1La notion d’heure repose sur plusieurs bases d’ordres très différents le point de vue de l’astronomie, avec la succession des jours et des nuits ; les modalités de l’adaptation de notre organisme et de la société aux contraintes du cycle jour-nuit, cycle nycthéméral ; un aspect de pure convention, le découpage du temps en compartiments et leur désignation la numérotation des heures ; la technique de l’horlogerie, avec ses possibilités et ses progrès ; enfin les règlements de la société, la loi, hors laquelle il n’y a pas d’heure légale ». 1 - Walter Zurbuchen, Quelle heure est-il ? », Revue du Vieux Genève, 1976, p. 20-21. 2Dans un lieu donné, midi » désigne le milieu de la journée, à la mi-temps du lever et du coucher du soleil. On a longtemps, en toutes saisons, divisé le jour en 12 heures et la nuit aussi, heures inégales sauf aux équinoxes, mais l’invention des horloges à poids a permis de donner la même durée aux heures du jour et de la nuit heures équinoxiales. D’un midi » au suivant il s’écoule une durée un peu variable, d’environ 24 de nos heures », le jour solaire vrai » ; l’observation du ciel donne l’ heure locale vraie ». Pour ne pas demander aux horlogers de construire des horloges à vitesse variable selon les époques de l’année, on a privilégié un temps moyen » artificiel, établi d’après la moyenne des jours solaires ; la première décision officielle a été prise à Genève le 1er janvier 17801. Il peut y avoir une différence d’une quinzaine de minutes, d’avance ou de retard, entre l’heure du temps moyen et l’heure vraie. C’est l’heure moyenne qui scande notre vie, si nous nous référons au temps des horloges plutôt qu’à la nature. Les inconvénients des heures locales 3Cela aboutissait à une notion d’heure locale rationnelle, commode, mais il y a sur notre planète autant d’heures locales que de longitudes différentes pour aussi innombrables qu’elles soient, elles étaient adaptées à une population sédentaire. Elles sont devenues gênantes avec le développement des communications rapides vers le milieu du xixe siècle. 2 - Sanford Fleming et al., Universal or cosmic time, together with other papers, Toronto, Council of ... 4Une documentation considérable a été publiée sur le sujet par des astronomes et par des spécialistes des transports. Parmi les travaux les plus substantiels2, citons en 1885 celui de Sanford Fleming, chef des voies de communication du Canada, et le livre de Derek Howse 1980, directeur de la navigation et de l’astronomie du National Maritime Museum de Greenwich. 5Il fallait prendre conscience des inconvénients des heures locales, inventer un temps à valeur géographiquement plus étendue, poursuivre au plan national puis international l’uniformisation de l’heure, imaginer une heure standard », trouver les moyens pratiques d’obtenir cette uniformisation, convaincre de son opportunité les personnalités-clés et passer à la réalisation. 6Les médias de cette époque n’avaient pas une diffusion rapide, de sorte que les idées lancées ici ou là pouvaient n’avoir aucun écho immédiat ailleurs. Cependant, une fois les problèmes résolus tout paraît aller de soi ; pour l’usager, les horaires des chemins de fer sont des données évidentes de la vie courante. On regrette d’autant plus, ici, la nécessité d’être bref pour rendre compte de la diversité des questions soulevées, techniques et humaines. 7Depuis le XVIIIe siècle et le travail de mécanique horlogère de Pierre Le Roy, Ferdinand Berthoud et John Harrison, les marins, pour faire le point en mer, emportaient des chronomètres garde-temps, qui leur fournissaient en permanence l’heure d’une localité du globe aux coordonnées astronomiques bien déterminées. Ils voyageaient avec, par exemple, l’heure de Paris, de Cadix ou de Greenwich dans leur matériel de navigation. On a aussi proposé de transporter l’heure » au cours de trajets terrestres, mais l’objectif était différent ; dès 1840, en effet, le capitaine Basil Hall 1788-1884 eut l’idée de faire marquer par tous les bureaux de poste britanniques la même heure, qui serait donnée par des chronomètres apportés de Londres par la malle-poste. En 1842, un rapport était publié, sur la proposition du météorologiste Follett Osler, demandant l’instauration d’une heure commune pour toute la Grande-Bretagne. Ce fut presque réalisé en une décennie. 