] gekennzeichnet, daß man das Sulfonierungsgemisch mit 8 bis 25 wĂ€ĂŸriger SchwefelsĂ€ure bei 40 bis 100°C vermischt, die anfallende Suspension auf 5 bis 20°C abkĂŒhlt, den Niederschlag abfiltriert, den Niederschlag [...]mit Wasser bei 30° [...]bis 100°C auflöst, gegebenenfalls filtriert, die Lösung auf 5° bis 40°C abkĂŒhlt, filtriert und das SchwefelsĂ€ure enthaltende Filtrat gegebenenfalls rezykliert. Ce que nous appelons art, c'est un moment oĂč nous nous dĂ©passons, c'est le singulier et l'unique, ce qui ne peut se produire ou ĂȘtre rĂ©alisĂ© que maintenant, il n'y a pas de rĂ©pĂ©tition, ce n'est possible que maintenant, c'est l'instant oĂč nous avons rompu la distance qui nous sĂ©pare de quelque chose [...]de grand - il nous faut nous prĂ©parer Ă  cet instant. Was wir Kunst nennen, [...] ist ein Augenblick, in dem wir ĂŒber uns hinauswachsen, es ist das Einmalige, das, was nur jetzt geschehen oder gemacht werden kann, es gibt keine Wiederholung, es ist nur jetzt möglich, es ist der Augenblick, wo wir die Distanz zu etwas Großem durchbrochen haben - wir mĂŒssen uns auf diesen Augenblick [...]vorbereiten. ProcĂ©dĂ© pour la purification et la [...] cristallisation de riboflavine, [...] caractĂ©risĂ© en ce qu'on dissout de la riboflavine en forme d'aiguilles de la modification stable A dans une solution aqueuse d'un acide minĂ©ral Ă  5 jusqu'Ă  25°C en mĂ©langeant intensivement, on ajoute du charbon actif Ă  la solution obtenue, on soumet, aprĂšs l'adsorption des impuretĂ©s dissoutes de la solution sur le charbon actif, le milieu contenant le charbon actif Ă  une filtration Ă  flux transversal sur une membrane en cĂ©ramique avec une grosseur de pores de 20 Ă  200 nm, on mĂ©lange le filtrat obtenu avec cinq Ă  dix fois V/V la quantitĂ© d'eau Ă  4 jusqu'Ă  10°C et on sĂ©pare les cristaux [...]sphĂ©riques prĂ©cipitĂ©s [...]obtenus de riboflavine par centrifugation ou filtration. Verfahren zur Reinigung und Kristallisation von Riboflavin, dadurch gekennzeichnet, dass man [...] nadelförmiges Riboflavin der stabilen [...] Modifikation A in einer wĂ€ssrigen MineralsĂ€urelösung bei 5 bis 25°C unter intensiver Durchmischung auflöst, zur resultierenden Lösung Aktivkohle zugibt, nach Adsorption der gelösten Verunreinigungen aus der Lösung auf der Aktivkohle das die Aktivkohle enthaltende Medium einer Querstromfiltration ĂŒber eine Keramikmembran mit einer Porengrösse von 20 bis 200 nm unterwirft, das resultierende Filtrat mit einer fĂŒnf- bis zehnfachen Menge Vol. /Vol. Wasser bei 4 bis 10°C versetzt, und die resultierenden ausgefallenen, sphĂ€rischen Kristalle von Riboflavin durch Zentrifugation oder Filtration abtrennt. MalgrĂ© cela, nous devons une fois encore parler de violations des droits des femmes, rappeler que la peine de mort est toujours en vigueur au Nigeria, que les pratiques actuelles et les nombreux rĂšglements qui figurent dans les nouveaux codes de procĂ©dure pĂ©nale de la charia continuent de constituer une violation importante des droits de l'homme, allant jusqu'Ă  la condamnation Ă  mort. Trotzdem sprechen wir hier ein weiteres Mal ĂŒber die Verletzung der Rechte der Frauen und bringen in Erinnerung, dass in Nigeria immer noch die Todesstrafe existiert und die gegenwĂ€rtigen Praktiken und zahlreiche Vorschriften in den neuen Scharia-Strafprozessordnungen nach wie vor eine schwere Menschenrechtsverletzung darstellen und bis hin zur VerhĂ€ngung der Todesstrafe gehen. Parce qu'Il voit en nous l'image de son Fils incarnĂ©, qui a toujours librement adhĂ©rĂ© au dessein du PĂšre, qui a librement acceptĂ© un corps et s'est librement abaissĂ© jusqu'Ă  la mort sur la croix, dans cette oblation sacrificielle que le sacrement de l'Eucharistie rĂ©alise chaque jour sur l'autel. Weil Er in uns das Abbild seines menschgewordenen Sohnes sieht, der stets aus freiem Entschluß dem Plan des Vaters gefolgt ist, der aus freiem Willen einen Leib angenommen hat und der sich aus freiem Willen erniedrigt hat bis zum Tod am Kreuz, in jener Opfergabe, die das Sakrament der Eucharistie Tag fĂŒr Tag auf dem Altar vergegenwĂ€rtigt. Le Fils de Dieu, qui a bu jusqu'Ă  la lie son calice amer et qui est ensuite ressuscitĂ© des morts, nous dit au contraire, par toute sa personne, par sa vie et sa mort, que nous devons faire confiance Ă  Dieu. Der Sohn Gottes, der seinen bitteren Kelch bis zum Grund ausgetrunken hat und dann von den Toten auferstanden ist, sagt uns hingegen mit all seinem Sein, mit seinem Leben und seinem Sterben, daß wir auf Gott vertrauen sollen.
Alex bien que psychiatre, n'a aucune réponse. Cependant, elle va vite comprendre que croiser la route de cet homme mystérieux, aussi fascinant qu'effrayant, ne sera pas sans conséquences. Elle a un choix à faire. Un seul. Mais a-t-elle encore le pouvoir de décider ? On dit « jusqu'à ce que la mort nous sépare ». Et si la mort nous
Deadpool Vs Thanos Jusqu'Ă  ce que la Mort Nous SĂ©pare Prix Ă  partir de 16,00 € Cet article est indisponible ou Ă©puisĂ© chez l'Ă©diteur, mais encore en stock dans quelques sur "Sauf ici" pour connaĂźtre ces librairies. This article is unavailable or sold out at the publisher, but still in stock in some "But here" to know these libraries. Paru le 08 Novembre 2017 Album Comics de la SĂ©rie Deadpool Vs Thanos Jusqu'Ă  ce que la Mort Nous SĂ©pare Dessin Elmo Bondoc ScĂ©nario Tim Seeley Couleur Ruth Redmond Dessin de couverture Greg Hildebrandt Editeur PANINI COMICS Collection MARVEL 100% Genre Super HĂ©ros Public Ados-Adultes EAN 9782809466898 Album Comics en couleur, Couverture CartonnĂ©e En mm largeur 177, hauteur 266, Ă©paisseur 11 96 pages Ce qu'en dit l'Ă©diteur ..... Thanos dĂ©teste Deadpool mais il a pourtant besoin de lui pour sauver sa bien-aimĂ©e, la Mort. C'est parti pour l'aventure la plus surprenante du plus inattendu des duos ! Images © PANINI COMICS / Elmo Bondoc / Tim Seeley / Greg Hildebrandt Nous Ă©crire Ă  propos de cette fiche Les Librairies oĂč trouver cette rĂ©fĂ©rence ..... AU REPAIRE DES HÉROS 49100 Angers 16,00 € Cliquer ICI ALFA BD 06000 Nice 16,00 € Cliquer ICI Les internautes ont commandĂ© avec ..... Juste un peu de Cendres SĂ©rie Juste un peu de Cendres Comics Mara Jade T6 SĂ©rie Star Wars Le CotĂ© Obscur Comics Dans l'Ombre de Yavin T1 SĂ©rie Star Wars SĂ©rie 2 Comics Vainqueurs T28 SĂ©rie Walking Dead Comics DĂ©gĂąts par Seconde T6 SĂ©rie Ms. Marvel Comics La MalĂ©diction des Corbeaux T1 SĂ©rie The Witcher Comics À la Recherche de Diablo T1 SĂ©rie Amazing X-Men Comics X-Force Actes d'Agression SĂ©rie X-Force Actes d'Agression Comics Le Royaume de l'Ombre T2 SĂ©rie All-New Amazing Spider-Man Comics Prodigue T1 SĂ©rie X-Men LĂ©gion Comics L'avis des .... Pas encore de critiques, soyez le premier Ă  donner votre avis ! Cliquez ici pour mettre votre avis !!!!