8L’époque des diligences céda la place à l’ère des chemins de fer. À moins de circuler selon des arcs de méridiens, les trains passaient par des stations dont les heures locales étaient différentes les unes des autres. Or ils fonctionnaient avec des horaires réguliers les responsables de la marche de chaque train devaient savoir à quelle heure il fallait arriver à tel ou tel endroit ; la situation risquait d’être intenable on régla chaque ligne en fonction de l’heure d’une seule localité, celle d’un terminus ; en France, ce fut l’heure de Paris. Cela n’annulait pas la dualité avec l’heure, locale, utilisée par le voyageur montant dans le train. 9Comment s’organiser par rapport à cette dualité ? Le cas de l’Allemagne présente un intérêt particulier, du fait du nombre des États qui composaient cet empire. Les heures locales des diverses métropoles Berlin, Dresde, Cologne, etc. servaient d’heures régulatrices pour les diverses lignes de chemins de fer. On unifia les choses pour toute l’Allemagne du Nord et l’Elsass-Lothringen ; cependant le règlement du 4 janvier 1875 exigeait que chaque station ait une horloge réglée sur l’heure locale et que les guides horaires destinés au public donnent l’heure locale de chacune des localités desservies ; à en croire les horaires annoncés, il fallait près d’une heure de plus pour aller de Cologne à Berlin que de Berlin à Cologne les longitudes en étaient la cause. Les conducteurs de trains n’avaient pas à connaître le temps local, ils se guidaient d’après leurs propres chronomètres, en se conformant aux horaires de service établis pour eux, différents des horaires destinés au public. 10Dans presque toute l’Europe, les compagnies ont pris pour heure normale celle de la capitale. Toutefois, la Suède, à la capitale trop excentrique, se régla sur le méridien de 15° à l’est de Greenwich, une heure ronde de décalage, comme par prémonition des fuseaux horaires ; la Bavière, à l’aire disjointe, prit l’heure de Ludwigshafen et celle de Munich ; l’Italie se réglait sur Turin, Florence, etc. ; l’Autriche-Hongrie et la Russie avaient de multiples références horaires. Ces heures centralisées ne concernaient d’abord que les chemins de fer, mais le rôle croissant de ces derniers dans la vie de la société provoqua partout les mêmes nécessités qu’en Grande-Bretagne ; les divers États européens unifièrent peu à peu les heures de leur vie civile en les calquant sur celle de la gare. Il ne s’agissait pas toujours d’heure légale » ; ce n’était pas toujours la loi qui définissait l’heure, mais bien les astronomes, en scrutant le ciel, même si une somme d’initiatives locales se traduisait par quelques coups de pouce. Vers l’unification des heures les heures nationales 3 - Suzanne Débarbat, 1891. L’heure de Paris devient l’heure nationale », Célébrations nationales, ... 11Pour unifier l’heure, il faut pouvoir la transmettre, si possible sans devoir transporter les horloges elles-mêmes. Suzanne Débarbat rappelle que l’amiral Ernest Mouchez, à l’Observatoire de Paris, pouvait envoyer l’heure par le télégraphe devenu électrique et aussi par la synchronisation directe3. Cela permit l’unification de l’heure dans Paris 1881. 12Ce sont bien les chemins de fer de France qui nous intéressent ici spécialement, mais les lignes de tous les pays étaient tributaires les unes des autres. 13En opposition au système, compliqué, qui s’est développé en Allemagne, les compagnies britanniques avaient commencé, dès novembre 1840, de mettre les horloges des gares à l’heure de Londres et de chiffrer les horaires des trains par rapport au temps de Londres. En 1847 un organisme de coordination des chemins de fer recommandait de prendre en compte l’heure de l’Observatoire royal voisin, Greenwich ; la différence était de 23 secondes. 14Dans toutes les localités où les trains s’arrêtaient, régnait, bien sûr, une heure locale, censée être celle de la vie ordinaire des gens ; on y ajoutait l’heure de la gare, celle des trains, qui était l’heure de Greenwich. Mais les habitants prirent l’habitude de se référer à l’heure de la gare pour la vie civile. Howse signale que quelques villes occidentales de la Grande-Bretagne, éloignées du méridien de Greenwich, conservèrent leurs heures locales plus longtemps que les autres ; mais il affirme qu’en 1855 98 % des horloges publiques britanniques étaient à l’heure de Greenwich. 15En France, cette évolution, initialement provoquée par les besoins des chemins de fer, conduisait vers l’uniformité de la notation du temps, d’une longitude à l’autre, pour l’ensemble de la société. L’Observatoire de Paris diffusa l’heure parisienne à Rouen 1880, au Havre un an plus tard, puis à La Rochelle, Nancy, etc. ; à Besançon un observatoire déterminait l’heure locale, mais depuis le 1er janvier 1890 la municipalité lui demanda de donner l’heure du méridien de Paris, pour régler les horloges publiques de la ville sur l’heure nationale » les Bisontins appelaient ainsi l’heure des chemins de fer. L’heure de Rouen 4 - Louis DE Busschère, Note sur la situation actuelle de l’unification des heures », Bulletin de l ... 16Jusqu’en 1891 la situation en France ressemblait à ce qui se passait initialement en Grande-Bretagne ; il y avait l’heure locale et l’heure de la gare, qui était celle du temps moyen de la capitale. On voyait ces deux heures sur les cadrans extérieurs des gares et dans les cours et salles de départ. Mais on connaît la plaisanterie qui trop embrasse manque le train » les voyageurs habitués aux diligences avaient peut-être la hantise des horaires minutés des trains ; en fait, ils avaient tendance à arriver en avance, comme aujourd’hui dans les aéroports ; quant aux responsables des chemins de fer, afin d’éviter d’éventuelles réclamations des voyageurs, ils introduisirent un perfectionnement supplémentaire, pour aider les voyageurs à ne pas manquer le train » on mit tous les trains en retard par rapport aux horaires annoncés4 ; sur les trottoirs de départ, on lisait une troisième heure », en retard par rapport à l’heure officielle de la gare » et sur laquelle les trains se réglaient effectivement. Au début ce décalage était de 3 minutes dans le réseau du Nord et de 5 dans les autres ; en 1887 on unifia le retard à 5 minutes pour tous les réseaux ; en Belgique, il était de 5, 7 ou 10 minutes. Louis De Busschère 1891 cite Wilhem de Nordling, pour qui ce décalage était destiné à donner des jambes aux voyageurs attardés ». 17Ainsi donc, les chemins de fer, en France, étaient réglés non pas sur les heures locales de la vie de tout le monde, ni sur l’heure de la gare », heure de Paris généralisée, mais sur le méridien situé à 5 minutes de retard de temps, soit 1°15’ de longitude ouest de Paris, le méridien de Rouen. Pour une localité donnée, le départ d’un même train se faisait à trois heures nominales différentes. Joseph Rocca soulignait que l’heure de Rouen réglait le plus important des services publics. Cette particularité française fut supprimée le 11 mars 1911. 5 - Charles Lallemand, L’unification des heures et le système des fuseaux horaires », Revue scienti ... 18Entre ces diverses mesures et la promulgation de l’heure légale, des avancées essentielles se sont déroulées en Amérique, grâce aux Américains du Nord, avec leur admirable sens pratique de Business’ men »5. Le système américain 6 - Wilhem de Nordling, L’unification des heures », Revue générale des chemins de fer, avril 1888, ... 19En Amérique du Nord, jusqu’en 1884 les horaires des trains étaient établis, comme initialement en Europe, d’après l’heure locale de la ville la plus importante de la ligne ou d’une ville terminus. Dans une même salle de gare, plusieurs horloges indiquaient des heures différentes selon les lignes concernées, en plus de l’heure locale que le voyageur avait peut-être sur sa montre. Les quelque 75 heures locales utilisées dans l’ensemble des États-Unis rendaient compliquée la consultation des guides des chemin de fer. Le chef de gare doit chiffrer différemment le départ d’un même train s’il s’adresse au personnel du train ou au personnel de la gare ou au public6. 7 - Wilhem de Nordling, L’unification des heures », Bulletin de la société de géographie, série 7, ... 