Cedix-septiĂšme tome de la sĂ©rie Jusqu’à ce que la mort nous sĂ©pare plonge le lecteur dans un contexte de vengeance et de combats insolites. On regrette cependant le manque de structure de cet ouvrage. Les quelques tomes prĂ©curseurs de la sĂ©rie s’étaient dĂ©jĂ  Ă©tiolĂ©s, perdant leur panache, tant d’un point de vue graphique que
"Jusqu'Ă  ce que la mort nous sĂ©pare" est le onziĂšme Ă©pisode de la premiĂšre saison de la sĂ©rie True Blood. Il est le onziĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie. Il a Ă©tĂ© diffusĂ© pour la premiĂšre fois le 16 novembre 2008. Il a Ă©tĂ© Ă©crit et rĂ©alisĂ© par Nancy Oliver. Synopsis Une mystĂ©rieuse travailleuse sociale prend sous son aile Tara en payant sa caution. Entre Sookie et Sam, qui enquĂȘte sur le tueur, commence une belle relation, malheureusement elle est interrompu par le retour de Bill. Amy est dĂ©couverte morte, et Jason commence Ă  croire que c'est vraiment lui le tueur ... RĂ©sumĂ© Bill, Pam et Jessica, inconsciente, sont dans un endroit vierge de la forĂȘt. Bill creuse un trou pour y enterrer Jessica jusqu'Ă  sa transformation. Bill ne veut pas que Pam reste avec lui et le regarde faire mais Eric l’a ordonnĂ©, ne lui faisant pas confiance. Pour Bill, il a assassinĂ© Jessica mais Pam le voit autrement ; il a aspirĂ© le sang de Jessica et lui a donnĂ© le sien. Pam trouve Bill romantique et sentimental et pense qu’il pourrait empĂȘcher Jessica de les rejoindre. Une fois que Bill a finit de creuser le trou, Pam y pousse Jessica avec son pied et Bill la rejoint. Pam lui explique que la transformation dĂ©butera dĂšs qu’elle sera sous terre et que le lendemain soir, elle sera un vampire. Bill s’allonge prĂšs de Jessica et la prend dans ses bras, Pam jette la terre sur eux pour refermer le trou. Sam est dans le salon de Sookie. Il essaye d’appeler Tara mais elle est sur rĂ©pondeur et il lui laisse un message. Il s’inquiĂšte pour elle et veut qu’elle le rappelle. Il raccroche et Sookie arrive avec des draps. En mettant les draps sur le canapĂ© sur lequel dormira Sam, ils parlent du tueur. Elle ne sait pas qui c’est mais il avait quelque chose de familier. La femme qu’elle a vue Ă©tait jeune, jolie et portait un tablier de serveuse. Sam lui propose d’appeler Bill mais pour Sookie, il a dĂ» savoir qu’elle Ă©tait en danger et s’il n’est pas venu ce soir, c’est qu’il ne reviendra pas. Sookie s’en va aprĂšs lui avoir souhaitĂ© une bonne nuit et Sam charge le fusil de chasse. Tara est appuyĂ©e sur la voiture de Kenya, un shĂ©rif adjoint pendant que Kenya l’interroge. Tara lui parle de la femme nue et du cochon mais Kenya ne la croit pas. Kenya lui fait un test d’alcoolĂ©mie et dĂ©cide de l’emmener passer la nuit dans une cellule. Chez Jason, il ne reste plus d’Eddie que son sang et ses habits. Jason est encore sous le choc. Amy descend les escaliers, sceau, gants et balais en mains. Elle tend Ă  Jason une serviette et lui ordonne d’essuyer. Elle est assise par terre et Jason ne bouge pas. Il ne la reconnaĂźt pas. Il jette la serviette, Amy se lĂšve et une dispute commence. Amy pense qu’Eddie contrĂŽlait Jason et que ce dernier savait comment tout finirait mais Jason lui assure que non, qu’Eddie lui faisait confiance. Ils s’insultent puis commencent Ă  nettoyer mais Jason, dĂ©goĂ»tĂ©, vomi. Amy s’approche de lui. Ils se rĂ©concilient et elle rĂ©ussit Ă  le convaincre qu’ils n’ont pas commis de meurtre et que ce qu’ils ont est magnifique. Sookie est en train de feuilleter les pages jaunes quand Sam arrive, torse nu. Il met son tee-shirt et elle lui dit qu’il y a des Ɠufs au four qu’il va prendre. Sookie lui apprend que dans son sommeil, elle s’est rappelle de sa vision ; la fille s’appelle Cindy et travaille dans un restaurant dont le nom a un rapport avec les tartes. Sookie connaĂźt le restaurant ; c’est le Tartes Big Patty’s, sur la 49, un peu au sud prĂšs de Bunkie. Ils dĂ©cident d’y aller plus tard et ils mangent les Ɠufs. Amy jette le sang du sceau dans l’évier de la cuisine quand Jason arrive. Elle lui demande s’il va travailler mais il ne lui rĂ©pond pas. Il prend un sac poubelle et y met toutes les fioles de V qu’ils ont. Il le jette dans la poubelle et s’énerve d’Amy. Il la menace et lui donne un ultime atome ; plus une goutte de V chez eux ou elle s’en va. Il sort sans lui laisser le temps de rĂ©pondre. Lafayette est assis au bar du Merlotte’s, en train de mettre du vernis sur ses orteils. A la tĂ©lĂ©vision, le prĂ©sentateur annonce que le sĂ©nateur Finch va donner un discours pour le lancement de sa campagne pour la Chambre de DĂ©putĂ©s. Lafayette porte son attention Ă  ce que le prĂ©sentateur dit. Le sĂ©nateur fait un discours ; il est contre les vampires qui nuisent aux humains. Lafayette l’insulte. Le prĂ©sentateur annonce que le sĂ©nateur est attendu le soir mĂȘme Ă  l’hĂŽtel Remington Ă  Monroe. Terry, derriĂšre le bar, change de chaine. Amy arrive et Lafayette lui demande ironiquement si Jason l’a entraĂźnĂ© avec lui. Elle se sert un verre de Pepsi et s’en va ; lui rĂ©pondant qu’elle ne sait pas de quoi il parle. Lafayette demande Ă  Terry de le remplacer ce soir. Sookie et Sam sont au Tartes Big Patty’s. La serveuse, Harley ne connaĂźt pas de Cindy mais un des clients, Buster l’a bien connue. Il l’a rencontrĂ©e deux ans plus tĂŽt quand elle s’est installĂ©e en ville avec son frĂšre, Drew Marshall. On lui prĂȘtait une relation avec un vampire mais Buster n’y croit pas. Il leur raconte qu’elle a Ă©tĂ© assassinĂ©e, Ă©tranglĂ©e et que le frĂšre a disparu. La police pense que soit il est mort, soit c’est lui le meurtrier. Tara est au commissariat. Elle parle Ă  sa mĂšre au tĂ©lĂ©phone, elle veut qu’elle paye sa caution pour qu’elle puisse sortir et lui dit qu’elle n’était pas ivre. Jason, Hoyt et RenĂ© marchent sur la route. Jason leur propose de sortir le soir mais Hoyt a un baptĂȘme et RenĂ© sort avec ArlĂšne. Il leur confie qu’Amy est accro au V et Hoyt lui conseille de l’aider Ă  arrĂȘter. Il lui demande s’il l’aime et Jason rĂ©pond que oui. RenĂ© leur propose de sortir le lendemain soir entre amis et de trouver une solution. Sookie et Sam vont au commissariat de Bunkie. Ils sont derriĂšre la vitre et attendent que l’agent vienne. Sookie lit dans ses pensĂ©es ; si sa femme refuse de coucher avec lui, ce n’est pas de l’adultĂšre, et sa maitresse, Debbie, est chrĂ©tienne. L’agent arrive de l’autre cĂŽtĂ© et voit les traces de morsures sur le bras de Sookie. Sookie et Sam entrent au commissariat et lui parlent de Drew Marshall. Ils veulent une photo de lui, mais l’agent refuse de la leur donner. Sookie le menace d’aller voir sa femme et l’agent accepte d’envoyer la photo par faxe au shĂ©rif de Bon Temps. Le sĂ©nateur est Ă  l’hĂŽtel Rumington, il salue les personnes prĂ©sentes. Il discute avec une femme, Lurlene Butterman quand Lafayette vient et les interrompt. Il serre la main du sĂ©nateur et lui dit qu’il est fier de serrer la main d’un homme avec ses valeurs, Ă©numĂ©rant les causes dont le sĂ©nateur avait parlĂ© plus tĂŽt Ă  la tĂ©lĂ©vision et s’en va aprĂšs avoir pris une photo avec lui. Jason arrive chez lui et voit la table mise pour deux et le repas prĂ©parĂ©. Amy arrive au salon. Il lui avoue qu’il ne voulait pas rentrer parce qu’il avait peur qu’elle ne soit plus lĂ  mais elle le rassure ; elle sera toujours lĂ . Il est Ă©tonnĂ© qu’elle ait fait le repas pour lui et elle lui rĂ©pond qu’elle ferait n’importe quoi pour lui. Bill est assis sur le tronc d’arbre et regarde le trou fermĂ© dans lequel est Jessica. Elle sort de la terre en pleurant. Elle demande de l’aide Ă  Bill en le voyant se lever vers elle et crie. Sam et Sookie sont en voiture, sur le chemin du retour. Ils parlent d’amour, pour Sam, Tara n’est qu’une amie, mĂȘme s’il a essayĂ© de l’aimer et Sookie aime Bill. Sookie s’excuse de l’avoir entraĂźnĂ© si loin et il lui dit qu’il adore conduire. Elle lui dit qu’un jour, elle louera une dĂ©capotable et le conduira jusqu’au Golfe, ils s’allongeront sur la plage, au soleil. Sam lui dit que c’est un rendez-vous et elle change de sujet, lui demandant s’il connaĂźt des chants de voiture. Jason et Amy sont Ă  table, ils viennent de finir de manger. Elle veut lui montrer quelque chose mais lui fait promettre de ne pas se fĂącher. Elle ouvre le frigidaire et en sort une fiole de V. Jason s’en va dans sa chambre, Ă©nervĂ©, et Amy l’y rejoint. Elle lui dit que c’est symbolique, pour fermer le cercle et commencer une nouvelle vie. Il accepte et la prĂ©vient que c’est la derniĂšre fois. Elle trinque Ă  leur avenir. Jessica court dans la forĂȘt et Bill lui court aprĂšs. Elle s’arrĂȘte et tourne autour d’un tronc d’arbre. Il lui apprend qu’elle est un vampire et au dĂ©but, elle est fĂąchĂ©e puis est contente ; plus de clarinette, de leçons privĂ©es, plus de rĂšgles