8 - Louis DE Busschère, art. cité. 20Qui a inventé le système des fuseaux horaires et de l’heure standard ? Pour Nordling 1890, Il serait difficile de dire qui en a eu la première idée, tant elle est naturelle, mais il est certain que ce sont les Américains qui, les premiers, l’ont appliqué en grand [...] »7. Pour Allen 1884, cité par Louis De Busschère 1890 almost every city in the country has recently discovered that within its borders dwelt the Father of standard time8. » En fait, des propositions concernant l’heure ont été émises par une dizaine d’auteurs, si ce n’est plus. Selon Nordling 1890 l’auteur principal du système » aurait été Sandford Fleming, alors ingénieur en chef du chemin de fer Transcontinental du Canada ». Mais depuis longtemps personne ne conteste plus que la priorité revienne à Charles Ferdinand Dowd qui, lui, n’était pas un cheminot, ce qui pouvait nuire à son image auprès des professionnels et à son aptitude à les convaincre. 9 - Charles Ferdinand Dowd, System of national time for rail-roads; a specimen table and a time gazet ... 21La ville de Saratoga Springs, dans l’État de New York, se targue d’être celle où Dowd a inventé l’heure standard et les fuseaux horaires9. Dowd était né à Madison Connecticut le 25 avril 1825 ; il avait obtenu en 1853 un PhD de théologie à l’Université Yale, à New Haven, ce qui lui valait le titre de Doctor ou de Reverend. C’était un Presbyterium clergyman ». 10 - Wall Street daily News November 16, 1904, Charles Ferdinand Dowd. » 22De 1865 à 1898, il dirigeait une école pour jeunes filles, le Temple Grove Ladies Seminary, remplacé actuellement par le Skidmore College. Après une vie largement consacrée à rendre service aux chemins de fer, il mourut le 12 novembre 1904, ingrate fatalité ferroviaire, sous les roues d’une locomotive à un passage à niveau de Saratoga Springs10. 23Il n’y avait aucun lien entre la profession de Dowd et son intérêt pour les problèmes de la désignation de l’heure, mais c’était un homme d’ordre. Il savait que les chemins de fer anglais étaient réglés d’après une heure unique, celle de la capitale ou plutôt celle de l’Observatoire de Greenwich. Il pensait que cela n’était pas réalisable aux États-Unis à cause des distances trop grandes à peu près quatre heures de différence entre les heures locales des deux côtes océaniques du pays. Il eut l’idée d’une division selon des méridiens, en quatre sections qui différeraient l’une de l’autre de 15° de longitude et seraient décalées d’une heure ronde ; les horloges réglant les horaires des trains de tous les États-Unis marqueraient toutes la même minute. 24Il présenta son idée en octobre 1869 à une assemblée de responsables des Trunk Lines » à New York. Le comité de cette assemblée approuva le principe, mais demanda comment cela pourrait se réaliser en détail. À l’automne de 1870, Dowd publia une brochure donnant la correction des heures locales de plus de 8 000 localités et une carte représentant les zones horaires qu’il préconisait. L’ensemble était rapporté, comme cela avait été le cas en Angleterre, à une longitude nationale, en l’occurrence celle de Washington. Les Trunk Lines ne le prirent pas en considération. 25Dowd multiplia les interventions auprès des autres organisations. Le comité d’Atlanta, en Géorgie, proposa de remplacer la référence de Washington par New York ; cela entraînait un décalage de 3° de longitude des méridiens repères, soit 12 minutes de temps dans les décalages des heures nominales, et c’était plus commode pour certaines sections. Mais pour des raisons d’universalisme Dowd ne souhaitait pas abandonner un méridien national au profit d’un méridien local ; par ailleurs New York est à 74° 1’ de longitude ouest par rapport à Greenwich ; Dowd aimait mieux se référer au chiffre rond, au 75e méridien à l’ouest de Greenwich, soit moins de 4 minutes de temps par rapport à New York ; ce choix heurtait les ressentiments des Américains à l’égard de leur ancienne métropole, mais il avait l’avantage de tout rapporter au système de méridiens adopté par la marine américaine. Dowd continua ses démarches sur ces bases. 26Les responsables des sociétés ferroviaires tergiversaient, notant que beaucoup de voyageurs ne faisaient que de courts trajets. Ils penchaient pour une adoption ligne par ligne, chaque compagnie agissant librement. Dowd chercha à convaincre les entreprises une par une. Le problème commençait d’ailleurs à être dans l’air du temps. Ainsi, en 1879, Sanford Fleming adressait à l’Académie de Toronto un mémoire proposant d’une part comme méridien initial celui du détroit de Bering et d’autre part la division du globe en 24 fuseaux de 15° chacun en longitude. En mai 1879, intervint la Metrological Society il y eut un comité de l’heure standard, présidé par Cleveland Abbé, qui étudia le sujet. D’un autre côté, l’American Railway Association confia la question à son secrétaire, William F. Allen, l’éditeur du Travelers Official Railway Guide, qui présenta son rapport à Saint Louis en avril 1883 ; il proposait le système de Dowd. 27La General Time Convention groupait les délégués de 35 réseaux du Canada et du Nord des États-Unis. Elle se réunissait deux fois par an. En avril 1883, à Saint Louis, elle étudia longuement la question. Le 11 octobre 1883, à Chicago, elle décida l’adoption des fuseaux horaires, réglés sur Greenwich, qui entrèrent en vigueur le 18 novembre. Le 17 octobre, à New York, la Southern Time Convention concernant 34 compagnies des États du Sud prit la même décision, qui fut appliquée le 20 novembre. 11 - Louis DE Busschère, art. cité. 28Il s’agissait de la dénomination des heures, à l’usage des chemins de fer seulement. Cela ne changeait rien ni à la réalité des horaires des trains, ni à la vie courante des personnes. Cependant les Nord-Américains adoptèrent très vite l’heure de leur fuseau, l’heure des chemins de fer, à la place des heures locales, pour l’ensemble de la vie civile. Quatre mois après les décisions des compagnies, le 9 avril 1884 William F. Allen affirmait que 90 % des Américains avaient abandonné leurs heures locales11. Depuis le 14 mars 1884, de par la loi, Washington était à l’heure du méridien 75° ouest de Greenwich. La conférence de Washington 29L’Europe ne se préoccupait pas des débats ferroviaires américains, mais les astronomes et les géodésiens souhaitaient unifier leurs notations horaires et celles des longitudes. L’association géodésique tint sa 7e conférence à Rome le 15 octobre 1883 ; elle optait pour Greenwich comme méridien origine et pour une heure qui serait celle de Greenwich comptée de 0 à 24 avec 0 à minuit moyen. Ces recommandations, d’ordre scientifique, ne concernaient pas la vie sociale, mais la conférence souhaitait que l’heure de Greenwich soit utilisée par le service intérieur des chemins de fer et par les postes et télégraphes ; elle souhaitait un accord international. 12 - Jules Janssen, Notice sur le méridien et l’heure universels », Annuaire du bureau des longitude ... 30Retour en Amérique. Le gouvernement des États-Unis provoqua la réunion à Washington d’un congrès diplomatique et scientifique, qui se tint du 1er octobre au 1er novembre 1884 à Washington, en vue d’une entente sur ces questions12. La France était représentée à l’International Meridian Conference par un ministre plénipotentiaire et par l’astronome Jules Janssen, qui souhaitait l’adoption non pas du méridien de Paris, rêve utopique, ni surtout de celui de Greenwich, abhorré, mais d’un méridien neutre, vers les Açores ou le détroit de Bering. Cela aurait conduit à réajuster les habitudes de tous les marins du monde et à rectifier toutes les cartes existantes. 31Or, coïncidence étonnante, la General Time Convention » des chemins de fer se réunissait au même moment à Philadelphie. Le 9 octobre 1884, elle votait une motion informant la conférence internationale des méridiens réunie à Washington que le système basé sur l’heure des méridiens de 75, 90, 105 et 120° de longitude ouest de Greenwich était entièrement satisfaisant et qu’il serait inopportun d’adopter un autre méridien initial. Allen lui-même était parmi les délégués des États-Unis à la Conférence de Washington. C’est donc à Washington que les délégués européens en tout cas les Français apprirent l’invention géniale des fuseaux horaires, compromis idéal entre l’heure universelle et les heures locales en Amérique, sa réalisation était un fait accompli, avec quatre fuseaux en usage. 