 il lui dit qu’il y a des rĂšgles et qu’elle ne peut pas tuer. Il lui fait gouter du Tru Blood mais elle le recrache et pleure. Elle n’aime pas le goĂ»t et lui dit qu’il est nul comme crĂ©ateur. Tara est dans une cellule au commissariat et sa mĂšre vient la voir. Tara veut rentrer mais Letti Mae refuse de payer sa caution et ne veut plus d’elle Ă  la maison. Elle la renvoie, pour son leur bien. Tara lui rappelle ce qu’elle lui a fait, elle lui dit qu’elle a toujours Ă©tĂ© lĂ  pour elle mais Letti Mae ne change pas d’avis. Jason et Amy sont dans le lit et s’embrassent. Ils sont sous V. Ils imaginent qu’il pleut et Amy est Ă  genoux sur le lit, souriant, heureuse. Elle saute et sort dans le jardin qu’elle voit. Jason la suit. Quelqu’un entre chez Jason. Jason et Amy courent dans le jardin, heureux. La personne marche toujours dans la maison. Jason et Amy courent et sont contents. La personne entre dans leur chambre et les vois Ă©tendus, main dans la main. Ils continuent Ă  courir et Ă  s’amuser. L’intrus enlĂšve sa ceinture. Amy et Jason son toujours dans le jardin. Le meurtrier met la ceinture autour du cou d’Amy. Jason et Amy sourient, se caressant et s’embrassant. Le meurtrier Ă©trangle Amy. Jason et Amy s’embrassent mais elle s’envole et disparaĂźt dans le ciel. Jason est assis sur la pelouse. Il se rĂ©veille dans son lit. Amy ne se rĂ©veille pas. Il la caresse, l’embrasse et pleure. Puis il appelle les urgences et leur dit d’envoyer quelqu’un. Jessica et Bill sont dans le bureau d’Eric au Fangtasia. Bill veut qu’Eric s’occupe de Jessica. Eric se montre autoritaire et sait se faire entendre. Il accepte mais Bill lui est redevable. Kenya ouvre la porte des cellules et dit Ă  Tara que la dame qui l’accompagne lui a payĂ© sa caution et les laisse. La dame se prĂ©sentĂ© comme Ă©tant Maryann Forrester. Elle propose Ă  Tara de venir s’installer chez elle, le temps qu’elle voudra et se montre assez convaincante pour que Tara accepte. En voyant la voiture de Maryann, une dĂ©capotable rouge, Tara est Ă©tonnĂ©e. Maryann lui explique que c’est un cadeau. Andy arrive en voiture derriĂšre et leur dit que c’est une zone interdite et de s’en aller. Maryann dĂ©marre et Andy fait descendre Jason de la voiture, menottĂ©, et l’emmĂšne au commissariat. Sookie et Sam regardent la tĂ©lĂ©, assis sur le canapĂ© chez Sookie. Ils parlent de leur journĂ©e ; elle s’est amusĂ©e malgrĂ© les circonstances et il lui dit que le jour oĂč elle est venue chercher du travail est le plus beau jour de sa vie. Ils flirtent et s’embrassent. Bill entre Ă  ce moment et sort les crocs en les voyant. Il se jette sur Sam et ce dernier le jette par dessus le canapĂ©. Ils se battent malgrĂ© les cris de Sookie. Bill essaye d’étrangler Sam et Sookie lui casse un vase sur la tĂȘte et s’interpose entre eux d’eux. Elle rĂ©silie son invitation et Bill doit sortir de chez elle. Elle s’énerve ensuite de Sam et lui dit qu’elle ne pense Ă  ĂȘtre avec personne maintenant alors qu’il lui demande comment elle peut vouloir ĂȘtre avec Bill. Tara et Maryann arrivent chez Maryann et Tara est Ă©blouie en voyant la maison. Maryann l’invite Ă  entrer et lui ouvre la porte de la voiture, puis celle de la maison. Elle laisse Tara entrer en premier. Au commissariat, Andy et Bud interrogent Jason. Andy veut raconter Ă  la place de Jason ce qu’il a fait, fier de dire qu’il connaĂźt le meurtrier depuis le dĂ©but. Bud le remet souvent Ă  sa place. Jason ne sait pas ce qui s’est passĂ©, ni comment, mais il a juste dĂ©duis que c’est lui le meurtrier. Il soutient qu’il n’a pas tuĂ© sa grand-mĂšre mais Andy ne le croit pas. Jason demande Ă  ĂȘtre enfermĂ© et Bud ordonne Ă  Andy de le faire, ce dernier voulant l’interroger jusqu’aux aveux. Andy l’emmĂšne dans une cellule et la rĂ©ceptionniste le raconte au tĂ©lĂ©phone. Elle reçoit un faxe avec la photo de Drew Marshall mais n’y prĂȘte pas attention et met un dossier dessus. 526766 vues La premiĂšre phase du plan mis en branle par Motierre consiste Ă  crĂ©er un climat tendu en Bordeciel pour stimuler les Ă©vĂ©nements. En l'occurrence, cela
-35% Le deal Ă  ne pas rater KRUPS Essential – Machine Ă  cafĂ© automatique avec broyeur Ă  ... 299 € 459 € Voir le deal Fire Emblem - Dawn of Destiny Personnel & PublicitĂ© RéévaluationsPartagez AuteurMessage❝ Yue ❞Messages 244Age 27Autre Indication Grosse dalleuseFeuille de personnageNiveau 3/20Points d\'ExpĂ©rience 30/100Sujet Jusqu'Ă  ce que la mort nous sĂ©pare... Jeu 30 Sep - 1900 Jusqu’à ce que la mort nous sĂ©pare Tout se ressemble dans la nuit, plus particuliĂšrement quand on est obligĂ© de fermer ses sens au monde extĂ©rieur si on ne veut pas sombrer dans la dĂ©mence ou simplement tomber dans les pommes. Yue ne distinguait que de vagues architectures, des maisons, des boutiques, des tours de pierre, un chĂąteau, qui se dessinaient Ă  la lumiĂšre des torches et des lampes Ă  huile. En se concentrant un peu, elle rĂ©ussissait Ă  distinguer les arabesques, les motifs floraux et les petites sculptures qui ornaient les bĂątiments mais cela ne faisait qu’aggraver son mal de crĂąne... Elle se baladait depuis la tombĂ©e de la nuit dans les grandes rues pavĂ©es de Melior. Cette citĂ© Ă©tait la capitale de Crimea et elle avait de quoi en ĂȘtre fiĂšre. Son immense chĂąteau Ă©tait impressionnant et en imposait forcĂ©ment, surtout Ă  une gamine de 15 ans issue de la campagne trĂšs profonde. Il luisait et semblait danser Ă  la lueur des torches, du haut de son perchoir. Ce palais Ă©tait un peu comme le gardien de la ville, le dĂ©fenseur et le protecteur. Mais son allure avait quelque chose d’inaccessible, de froid, alors que la ville basse, elle, Ă©tait trĂšs chaleureuse. A chaque coin de rues, des mĂ©lodies de toutes sortes s’élevaient dans l’air, embaumant la ville d’une douce brume musicale qui devait ĂȘtre agrĂ©able pour les passants et les habitants de la ville. Des tavernes Ă©taient ouvertes, des gens riaient gaiement... Ce devait ĂȘtre bien d’ĂȘtre comme tout le monde. Cependant, elle Ă©tait diffĂ©rente d’eux. A ses sens, tout ne lui apparaissait que comme une cacophonie incessante, elle ne pouvait pas se mĂȘler aux Beorcs sans avoir envie de vomir et pourtant elle ne pouvait pas non plus se rĂ©soudre Ă  les fuir. Elle se sentait seule parmi eux, mais moins que quand elle s’isolait dans la forĂȘt. Elle avait quittĂ© Jaffar depuis quelques semaines maintenant cependant, le Beorc lui manquait. Il Ă©tait vrai qu’il Ă©tait impossible pour elle d’accepter l’assassin sanguinaire qu’il Ă©tait mais le Beorc en tant que tel, elle l’apprĂ©ciait vraiment. Elle aimait son caractĂšre taciturne et sombre, ses cĂŽtĂ©s dĂ©sinvoltes et elle adorait le taquiner, le pousser Ă  bout
*Arf, encore ces pensĂ©es idiotes ! Tu es partie, assume fillette! *Depuis son dĂ©part prĂ©cipitĂ©, Yue hĂ©sitait entre ses regrets et sa fiertĂ©. Parfois, elle voulait partir Ă  sa recherche et le suivre malgrĂ© tout le mĂ©pris qu’elle ressentait pour son mĂ©tier et d’autres fois, elle se disait que se revoir ne ferait que dĂ©truire leur amitié’. N’ayant pu trancher avec elle-mĂȘme, elle s’en Ă©tait finalement remise au destin. S’ils se recroisaient un jour, elle aurait plaisir Ă  partager son temps et sa compagnie, elle l’accueillerait Ă  bras ouverts. D’ailleurs elle Ă©tait restĂ©e Ă  Crimea en espĂ©rant forcer ce le problĂšme n’était pas dans le fait qu’elle avait quittĂ© Jaffar sans prĂ©avis, non
 le problĂšme c’était qu’il avait créé un manque en elle. Elle s’était tellement habituĂ© Ă  sa prĂ©sence que la solitude, autrefois sa grande amie, lui semblait lourde, pesante, ennuyante. Elle avait bien sĂ»r fait d’autres rencontres plutĂŽt marrantes, quoi que dangereuses sur la route l’ayant menĂ©e Ă  Melior, mais rien d’aussi fort que ce qu’elle avait ressenti avec le Croc Pourpre. Et maintenant, elle se retrouvait au milieu d’un ramassis de poivrots, plus saoul les uns que les autres, sans but, sans destination... Cette ville devait vraiment ĂȘtre belle dans la journĂ©e, mais la nuit venue, elle ressemblait Ă  toutes les bourgades du coin, un nid Ă  Beorcs vent agrĂ©able parcourrait les rues de la ville basse. Leur Ă©troitesse devait protĂ©ger les gens de la chaleur durant la journĂ©e mais par une nuit comme celle-ci, elles devenaient de vĂ©ritables petits couloirs Ă  vent frais qui, si elle faisait abstraction de l’odeur qu’ils portaient, devenaient plutĂŽt apaisant. Cependant la brise, Ă©paissie des effluves humaines, lui apporta une odeur familiĂšre, une odeur de fourrure humide
 de chien mouillĂ© qu’elle ne pouvait ignorer. Cette odeur lui rappelait celle d’Eristoff lorsque, par temps de pluie, il revenait complĂštement trempĂ© Ă  l’abri, le poil plaquĂ© sur l’échine et le visage ruisselant. Elle se concentra sur ce fumet, Ă©cartant les autres et en suivit la trace comme un chien Ă  l’affĂ»t. Sa course d’abord lĂ©gĂšre et dĂ©sinvolte, fut rapidement pressĂ©e par une frayeur qui la saisit en plein cƓur. Elle sentait une odeur de sang. Oubliant qu’elle se trouvait dans une ville peuplĂ©e dont l’activitĂ© nocturne Ă©tait presque Ă©quivalente Ă  celle de jour, elle se lança dans une course effrĂ©nĂ©e laissant sa cape tomber sur ses Ă©paules, dĂ©couvrant son visage blĂȘme et pĂąle. Elle bousculait des inconnus qui la regardaient d’un air hagard et Ă©vitait les obstacles qui se prĂ©sentaient sur sa route par des sauts plus ou moins gracieux. Depuis sa rencontre avec le mage noir, elle avait toujours une entaille bien moche au niveau du mollet droit qui la faisait particuliĂšrement souffrir quant elle se mettait Ă  courir comme Ă  l’ lui Ă©tait familiĂšre, elle en avait empli ses sens olfactifs pendant des semaines aux cĂŽtĂ©s de Jaffar. Mais ce sang n’était pas celui d’un homme cette fois-ci, son odeur avait quelque chose de diffĂ©rent. -Un animal
D’un coup, elle arrĂȘta sa course, ne manquant pas de se dĂ©chirer le mollet. Une odeur de sang qui n’était pas celle d’un Beorc pouvait simplement ĂȘtre celle d’un goret qu’on Ă©gorge, d’une poule ou d’une vache qu’on abat. Elle n’en avait rien Ă  faire alors
 pourquoi se presser ainsi ? Pourquoi se donner autant de mal ? *Ma solitude m’a affectĂ©e plus que je ne pensais
 je me mets Ă  vouloir aider nos amis les bĂȘtes alors que je suis surement parmi les ĂȘtres les plus friands de leur chair.*Doucement, comme si de rien Ă©tait elle reprit sa marche d’un pas plus rĂ©gulier et serein. Les gens autour d’elle la regardaient effarĂ©s par sa brusque apparition dans la rue du marchĂ© et, petit Ă  petit cet effarement laissa place Ă  un sentiment plus dĂ©sagrĂ©able. Ils la regardaient avec dĂ©gout. Yue remit sa capuche sur son visage essayant de cacher Ă  leur yeux scrutateur la blancheur de sa peau, la teinte rouge vif de ses yeux et la balafre encore rĂ©cente qui barrait sa joue. Naturellement elle traversa le flot continu de visages grotesques. N’avaient-ils rien d’autre Ă  faire que de la fixer ainsi ? Elle n’était surement pas la premiĂšre fille de lune qu’ils voyaient. Elle piĂ©tina un peu sur place regardant Ă  droite, Ă  gauche. Les gens ne s’étaient pas vraiment dispersĂ©s et la regardaient toujours avec une curiositĂ© malvenue. Elle dĂ©cida de leur rendre leur regard les dĂ©visageant volontairement de maniĂšre exagĂ©rĂ©e et impolie. Les femmes portaient pour la plupart de longues robes de soie ou de coton aux teintes ambrĂ©es, chaude et attrayantes. Des perles de bois ou de verre formaient leurs atours et des bottines de cuir ornaient leurs pieds. Leurs tenues Ă©taient simples et pratiques simple. C’était en un sens une mode qui convenait tout Ă  fait Ă  Yue. Les hommes quant Ă  eux portaient, des hautes bottes de cuir, bien attachĂ©es autour de culottes seyante dans lesquelles disparaissait le bas des chemises. Les diffĂ©rences se faisaient principalement au niveau des bijoux et des parures pour les femmes mais pour les hommes, c’étaient les chemises qui faisaient la variĂ©tĂ©. Il y en avait des bouffantes, des avec plastrons de dentelles, d’autre Ă  moitiĂ© ouverte sur le torse musclĂ© de leur porteur, des cols droits
 Elle dĂ©notait Ă©trangement dans le dĂ©cor avec sa jupe et son haut courts, son corps recouvert de bandages et ses bottes Ă  moitiĂ© cramĂ©e. Elle n’avait plus de collant et sa cape semblait bien miteuse vis-Ă -vis des chĂąles que portaient avec fiertĂ© et complaisance certaines femmes. Voyant qu’elle n’avait pas sa place parmi eux, elle dĂ©cida de s’en aller et de remonter dans les hauteurs. Les odeurs, les sons et la vue lĂ  bas Ă©taient bien meilleurs que dans la rue du marchĂ©. Elle reprit son chemin baissant la tĂȘte pour Ă©viter d’attirer l’attention. De toute façon l’alcool annihilait toutes possibilitĂ©s d’intimidation. Elle passa devant les Ă©tals encore vides des marchands itinĂ©rants ou fixes et trouva quelques pommes qui avaient du tomber d’un cageot. Elle les prit, bien qu’elle n’ait pas trĂšs faim mais ça pourrait toujours la dĂ©panner. Dans la journĂ©e, elle imaginait bien la cohue que ce devait ĂȘtre. Elle imaginait les gens se bousculer pour avoir les meilleurs prix, les vendeurs criant leurs arguments de vente
 un jour, elle ferait en sorte de vivre ça pour de vrai plutĂŽt que de se l’imaginer. Elle avait frĂŽlĂ© la mort sans rien connaĂźtre rĂ©ellement et ne voulait pas que cela se reproduise. Le jour oĂč elle mourrait, elle emporterait des milliers de souvenirs intenses en Ă©motion avec elle. Elle continua son chemin le regard fixĂ© au loin, elle n’avait pas besoin de regarder les Ă©tals vides, bientĂŽt elle les verrait pleins de vie. Soudain, elle se retrouva de nouveau prise dans les filets de cette odeur familiĂšre. Elle avait beau avoir fermĂ© ses sens, elle ne pouvait ignorer cette derniĂšre, la source Ă©tant juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle, cachĂ©e dans une grande carriole bĂąchĂ©e. Au vue de l’étal derriĂšre laquelle la carriole Ă©tait stationnĂ©e, ce devait ĂȘtre un stand d’animaux exotiques. Il y avait des cages suffisamment grandes pour contenir un ours et d’autres plus petites pour des oiseaux ou peut ĂȘtre mĂȘme des petits fĂ©lins ou canins. Elle percevait des odeurs mĂ©langĂ©es de fientes, d’excrĂ©ments, de viandes gĂątĂ©es,
 La tentation d’ouvrir la carriole Ă©tait trop grande. Bien sur elle pourrait attendre le jour oĂč elle traverserait le marchĂ© la tĂȘte haute. De plus les yeux posĂ©s sur elle Ă©taient trop nombreux. La petite voix de la prudence que lui avait imposĂ©e Jaffar lui soufflait de partir en jouant la comĂ©die de la femme fragile et perdue puis de revenir plus tard lorsque la ville serait moins peuplĂ©e...Un conseil avisĂ©, mais bon
 quand on chasse le naturel, il revient au galop. D’un pas assurĂ©, elle alla droit vers la carriole et arracha la bĂąche d’un coup de main. La toile se dĂ©chira laissant un spectacle effroyable devant ses yeux. LĂ , cloitrĂ© dans une cage Ă  peine assez grande pour permettre Ă  l’animal de s’assoir et de se coucher sur ses propres membres, un petit louveteau roux la regardait les crocs dĂ©couverts, les griffes et le museau couverts de sang, les yeux emplis de haine. Il Ă©tait si maigre et pourtant si vif et vivant. De toute son existence elle n’avait vu une telle fourrure, une telle couleur et une telle fureur. Les yeux de la bĂȘte ne reflĂ©taient pas la rĂ©signation, la douleur, la peur ou la dĂ©tresse comme ceux des autres crĂ©atures prĂ©sentes dans le vĂ©hicule. A travers les siens n’existait que le dĂ©fi, l’envie de libertĂ© et la certitude qu’il l’atteindrait. Cet animal n’avait rien Ă  faire dans cette cage. Elle approcha la main, il grogna. Elle l’approcha un peu plus, suffisamment pour sentir son souffle humide se dĂ©poser sur sa main. Quelque chose entre eux passa, une reconnaissance mutuelle, le savoir d’appartenir Ă  la mĂȘme espĂšce. Elle lui tendit une pomme et il la saisit en mĂȘme temps que le bout de ses doigts. Elle s’était peut ĂȘtre imaginĂ©e cet instant d’union. Il dĂ©vora le fruit comme s’il s’agissait d’une bonne viande crue et se remit Ă  grogner les dents serrĂ©es, l’air menaçant. Elle esquissa un mouvement vers lui mais avant qu’elle ne puisse le toucher, deux gardes civils rejetĂšrent brutalement sa main en arriĂšre. - HĂ©, ma p’tite dame, on ne joue pas avec les affaires des autres !Yue Ă©tait en colĂšre, pire que ça, elle avait envie de frapper tout ce qui Ă©tait Ă  portĂ©e de main. Comment pouvait-on faire cela Ă  un animal sauvage ? L’affamer, le sĂ©questrer, le frapper ; car elle ne doutait pas que le sang qui zĂ©brait ses flancs Ă©tait le rĂ©sultat de sĂ©vices. Ses yeux Ă©taient devenus flamboyant. Elle allait les punir de leur cruauté  D’un grognement fĂ©roce, le loup rappela la jeune fille Ă  la rĂ©alitĂ©. Comme lui avec ses barreaux, elle aurait beau se dĂ©battre contre ces hommes, elle n’avait pas suffisamment de force pour les briser. Elle rĂ©prima sa rage, la force seule ne suffirait pas Ă  les sortir tous les deux de cette situation. Etudiant ses diffĂ©rentes possibilitĂ©s et rĂ©flĂ©chissant rapidement, elle se rĂ©signa Ă  utiliser les techniques viles et mesquines de Jaffar. D’une petite voix fluette et en baissant les yeux comme si elle Ă©tait honteuse d’avouer une pareille chose mais surtout pour cacher leur flamboiement, elle dit rapidement feignant la gĂȘne et l’embarras - DĂ©solĂ© messieurs les gardes, mais j’étais Ă  la recherche de mon petit jaffar. C’est mon chat, je l’ai perdu dans la journĂ©e et Ă  cause de ma maladie je n’ai pas pu partir Ă  sa recherche avant la nuit
 Voyez-vous, je suis atteinte d’une maladie trĂšs rare et trĂšs contagieuse _ elle insista particuliĂšrement sur ce point_ qui me fait perdre les pigments de ma peau. Je prĂ©fĂšre donc Ă©viter le contact avec les gens de peur de les infecter et ne sors que la nuit quand il y a moins de
 Elle n’avait pas vraiment besoin de continuer son monologue larmoyant, le garde qui la tenait l’avait d’ores et dĂ©jĂ  lĂąchĂ©e. Tous les gens qui s’étaient attroupĂ©s lors de l’interpellation s’étaient Ă©cartĂ©s d’une bonne dizaine de mĂštres Ă©galement et les regardaient comme s’ils assistaient Ă  un spectacle de marionnettes. Le premier garde se racla la gorge pour reprendre contenance pendant que le second essuyait frĂ©nĂ©tiquement ses mains sur son pantalon. - Je vous prierai de bien vouloir partir dĂ©sormais et que je ne vous revoie plus Ă  trainer dans les rues. Votre chat a dĂ» se faire manger par ce loup
_ il cherchait ses mots sans les trouver, puis finit par clamer _ tout le monde du balais ya rien Ă  voir dĂ©guerpissez !!Yue lui obĂ©it sans se faire prier. Elle repassa discrĂštement devant la cage en faisant semblant de chercher son chat et regarda le louveteau avant de lui glisser un autre fruit qu’il s’empressa de saisir de ses canines puissantes. Ses yeux injectĂ©s de sang, fixĂ©s sur la jeune fille, il heurtait avec frĂ©nĂ©sie les barreaux de sa cage avec son museau. Pauvre bĂȘte