32Pour revenir au programme de la conférence, des votes à de très fortes majorités approuvèrent d’abord l’idée d’un méridien initial unique, puis que ce soit celui du centre de l’instrument méridien de l’Observatoire de Greenwich, que les longitudes soient comptées à partir de ce méridien, que le jour universel soit un jour solaire moyen commençant à minuit moyen du premier méridien au moment du début du jour civil et du changement de date sur ce méridien, et que le jour soit compté de 0 à 24 heures. Enfin les délégués français, sûrs de la haute valeur de ce que la France avait apporté à l’humanité, souhaitaient la généralisation du système décimal aux angles et aux longitudes ; la conférence se contenta de demander qu’on reprenne les études dans ce sens. La conférence n’avait pas pouvoir de décision ; elle n’a pas été suivie d’un accord international officiel. Par ailleurs la question des fuseaux horaires, évoquée au cours des séances, n’apparaît pas dans les conclusions, mais elle relevait de l’évidence et les débats ne portaient plus que sur la désignation des 24 fuseaux numéros, lettres ou termes géographiques. Vers la généralisation des fuseaux horaires 13 - Charles Lallemand, L’heure légale et les fuseaux horaires », Revue scientifique, 16 avril 1898, ... 33Après la conférence de Washington, il paraissait logique d’adapter à l’Europe le système américain »13. La Grande-Bretagne réglait déjà ses chemins de fer et sa vie courante sur l’heure de Greenwich ; elle n’avait qu’à maintenir le statu quo. La Suède était, par avance, déjà réglée sur le fuseau de l’Europe centrale. Les autres États avaient chacun une heure nationale ; il s’agissait non seulement de l’abandonner, mais que ce soit au profit, si l’on peut dire, de l’heure d’un autre État, qui passait pour arrogant Rule, Britannia the World ». 34En 1888, Nordling signalait que le Bureau des longitudes préparait un projet de loi visant à remplacer dans toute la France le temps moyen local, en vigueur à l’époque, par l’heure de Paris ; cela ferait disparaître la différence entre l’heure civile usuelle, c’est-à -dire la multitude des heures locales, et l’heure officielle des chemins de fer. La loi fut votée. 14 - Louis DE Busschère, art. cité, 1891. 15 - Anatole Bouquet de La Grye, L’heure nationale », Revue scientifique, 7 mai 1898, p. 579-581. 35La France n’avait pas eu d’heure légale » avant la loi du 14 mars 1891 qui faisait état du seul méridien de Paris. Quelque six ans après la Conférence de Washington, cela ressemblait un peu à une provocation chauvine, mais restons positifs. Cette loi, écrit L. De Busschère, démontre le besoin qu’en France comme ailleurs on éprouve d’unifier l’heure de la vie civile avec celle des chemins de fer14. » La loi officialisait comme heure légale l’heure de la gare » qui était déjà celle de presque toute la France. Néanmoins, la circulation réelle des trains restait en retard de cinq minutes par rapport à celle-ci ; ils continuaient de rouler à l’heure du méridien de Rouen. Mais on parlait de plus en plus de l’heure de Greenwich. Pour l’hydrographe Anatole Bouquet de la Grye, la préférence pour Greenwich au lieu de Paris était, en fin de compte, une courbette devant la richesse commerciale de la Grande-Bretagne. C’était une inclinaison devant le veau d’or »15. 16 - Jules Janssen, La question du choix d’un méridien initial », Bulletin de la société astronomiqu ... 36Il y avait un peu plus de neuf minutes de différence entre l’heure française et celle de Greenwich ; cela entraînait la même différence avec le temps des États voisins ralliés au système des fuseaux horaires. Janssen soulignait en 1897 que l’emploi de montres réglées sur le méridien de Paris ne cause aucune gêne aux voyageurs qui traversent notre frontière [...] les neuf minutes de différence [...] ne font que lui donner une légère avance »16. On pouvait soutenir que c’était négligeable, surtout si l’on tenait compte, dans l’autre sens, des cinq minutes de retard des horaires des trains et, aussi, de la fourchette de l’imprécision des montres de l’époque. 37Les 9 et 10 décembre 1896 se tenait une conférence européenne au cours de laquelle l’administration des chemins de fer belges proposa que les chemins de fer français augmentent le retard des trains et le portent à 9 minutes ; à 21 secondes près, on aurait mis les trains français non pas à l’heure de Rouen mais à celle de Greenwich ; cela ne se fit pas. 17 - Giuseppe Rocca, Les fuseaux horaires en Europe », Bulletin de la commission internationale du c ... 