***Le lendemain, le rĂ©veil fut difficile. Elle n’avait pas rĂ©ussit Ă  trouver le sommeil ne pensant qu’au petit ĂȘtre sans dĂ©fense prisonnier de sa cage Ă©troite. Elle s’habilla dans la lueur du jour qui traversait les volets de sa petite chambrette. Elle avait dĂ©cidĂ© d’avancer sa visite du marchĂ©. Ce ne serait pas un jour’, ce serait aujourd’hui. Pour se protĂ©ger des rayons du soleil, elle avait troquĂ© ses bas rĂ©silles qu’elle ne possĂ©dait plus, contre un pantalon de laine Ă©paisse qu’elle avait chapardĂ© dans une boutique qui avait ouvert ses portes Ă  l’aube. Sa chemise noir et poussiĂ©reuse qu’elle avait achetĂ©e Ă  un clochard dans la rue Ă©tait assez longue et remontait suffisamment haut au niveau de son cou pour cacher son corps. Elle avait rajoutĂ© des gants Ă  sa tenue pour protĂ©ger ses mains et un foulard Ă©pais entourait son visage. Avec sa cape, seuls ses yeux Ă©taient encore visibles. Ce foulard sur son nez avait en plus la bienveillance de la protĂ©ger des humains. Elle avait mĂȘme mit des bouchons de cire dans ses oreilles pour le bruit. Elle Ă©tait fin prĂȘte Ă  se mĂȘler aux une grande respiration devant lui donner du courage, elle ouvrit la porte de ce qui lui servait de chambre et avança la tĂȘte droite. C’était peine perdu, la lumiĂšre Ă©tait trop aveuglante. MĂȘme si elle ne regardait pas le soleil ou le ciel en face, le sol le lui reflĂ©tait et faisait saigner ses yeux. La lumiĂšre Ă©tait agressive comme toujours avec elle. Tant pis, elle ne pouvait plus reculer maintenant. Elle clĂŽt ses paupiĂšres, dĂ©cidant qu’elle se dirigerait Ă  l’aide de ses oreilles descendit la rue, laissant derriĂšre elle l’auberge qui l’avait hĂ©bergĂ©e durant les quelques heures de l’aube. Les gens affluaient en tous sens mais elle n’osait ouvrir les yeux pour voir leur expression, elle devait se dĂ©pĂȘcher. En rentrant se coucher elle avait demandĂ© Ă  l’aubergiste combien pouvait coĂ»ter une bĂȘte sauvage. Le prix qu’il lui avait alors donnĂ© lui semblait dĂ©risoire, cent piĂšces d’argents environs voilĂ  ce que valait une vie animale. Cette somme pouvait sembler exorbitante pour certaine personne mais elle la trouvait honteuse. Cependant, elle devrait nĂ©gocier car elle n’avait pas la totalitĂ© de l’argent mais, vu l’état pitoyable dans lequel elle avait vu la bĂȘte, elle espĂ©rait avoir une ristourne. NĂ©gocier l’écƓurait mais elle devait le faire pour son arriva rapidement dans la rue du marchĂ© bondĂ©e de monde. Dans tous les coins on criait, on vantait les mĂ©rites de ses produits et on se bousculait comme elle se l’était imaginĂ©e. NĂ©anmoins, malgrĂ© les bouchons, le foulard, la prĂ©paration physique et la prĂ©paration mentale, tout ce raffut lui donnait des hauts le cƓur. Elle verrouilla son estomac, ne se concentrant que sur une seule odeur et entama sa marche salvatrice. Partout autour d’elle, elle entendait le son des armes ou des ustensiles de cuisine dont le fer s’entrechoquait, elle sentait l’odeur nausĂ©abonde des porcs trop gras qui se dandinaient pour se vendre au plus offrant. Des odeurs de lĂ©gumes frais et de terreau venaient chatouiller ses narines, des gens la heurtait, la poussait, la tirait,
 Au fond d’elle-mĂȘme, elle Ă©tait heureuse de se trouver parmi son peuple. Elle se dirigea directement vers son objectif, se crĂ©ant un passage entre le mĂ©andre de Beorcs. Elle avait l’impression de nager Ă  contre courant. Soudain, elle le sentit. Il Ă©tait lĂ , pitoyable mais bien lĂ . Elle ouvrit les yeux en rĂ©primant une grimace, se redressa pour se faire plus grande qu’elle ne l’était et s’approcha d’une dĂ©marche lente, sereine, presque aristocratique, regardant les gens qu’elle croisait d’un regard intimidant et hautain. Ils s’écartĂšrent tous devant la couleur effrayante et la froideur de ses yeux. Tout en copiant sa dĂ©marche sur celle des paons en cour, elle s’approcha de son Ă©tal et sans un regard pour le marchand, analysa la marchandise. Elle connaissait un peu le genre de caractĂšre qu’elle devait adopter si elle voulait rĂ©ussir cet achat. - Eh bien, eh bien, ce n’est pas du fameux tout ça. Moi qui cherchait un loup fort et vigoureux pour entrainer mes chiens
ce n’est pas secoua la tĂȘte d’un air dĂ©prĂ©ciateur, continuant Ă  regarder d’un Ɠil distrait le reste des animaux. Le marchand commençait Ă  se justifier. C’était prĂ©cisĂ©ment ce qu’elle recherchait bien qu’elle se demandait comment pouvait-il justifier sa bĂȘtise
Maintenant elle devait se dĂ©tourner et le laisser la rappeler pour lui faire une bonne offre. Elle fit un pas, puis deux
- Madame, je
je n’peux vous vendre ce loup. On mla djĂ  achetĂ© mais si vous vlait j’ai de parfait margays pour vos chiens
Il continua sa phrase mais elle ne l’écoutait plus. DĂ©jĂ  achetĂ©, ce n’était pas possible. Tous ses espoirs partaient en lambeaux. S’il Ă©tait achetĂ©, elle ne pourrait sortir le loup de sa cage, le rendre Ă  la libertĂ©, le voir gambader Ă  ses cotĂ©s, le regarder dormir
Soudain, elle se sentit idiote, elle s’était dĂ©jĂ  attribuĂ© ce loup comme sien. Elle se voyait comme une mĂšre protectrice alors qu’elle ne lui devait rien. S’il avait Ă©tĂ© achetĂ© peut ĂȘtre sa vie serait-elle meilleur que tout ce qu’elle pourrait lui offrir. Elle Ă©tait seule mais ne devait pas lier ainsi cette crĂ©ature Ă  elle. Elle Ă©tait ridicule et pitoyable
 c’était triste pour elle. Elle ne pouvait plus rien pour lui. Elle se rĂ©signa, Ă  la base elle Ă©tait venue pour trouver de la compagnie Beorc et non pas animal. Elle ne daigna pas regarder le marchand et fit quelques pas pour s’éloigner de l’étal. Le loup hurla soudain Ă  la lune alors qu’il faisait encore jour. Elle se retourna en le regardant, ses yeux sombres transperçaient son Ăąme, elle devait demander - Qui a acheté cette chose?Son ton Ă©tait un peu trop sec et empressĂ© mais elle ne pouvait faire mieux. Le marchand la regarda la dĂ©visageant de haut en bas. Il doutait mais elle s’en fichait, elle ne rĂ©utiliserait pas ce personnage. - Eh bien madame c’est sir Legan qui l’a achetĂ© pour ses combats de chiens, il lui a semblĂ© assez vigoureux pour amuser son public. Combat de chiens, quelle horreur ! La cruautĂ© de l’homme n’avait donc pas de limites. Le petit marchand Ă©tait retournĂ© Ă  ses occupations laissant Yue dans un total dĂ©sarroi. L’Homme, elle l’avait remarquĂ© depuis peu, avait une tendance Ă  la destruction. Il aimait se battre, asservir les plus faibles, gouverner en maĂźtre. Ils Ă©taient intolĂ©rants et se devaient d’exterminer les personnes diffĂ©rentes d’eux. Le changement les effrayait tout comme l’adversitĂ©. Ils avaient peur de l’inconnu et s’inventaient des entitĂ©s du nom de Dieux pour pallier Ă  leur ignorance. Ils se sentaient obligĂ©s de tout prĂ©voir Ă  l’avance, oubliant de se laissait vivre 
 Parfois, elle se trouvait idiote de vouloir partager leur si elle avait choisi de rester avec les Beorcs, le louveteau s’était vu imposer ce choix. Elle le reprendrait, le soignerait et le rendrait Ă  la vie sauvage. Elle s’en faisait une nouvelle rĂ©solution. Elle aurait pu le voler dĂšs maintenant mais elle voulait utiliser un moyen lĂ©gal car elle ne voulait pas se retrouver avec sa tĂȘte placardĂ©e partout associĂ© du titre voleuse de loups ’ elle en avait dĂ©jĂ  assez de celui de voleuse de chevaux’... en plus les affiches n’étaient pas trĂšs flatteuses. Elle ressemblait plus Ă  une sorciĂšre qu’à une jeune fille de 15ans. Elle devait trouver ce Sir Legan et lui arracher le petit loup. ***Elle avait fini par le retrouver grĂące Ă  l’information que lui avait donnĂ© le marchand, les combats de chiens. Sir Legan Ă©tait vraiment trĂšs connu pour ses mises en scĂšne et ses combats spectaculaires. Il crĂ©ait des histoires romanesques oĂč les combats s’imbriquaient, reprĂ©sentant des nations ou des protagonistes. Nombreux Ă©taient les gens de la haute sociĂ©tĂ© Ă  aimer parier sur ces jeux. C’était la maniĂšre de Sir Legan d’arrondir ses fins de mois et de prendre soin de sa petite cour. Le combat avec le loup Ă©tait prĂ©vu dans trois semaines. Selon le scĂ©nario qui accompagnait l’annonce, le loup reprĂ©senterait la nation des homme-loups d’Hatary et serait mis Ă  mort lors de son combat par les chiens reprĂ©sentant les armĂ©es de Crimea et de Begnion rĂ©unies. Cela signifiait qu’elle avait trois semaines pour faire en sorte que cet aristocrate lui donne ou lui vende le loup. Pour l’instant, elle avait rĂ©ussit Ă  se faire engager en tant que garde chasse de nuit Ă  son service. Pour cela, elle avait dĂ» pas mal se renseigner mais le monde de la nuit avait l’avantage de dĂ©lier les langues. D’abord elle posa ses questions sur les combats de chiens feignant d’adorer ça, ce qui se rĂ©vĂ©la ĂȘtre pour elle le plus difficile dans cette affaire. Puis, elle s’était informĂ©e sur ceux qui les organisaient et qui elle devait contacter si elle voulait y assister. En posant les bonnes questions et en jouant parfois le rĂŽle de la fille fragile, elle avait rĂ©ussit Ă  entrer en contact avec le garde chasse officiel de Sir Legan Rodd. C’était un homme qui aimait le jeu, les dĂ©fis et apparemment perdre de l’argent. Elle avait passĂ© quelques soirĂ©es Ă  l’observer, ce qui fut trĂšs difficile pour elle et ses sens, mais Ă©galement gratifiant car elle commençait doucement Ă  s’habituer. Elle lui avait par la suite adressĂ© la parole Ă  plusieurs reprises. C’était un homme, alcoolique qui plus est, avec qui elle n’eut pas de mal Ă  nouer des liens. Elle l’avait sĂ©duit et amenĂ© sur un terrain qu’ils connaissaient particuliĂšrement bien tous les deux
 la chasse. Elle l’avait laminĂ© haut la main et pour la rĂ©compenser il l’avait prise comme apprentie. Quelle ironie ! Elle Ă©tait pourtant bien plus forte que lui mais grĂące Ă  cela elle avait pu entrer dans la propriĂ©tĂ© de Sir Legan et quelle propriĂ©tĂ© ! Il possĂ©dait une maison qui s’étendait sur presque un hectare de forĂȘt qui, bien que trop luxueuse au goĂ»t de Yue, Ă©tait splendide. Cette investigation lui avait donnĂ© du baume au cƓur car elle ne pensait pas si bien rĂ©ussir surtout Ă  cause de son apparence, mais elle avait remarquĂ© que si son allure effrayait certaines personnes, elle en attirait Ă©galement beaucoup et souvent les plus bavards. Par un incroyable coup de chance, Rodd en faisait partie, elle Ă©tait chanceuse. Lorsqu’elle avait aperçu le louveteau dans une cage de taille raisonnable, elle s’était retenue pour ne pas paraĂźtre trop intĂ©ressĂ©e ou attachĂ©e Ă  lui. Elle s’efforçait chaque soir de s’en tenir Ă  son travail et aux tĂąches qu’on lui avait demandĂ© d’accomplir. Elle devait s’occuper des animaux, parfois chasser pour le lendemain ou faire des tours de reconnaissance dans la forĂȘt pour trouver les meilleures zones de chasse, de sorte que Rodd puisse mener ses chasses de jour. Elle aimait bien ce travail, on lui avait mĂȘme fourni de nouvelles bottes et des collants plus rĂ©sistants que ses anciens. Travailler pour les riches avait ses avantages. MĂȘme si elle devait toujours limiter ses sens, elle aurait aimĂ© que cette vie soit vraiment la sienne. Par contre, les Ă©curies et les chenils lui inspiraient une sainte horreur surtout les Ă©curies, elle ne s’entendait vraiment pas avec les chevaux. Tous les jours, elle portait des bouchons d’oreilles et elle s’efforçait de respirer par la bouche. Mais ce qu’elle dĂ©testait plus que les chevaux et leur odeur, c’était la maniĂšre et la violence avec laquelle Sir Legan et ses acolytes traitaient les bĂȘtes dont elle devait s’occuper. Ses chiens de combat Ă©taient dans un Ă©tat pire que le louveteau roux. Ce dernier, qu’elle nourrissait tous les jours Ă©tait mal physiquement mais reprenait des forces petit Ă  petit. Par contre les chiens eux, allaient bien physiquement mais Ă©taient complĂštement dĂ©rangĂ©s mentalement, on ne pouvait pas les mettre en groupe au risque de les voir s’entretuer. Ils Ă©taient trĂšs agressifs et aucune intimidation ne fonctionnait sur eux. Ils Ă©taient dĂ©jĂ  morts Ă  l’intĂ©rieur et n’existaient plus que pour tuer. Ils lui faisaient pitiĂ© bien plus que le lorsqu’elle passait du temps avec le loup, cela ressemblait largement Ă  deux chiens de faĂŻence se regardant dans le blanc des yeux, mĂȘme si les siens Ă©taient rouges. Nuit aprĂšs nuit, il avait commencĂ© Ă  grossir et son poil miteux s’était renouvelĂ©, il reprenait du poil de la bĂȘte. Elle arrivait maintenant Ă  l’approcher Ă  moins de deux mĂštres sans qu’il grogne ou montre les dents. Cependant, elle ne pouvait pas le soigner efficacement car il retirait et grattait ses croutes ou lĂ©chait les baumes de soin, les rendant inefficace. Parfois quand il dormait, elle pouvait s’assoir juste Ă  cotĂ© de lui et se mettait alors Ă  parler dans le vide. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle espĂ©rait en faisant ça, peut ĂȘtre allait-il s’habituer Ă  sa voix. La seule chose dont elle Ă©tait sure, c’était qu’elle le voulait
 ou plutĂŽt voulait-elle son bonheur et sa libertĂ©. Mais pour cela, elle devait convaincre Sir ne le voyait que peu souvent. Travaillant de nuit, elle ne le croisait jamais mais l’apercevait parfois dans les jardins en compagnie de jeunes femmes. Elle en avait d’ailleurs comptĂ©es trois diffĂ©rentes depuis le dĂ©but de la semaine. Rodd, son maĂźtre comme il aimait Ă  ĂȘtre appelĂ©, lui avait assurĂ© qu’elle ne pourrait pas racheter le loup sur lequel elle lorgnait. Cependant, il lui avait racontĂ© qu’une fois, il avait rĂ©ussit Ă  obtenir un faucon comme une faveur pour bonne conduite lors d’une chasse. Bien sur il n’aurait jamais eu cette faveur si cette chasse n’avait pas eu lieu avec d’autres nobles. La rĂ©compense ne visait qu’à le montrer gĂ©nĂ©reux devant ses amis’. A ces paroles, une idĂ©e Ă©tait nĂ©e dans l’esprit de autre chasse de ce genre avait lieu le jour du combat qui faisait dĂ©jĂ  grand bruit parmi les nobliaux. Le jour oĂč le petit louveteau serait donnĂ© en pĂąture aux chiens enragĂ©s, Sir Legan organisait une petite battue avec ses nouveaux camarades dans la matinĂ©e. C’était elle qui s’était occupĂ©e du repĂ©rage. La zone qu’elle avait choisie Ă©tait sur le territoire d’un grand nombre de sangliers. Elle aurait pu faire une mise en scĂšne oĂč elle le sauvait mais elle ne pouvait pas l’accompagner. Ce privilĂšge Ă©tait rĂ©servĂ© Ă  Rodd, il Ă©tait de service depuis prĂšs de dix ans, elle Ă©tait lĂ  depuis douze jours. Elle avait rĂ©flĂ©chit Ă  des milliers de maniĂšres lĂ©gales de rĂ©cupĂ©rer le loup mais toutes se basaient sur la bontĂ© de Rodd. Il avait refusé Cette fois-ci, elle devrait faire une petite entorse Ă  sa morale car la lĂ©galitĂ© ne suffirait pas. Elle devait mettre Rodd sur le banc de touche quelque soit la Hey Rodd ça vous dit de prendre un verre avec moi avant que je ne prenne mon sourire qu’elle arborait, Ă©tait des plus engageants, il ne refuserait pas son invitation. - Avec grand plaisir ma p’tite Yue, tu offres une tournĂ©e bien sur et je ne veux pas du lait moi je suis majeur pas comme elle le pensait, ce serait facile. Il avait confiance en elle ou plutĂŽt il la pensait naĂŻve et inoffensive. - Mais oui, c’est ça avec la modique somme que vous me versez pour faire votre l’emmena dans l’auberge se fourrant plus de cire dans les oreilles et dans le nez par la mĂȘme occasion. Ce soir elle allait le droguer avec une plante qu’elle avait trouvĂ©e dans la forĂȘt. Eristoff et Jaffar lui avait enseignĂ©e les rudiments sur les poisons. Elle Ă©tait dĂ©solĂ©e pour lui, demain il aurait une diarrhĂ©e horrible et ne pourrait pas accompagner Sir Legan, elle le remplacerait.*** - Pourriez-vous vous dĂ©pĂȘcher mademoiselle
Sir Legan Ă©tait exaspĂ©rant. Il Ă©tait sans aucun doute beau avec ses bouclettes brunes soigneusement huilĂ©e retombant gracieusement sur son visage jeune et viril, sa carrure digne d’un brave soldat et sa dĂ©licate odeur de rose
 Elle ne pouvait critiquer son physique mais sa personnalité  Il Ă©tait exĂ©crable. Il lui parlait avec mĂ©pris, n’avait aucune considĂ©ration pour son travail et sa personne et ne pouvait s’empĂȘcher de lui hurler dessus. Mais bon, elle prĂ©fĂ©rait ça Ă  sa maniĂšre hypocrite de s’adresser Ă  ses hĂŽtes. - Vous rirez peut ĂȘtre chers amis, mais je ne savais mĂȘme pas que nous avions un garde de chasse de remplacement. A croire que je suis vraiment prĂ©voyant, ha, ha, ha !! - Mon seigneur nous savons parfaitement que vous ĂȘtes intelligent hum, hum, hum !!*Il essaye de faire de l’humour, Ă©coutez ça c’est pathĂ©tique
*Non, le pire devait ĂȘtre ces demoiselles’ qui gloussaient Ă  toutes ses rĂ©flexions. Ce qu’il disait n’était mĂȘme pas drĂŽle. Elle les dĂ©testait tous et devait se concentrer sur le petit loup si elle ne voulait pas les dĂ©monter les uns aprĂšs les autres
 se concentrer, elle devait se concentrer
- Dites donc la garde chasse dĂ©butante, on se concentre et on se dĂ©pĂȘche, mon cheval est mal harnachĂ© ! J’ai chaud, je veux de l’eau et je vous pris de donner ce message Ă  mademoiselle Iris. Oh et profitez en pour dire au seigneur Gabu qu’il ne pourra pas nous accompagner, manque de place ha, ha, ha !- Oui mon seigneur
Elle aussi avait soif mais le pire Ă©tait que malgrĂ© sa potion anti-UV, qu’elle avait pris en prĂ©vention de cette journĂ©e, la chaleur des rayons du soleil, lui Ă©taient trĂšs dĂ©sagrĂ©ables. Il ne pouvait pas imaginer Ă  quel point elle rongeait son frein.*Le terrain de chasse qu’elle avait choisi Ă©tait abondant en petits rongeurs, ce qui Ă©tait idĂ©al pour une chasse aux faucons ou aux margays mais plus loin il y avait pour les chiens des sangliers et, avec un peu de chance, des chevreuils. Elle aurait surement apprĂ©ciĂ© ce genre de chasse en meute, du moins si elle s’était dĂ©roulĂ©e avec de vrais chasseurs. Mais lĂ , elle espĂ©rait juste que tout ça se terminerait forĂȘt Ă©tait affreusement bruyante aujourd’hui. Ces dames de la haute habillĂ©es de leur flanelle et de leur chaussure Ă  talonnette, montĂ©es sur leurs chevaux de concours de beautĂ©, ne pouvaient s’empĂȘcher de piailler. Avec le boucan qu’elles faisaient, Yue ne pourrait jamais organiser son traquenard. Et l’autre Don juan s’occupait plus de tenir compagnie Ă  Miss Iris, que de rĂ©ussir une grande chasse. *Quoi qu’à bien y rĂ©flĂ©chir c’est peut ĂȘtre ça pour lui une grande chasse, ajouter des femmes Ă  sa collection*En quelques heures, ils avaient fait de sa paisible zone de chasse une espĂšce de salon de thĂ© affreux. C’était Ă  peine si deux jeunes femmes avaient rĂ©ussit Ă  attraper du petit gibier, un furet et un Ă©cureuil. L’un des seigneurs avait abattu une multitude d’oiseau de toutes sortes, mais personne ne semblait vouloir se risquer au plus gros gibier et maintenant, toute la forĂȘt avait dĂ» fuir. Avec un peu de chance, les sangliers seraient toujours lĂ , elle devait se dĂ©pĂȘcher. Si elle voulait convaincre Sir Legan de se lancer dans son piĂšge, elle devait amadouer sa compagne. Prenant son courage Ă  deux mains et adoptant un caractĂšre un peu roublard, elle se lança. - Vous ne trouvez pas cela triste mademoiselle Iris ? Tous ces gens qui s’extasient sur ce petit gibier alors qu’à Ă  peine 500 mĂštres de notre position, il y a du vrai dĂ©fi du sanglier, du chevreuil et mĂȘme de l’ours
- Aaaarg
 vous m’avez fait peur _ Yue avait bien remarquĂ© que son apparence les dĂ©rangeait tous. Elle en avait mĂȘme entendu quelques uns la comparer Ă  leur cheval ou des lapins. Quels crĂ©tins ! Reprenant son souffle, la jeune femme demanda avec curiositĂ© _ De l’ours vous ĂȘtes sĂ»re ? Mais personne ne peut affronter un ours. *Trop crĂ©dule*- Moi je pense que Sir Legan pourrait
 - Ah non, non, non, ce serait trop dangereux- Que se passe-t-il ? Le garde chasse vous importunerait-il ma chĂšre ? - Ah non, non, non mon seigneur Legan. Il me disait simplement que vous Ă©tiez capable d’affronter des ours et moi... _ elle hĂ©sita et ses joues rosirent lĂ©gĂšrement _ oh bien sur je vous sais plein de bravoure mais un ours
- Mais si parfaitement ma chĂšre ce n’est pas plus difficile qu’un faisan. Il faut simplement faire mouche du premier coup. D’ailleurs pour vous le prouver j’y vais de ce pas. *Il a mordu Ă  l’hameçon, c’est parfait* Il s’éloigna dans la direction indiquĂ©e d’un air fier et sĂ»r de lui. Il jouait bien la comĂ©die. Elle courut pour le rattraper et lui prĂ©cisa qu’il n’y avait pas de risque de rencontrer d’ours et qu’elle n’avait fait cela que pour l’aider. D’un regard, il lui avait signifiĂ©e qu’il n’avait besoin de nulle aide et avait talonnĂ© son Ă©talon pour s’éloigner plus rapidement. Quel malotru !Elle profita de son Ă©loignement pour prĂ©parer son embuscade, s’assurant que certains nobles le suivaient, laissant trainer quelques compliments sur son courage et se dĂ©pĂȘcha de trouver les acteurs de son traquenard. GrĂące Ă  son odorat, elle avait trouvĂ© un groupe de deux phacochĂšres en train de retourner la terre Ă  l’aide de leurs dĂ©fenses pour trouver des racines. Ils Ă©taient mignons et elle s’en voulait de les sacrifier pour sauver le louveteau roux
 Pourquoi avait-elle dĂ©cidĂ© que leur vie Ă©tait moins importante que celle du loup ? Elle ne savait pas. En tout cas elle se chargerait de leur donner une fin rapide. Elle se cacha subrepticement prĂšs d’eux et attendit l’arrivĂ©e de Monseigneur. *Le voilĂ *Il Ă©tait juste dans son champ de vision Ă  200 mĂštres Ă  peine. Les phacochĂšres l’avaient dĂ©jĂ  repĂ©rĂ© mais ils restaient immobiles pour ne pas lui signaler leur prĂ©sence. Intelligents.... Par contre, Sir Legan avait dĂ» cacher son cerveau trĂšs loin derriĂšre sa tignasse. Il se pavanait en grand chasseur exagĂ©rant chacun de ses gestes, on aurait dit une parodie. Yue ne tenait plus. Elle sortit de sa cachette effrayant les deux bĂȘtes qui se mirent Ă  foncer tĂȘte baissĂ©e. Avec ses flĂšches, elle les dirigea pile dans la bonne direction. Les phacochĂšres n’étaient pas des crĂ©atures trĂšs malignes et, Ă  part charger droit devant elles, elles ne savaient pas faire grand-chose. Sir Legan ne les vit que trop tard pour les chiens, qu’elle avait droguĂ©s la veille, ne firent pas un pas pour le protĂ©ger. Sa vie Ă©tait entre ses mains. Si elle ne faisait rien il mourrait, elle rĂ©cupĂ©rerait le loup et partirait. Si elle le tuait, les animaux s’en porterait mieux... Tout pourrait se terminer en un instant... mais elle ne pouvait pas. C’était trop lĂąche. Elle ne pouvait tuer pour potentiellement sauver son espĂšce
 *Finalement on n’était vraiment pas compatible, Jaffar
*Elle arma son arc et dĂ©cocha deux flĂšches Ă  la suite. Les deux atteignirent leur cible, ils n’avaient pas souffert. [color=yellow]- Sir Legan, allez-vous bien, j’ai eu tellement peur pour vous [/colo]- Oui, ma chĂšre, il y a eu plus de peur que de mal ha, ha, ha
Son rire sonnait faux, il avait certainement dĂ» se pisser dessus. Mademoiselle Iris plongeait dans ses bras le serrant avec force. Elle allait le briser si elle continuait. C’était trop drĂŽle. Maintenant, ne restait qu’à le mener sur la voie de la gĂ©nĂ©rositĂ©. Ce serait difficile et elle devrait bien manƓuvrer. Elle alla pour commencer le petit speech qu’elle avait rĂ©pĂ©tĂ© des dizaines de fois quand une tornade de flanelles se jeta sur elle. - Oh merci, mademoiselle, merci mille fois s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour vous je le ferais. Vous lui avez sauvĂ©e la vie
 merciElle l’étouffait et mouillait ses joues. Des larmes coulaient de ses yeux, Yue la plaignait mais l’enviait un peu aussi. Elle Ă©tait Ă©perdument amoureuse d’un crĂ©tin mais le bonheur qu’elle lisait dans ses yeux Ă©tait le plus beau qu’elle ai vu Ă  ce jour. Son soulagement Ă©tait sincĂšre, sa peine Ă©galement. Elle aurait aimĂ© accepter son offre cependant, ce n’était pas d’elle qu’elle voulait une faveur mais de Sir Legan. Soudain, son plan se mit en marche. Les diffĂ©rents nobles et tĂ©moins rĂ©unis, exacerbĂšrent sa dĂ©votion, son agilitĂ© et sa prĂ©cision, en rĂ©pĂ©tant maintes et maintes fois qu’elle lui avait sauvĂ© la vie. Sir Legan Ă©tait trop fier pour avoir des dettes. Il s’approcha solennellement en passant bien loin des cadavres encore chaud et posa sa main sur l’épaule de Mademoiselle Iris, dĂ©clarant haut et fort avec une teinte d’amertume que seule Yue dut entendre - Allons ma chĂšre, laissez moi l’honneur de rĂ©compenser les hommes qui me sauvent
 enfin dans le cas prĂ©sent, la femme ha, ha, ha_ il se tourna vers Yue, une pointe de haine perçant dans ses yeux _Eh bien mademoiselle la garde chasse
 *Il ne connait mĂȘme pas mon nom
*- Je suis prĂȘt Ă  vous offrir tout ce que cette terre peut offrir. DĂ©sirez-vous ce gibier pour vous mettre Ă  l’abri de la faim durant quelques mois peut ĂȘtre ?- Non rien de tout cela mon seigneur _ il parut soulager, elle sourit _ Je n’aimerais qu’une chose. Depuis quelques jours que je vous sers, je me suis attachĂ©e Ă  une de vos bĂȘtes et je voudrais qu’elle m’ Tant que ce n’est pas un cheval je suis prĂȘt Ă  tout vous donner. - Rassurez-vous je ne veux pas l’un de vos loin de lĂ _ Je veux simplement le louveteau roux. - Mais bien sur, avec pl
Le loup !Il allait protester mais de nouveau la tornade de flanelle lui sauva la mise. - Oh si peu ! Vous ĂȘtes vraiment une bonne Ăąme mademoiselle. Votre nom, donnez moi votre nom ! *GĂ©nial, elle me mĂąche le travail cette fille, je l’adore, mais le meilleur reste sa tĂȘte Ă  lui*- Mon nom est Yue mademoiselle Iris et je vous remercie de votre dame lui serra la main et l’embrassa avec force. Qu’il Ă©tait agrĂ©able de se sentir aidĂ©e, mĂȘme si c’était involontaire. Elle jeta un Ɠil Ă  Sir Legan. TrĂšs Ă©nervĂ©, elle devrait faire profil bas dĂ©sormais. Elle lĂącha Dame Iris et celle-ci la remercia encore. Elle espĂ©rait qu’elle ne ferait pas trop de vagues par rapport Ă  l’évĂšnement au risque d’énerver son beau seigneur. Dame Iris retourna sur son cheval frĂŽlant au passage la main de Sir Legan. Savait-il seulement Ă  quel point cette fille Ă©tait formidable ? Non, il Ă©tait trop bĂȘte pour s’en rendre compte. D’un geste ce dernier signala la fin de la battue et tous remontĂšrent sur leur chevaux, les vassaux se dĂ©pĂȘchĂšrent de charger le gibier, tout se terminait. Mais elle ne pensait plus Ă  rien. Elle Ă©tait sur un petit nuage, elle avait rĂ©ussit. Plus rien avait d’importance
 Elle rĂ©cupĂ©ra discrĂštement ses flĂšches sans que personne ne fasse attention Ă  elle et retrouva le petit la suite elle ne se souvint mĂȘme pas comment elle Ă©tait rentrĂ©e de cette chasse.***Lorsqu’elle rentra Ă  la propriĂ©tĂ© de Sir Legan, tout s’enchaina trĂšs vite, elle devait s’occuper des chiens de chasse, les abreuver, les panser pour certains, les nourrir. De mĂȘme pour les chevaux et pour les faucons. Puis, on lui demanda d’aller voir Rodd pour prendre de ses nouvelles. Elle s’occupa de chaque tĂąche en mettant du cƓur Ă  l’ouvrage, ce serait la derniĂšre fois qu’elle s’occuperait de tout ce travail elle voulait laisser une bonne image Ă  Rodd pour qu’il ne soit pas trop pĂ©nalisĂ© par son comportement. AprĂšs avoir tout fini, elle alla le voir et lui raconta en dĂ©tail tout ce qui s’était passĂ© pendant sa journĂ©e de repos. Il rit Ă  l’énonciation de Dame Iris mais dĂ©chanta rapidement lorsqu’elle parla des phacochĂšres et de la maniĂšre dont elle avait obtenue la garde du louveteau. Il prit un air grave et lui dit avec duretĂ© - Prend le Yue, prend le et disparait maintenant. Personne ne t’accusera de vol si tu pars mais si tu restes, il trouvera un moyen de te le faire payer, alors pars, dĂ©gage !! Il avait dit cette derniĂšre phrase avec vĂ©hĂ©mence et la puissance de sa voix l’avait faite reculer de quelques pas. Elle inclina la tĂȘte et sortit. - C’est dommage tu aurais Ă©tĂ© une bonne hĂ©ritiĂšre fillette
Yue courut vers le chenil. Ce que venait de lui dire Rodd lui avait rappelĂ©e qu’elle n’avait pas forcĂ©ment Ă  faire Ă  des personnes d’honneur mais Ă  des Beorcs. Elle se prĂ©cipita vers l’endroit oĂč Ă©tait enchainĂ© son louveteau, car dĂ©sormais, c’était le sien. Elle arrĂȘta sa course, haletante, il n’était pas lĂ . Elle ouvrit tous ses sens, repoussant ses limites, dĂ©faillant quelque peu devant l’intensitĂ© des stimuli, elle rechercha l’odeur de son louveteau. Ils l’avaient emmenĂ© au loin mais elle perçut le bruit de la foule qui acclamait Sir Legan. *Enflure !!!*Elle alla chercher son arc et se rendit aussitĂŽt lĂ  oĂč elle les trouverait, son loup et lui. Elle lui ferait payer. La foule Ă©tait dense, des gens de toutes natures s’étaient rĂ©unis et pariaient furieusement sur le temps que mettrait le louveteau Ă  mourir. Sans gĂšne, elle les dĂ©gagea se rapprochant rapidement de Sir Legan, fendant la foule. - Comment osez-vous, cet animal ne vous appartient plus !! - Allons mademoiselle la garde chasse, je vous ai dit que je vous le donnerais, je n’ai pas prĂ©cisĂ© l’état ha, ha, ha !! Bien sur si vous allez le rĂ©cupĂ©rer maintenant je ne m’y opposerais pas ha, ha, ha enfin si vous ĂȘtes assez folle pour affr
Elle n’écouta pas la fin de son petit monologue et se jeta Ă  travers la foule pour atteindre l’arĂšne oĂč s’entretuaient les chiens. Le petit loup Ă©tait au milieu entourĂ© de trois chiens enragĂ©s. Le terrain oĂč ils se battaient se trouvait en contrebas, il Ă©tait vide. La foule en dĂ©lire entourait le terrain, elle devait arrĂȘter ça. Elle dĂ©cocha une flĂšche, visant prĂšs de l’un des chiens mais ils avaient complĂštement perdu tout instinct de survie. Les gens la regardĂšrent avec colĂšre, on ne devait pas interrompre un combat. Qu’ils aillent se faire fou
 les chiens se jetĂšrent sur le loup, celui-ci esquiva en sautant sur le cotĂ©, deux d’entre eux se rentrĂšrent l’un dans l’autre et commencĂšrent Ă  se battre. Ils Ă©taient fous. Elle sauta dans l’arĂšne sous les applaudissements du public. Pensaient-ils vraiment que ça faisait partit du spectacle ? Elle prĂ©fĂ©rait ne pas y penser, elle avait d’autres chats Ă  fouetter. Les deux chiens qui se battaient, s’étaient arrachĂ©s des bouts de chair et une oreille mais ils s’étaient relevĂ©s pour se liguer contre le plus faible. Le louveteau haletait au milieu, il Ă©tait lacĂ©rĂ© sur le flanc gauche et sa patte droite semblait brisĂ©e. Il la trainait derriĂšre lui comme un poids mort. Elle leva les yeux vers le public, ils Ă©taient tous hilares.*Merde, je vous dĂ©teste tellement parfois*Elle se concentra sur les quatre bĂȘtes et attendit le moment opportun, essayant d’oublier ce qui l’entourait. Ils se jetĂšrent sur lui, elle aussi. Elle fut plus rapide et de ses bras, elle entoura son corps poilu et l’enserra fermement. Une flĂšche Ă  la main elle transperça le cƓur du chien qui attaquait dans le dos du loup. Dans son dos Ă  elle, elle sentit des crocs et des griffes s’enfoncer profondĂ©ment dans sa chair. Elle hurla de fureur. Le loup entre ses bras la mordit Ă©galement. Il avait peur, c’était normal. Elle desserra son Ă©treinte, le regardant droit dans les yeux d’un regard ferme mais rassurant, le calmant instantanĂ©ment. Elle se retourna et dĂ©gagea les chiens d’un coup d’arc dans les cĂŽtes. Les gens restaient bouche-bĂ©e et la regardaient avec un respect effrayĂ©, elle s’en foutait. Elle se releva en serrant les dents et se baissa sur le louveteau. Il grogna, il Ă©tait prĂȘt Ă  en dĂ©coudre s’il le fallait. Elle prit quelque chose dans sa poche et lui tendit. Le loup regarda la pomme qu’elle lui mettait Ă  porter de museau et la prit du bout de la langue. Il la goba d’un coup de dents. Elle lui sourit chaleureusement et le vit rapidement dĂ©faillir. Il Ă©tait Ă©puisĂ© et le calmant qu’elle avait glissĂ© dans le fruit devait aussi y ĂȘtre pour quelque chose. Doucement, elle le prit dans ses bras. Qu’il Ă©tait lourd ! Avec une impulsion dans les jambes, elle sortit de l’arĂšne tandis que la foule s’écartait sur son passage. Elle se demanda de quelle couleur Ă©tait devenus ses yeux pour les effrayer de la sorte et quelle expression arborait son visage. Sir Legan se prĂ©cipita sur son passage avec quelques uns de ses gros bras. Elle lui dĂ©cocha un regard qui le fit vaciller. - Cette animal est mien, vos nobles en sont se tourna vers eux, leurs yeux Ă©taient baissĂ©s et seule Iris la regardait, osant Ă©lever la voix. - Je suis tĂ©moin Seigneur Legan,
Sa voix Ă©tait Ă  peine audible mais elle s’était opposĂ©e Ă  lui. Ça suffisait. Il s’écarta de son chemin alors qu’elle passait sans se retourner. Quand elle fut suffisamment loin, elle l’entendit profĂ©rer des menaces vis-Ă -vis d’elle. Il la dĂ©nigrait et la traitait de malade mentale. Elle ne rĂ©pondrait pas Ă  ses provocations, ce serait lui donner trop d’importance. Elle avait des millions de choses Ă  hurler mais ce n’était pas sa prioritĂ©, elle devait soigner le petit loup, trouver un abri rapidement car sa peau commençait Ă  brĂ»ler et chasser pour les nourrir tous les deux mais avant tout, elle devait dormir et laisser son corps se reposer et se soigner seul. Le petit loup remua entre ses bras, elle resserra son Ă©treinte et lui chuchota Ă  l’oreille - Ne t’inquiĂšte pas mon petit Jaf, je prendrais soin de toi jusqu’à ce que tu deviennes fort et indĂ©pendant. Je te rendrais Ă  la libertĂ© et si tu le veux, je resterais Ă  tes cotĂ©s jusqu’à ce que lq mort nous sĂ©pare. Jaf, ce nom lui Ă©tait venu comme une Ă©vidence, un petit loup roux, solitaire et teigneux ce ne pouvait ĂȘtre que Jaf. ❝ InvitĂ© ❞Sujet Re Jusqu'Ă  ce que la mort nous sĂ©pare... Dim 24 Oct - 149 RÉÉVALUATION DU NIVEAU◘ Langue 4/5Commentaires Quelques fautes d'innattention et surtout d'accord retrouvĂ©es dans ton texte. MalgrĂ© tout, sa longueur les rend assez nĂ©gligeables. Citation - A chaque coin de rues > rue- des mĂ©lodies de toutes sortes > de toute sorte j'l'aurais mis au singulier moi, mais j'suis pas du tout sĂ»re que ça soit juste en fait x- Elle s’était tellement habituĂ©e- quoi que > Quoique - petits couloirs Ă  vent frais qui .. devenaient plutĂŽt apaisantS- leurs yeux scrutateurs - culottes seyantes- [Les chemises].. d’autres Ă  moitiĂ© ouvertes - ses bottes Ă  moitiĂ© cramĂ©es- Au vu de l'Ă©tal- Bien sĂ»r - le museau couvert de sang- Ses yeux Ă©taient devenus flamboyants- Prends le Yue- je ne m’y opposerai pas ◘ Style T'as toujours un style aussi prenant et captivant, ce qui fait qu'on lit ton rp d'une traite, sans se lasser pour autant. ^^De jolies tournures de phrases associĂ©es Ă  des images. Et le fait qu'on arrive aisĂ©ment Ă  comprendre les sentiments de ton perso quand on te lit.. Bref, j'aime. =Quant Ă  ta mise en page, parfaite mise Ă  part une petite erreur de balise de couleur. Citation A ses sens, tout ne lui apparaissait que comme une cacophonie incessante > Tout ne lui semblait ĂȘtre une cacophonie incessante Citation Leurs tenues Ă©taient simples et pratiques simple. ◘ CaractĂšre Un perso totalement cernĂ© et en accord avec son passĂ©. Tu te sers bien de ton background et de tes prĂ©cĂ©dents rps dans ce rp, mĂȘlant ainsi passĂ© et prĂ©sent. Les rĂ©actions de ton personnage sont recherchĂ©es et correspondent Ă  l'image qu'on s'en Ă©tait et bien butĂ©e, elle est vraiment allĂ©e jusqu'au bout des choses. ^^◘ RĂŽlePlay 9/10Commentaires C'Ă©tait en somme un trĂšs beau rp, mĂȘme si la rencontre faisait un peu une impression de dĂ©jĂ  vu. Mais la maniĂšre dont tu l'as amenĂ© et la chute en font quelque chose de vraiment sympa Ă  lire et lui confĂšre son originalitĂ©. Alors, j'ai particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© tes descriptions qui sont vraiment rĂ©ussies. Riches en dĂ©tails, on peut trĂšs bien s'imaginer la scĂšne, que ce soit la place bondĂ©e du marchĂ©, les gens de haute sociĂ©tĂ©, la premiĂšre rencontre avec le loup ou bien mĂȘme celle de Sir Legan qui en fait un personnage tout Ă  fait mĂ©prisant..Bref, les scĂšnes sont Ă©galement bien choisies. J'avais pressentie l'intervention d'Iris d'une maniĂšre ou d'une autre. Comme quoi.. x La chute Ă©tait devinable mais t'as bien fait d'enfoncer davantage le clou sur la pourriture qu'est Sir Legan. Le ressentiment du lecteur envers lui n'en est que plus renforcĂ©. Quant Ă  Yue/Jaf.. Que dire Ă  part que c'Ă©tait une magnifique rencontre et qu'ils se sont dĂ©cidĂ©ment bien trouvĂ©s ces deux-lĂ  ? ^^- Note 20 > Niveau prĂ©cĂ©dent 17>> Niveau final 18Bon et bien, dĂ©solĂ©e pour l'attente et fĂ©licitations pour ce niveau durement plaisir de te relire. ^^ Jusqu'Ă  ce que la mort nous sĂ©pare... Page 1 sur 1 Sujets similaires» carnets d'un mort» JE NE SUIS PAS MORT !» Les Dunes de la Mort. [EVENT]» Non, je ne suis pas mort...pas encore.» Rencontre aux portes de la mort [KimĂ©ra]Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumFire Emblem - Dawn of Destiny Personnel & PublicitĂ© Réévaluations
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