38Depuis 1874, dans l’Empire allemand, aux multiples États, on établissait d’abord des horaires d’après l’heure de Berlin, puis on les traduisait, si l’on peut dire, dans les diverses heures locales. Cela n’entraînait pas d’erreurs, comme on aurait pu le craindre, mais ces complications n’étaient pas raisonnables. Le 8 octobre 1889 se réunissait le Verein für Eisenbahnkunde, qui souhaitait une heure normale pour le service intérieur et extérieur des chemins de fer, réglée sur le méridien situé à 15° à l’est de celui de Greenwich. Le Verein émit le vœu que cela se généralise à l’ensemble de la vie civile de l’Empire, comme rappelait-il, en Angleterre, Suède, Amérique du Nord, et au Japon ; mais il fut ensuite décidé que la réforme n’aurait pas lieu avant que la vie civile se soit conformée à cette manière de compter le temps. La Prusse inaugura l’adhésion au système des fuseaux horaires, pour le service intérieur des chemins de fer, le 1er juin 189117. 39C’est le 1er avril 1893 que l’heure régulatrice liée au deuxième fuseau fut adoptée pour tous les usages de la vie publique et privée dans l’Allemagne entière ainsi que l’Autriche-Hongrie heure de l’Europe centrale, ce que nous appellerions aujourd’hui l’heure UTC +1. L’Allemagne avait une très grande étendue en longitude ; la réforme des heures simplifiait l’organisation des chemins de fer ; elle apportait un effet secondaire inattendu on a constaté que la différence entre heure légale, nouvelle, et heure locale, ancienne, s’accompagnait de nettes différences dans la consommation de gaz, augmentée à l’ouest de l’Allemagne, où la nouvelle heure officielle retardait celle de la vie civile, diminuée à l’est, là où l’heure nouvelle avançait la vie civile. L’adoption de l’heure d’un fuseau pouvait passer pour de pure forme, mais elle avait des conséquences sur les dépenses d’énergie. Dès 1906, le Hollandais Hubrecht proposait que certains États choisissent leur méridien de référence en fonction des conséquences économiques de leur choix. N’insistons pas sur cette découverte, dont les chemins de fer étaient les responsables, mais dont ils n’avaient pas à se préoccuper. 40Tous les pays, les uns après les autres, se mirent à l’heure de Greenwich décalée d’un nombre entier d’heures. La France allait-elle le faire elle aussi ? Comme nous avions une heure légale » depuis 1891, il fallait une décision du législateur lui-même pour en changer. Un député, Gabriel Deville, fit en 1896 une proposition de loi pour régler l’heure sur le méridien de Greenwich. Repoussée. Une autre proposition fut faite en 1898 par le député Boudenoot, demandant que l’heure légale soit celle de Paris retardée de 9 minutes et 21 secondes ; sous cette forme enveloppée, la proposition n’engendra aucune discussion à la Chambre des députés ; l’urgence fut décidée, urgence » dérisoire il s’écoula plus de treize années d’hésitations avant que la loi soit promulguée le 9 mars 1911. La loi annonçant le ralliement masqué à l’heure de Greenwich, retardant l’heure légale de 9 minutes et 21 secondes par rapport au méridien de Paris, s’accompagnait d’un arrêté du sous-secrétaire d’État aux Postes et Télégraphes sur la proposition du directeur de l’exploitation télégraphique » ; le texte d’application aux chemins de fer de l’État figure dans le même numéro du Journal officiel du 9 mars 1911, p. 1873, mais, différence de statut, dans la rubrique informations » de la partie non administrative du ; le texte fait état de la nouvelle loi et annonce que à partir de cette même date la différence de cinq minutes qui existe entre les horloges intérieures et extérieures des gares sera supprimée [...] les horloges extérieures seront retardées de neuf minutes et les horloges intérieures de quatre minutes ». Les chemins de fer affectent d’ignorer les durées plus courtes que la minute. 41L’heure légale de la France était presque identique à celle de nos voisins ; il s’en fallait de quelques centièmes de seconde, négligeables pour la vie courante et pour les horaires des trains. Cela a duré jusqu’à la loi de 1977 qui définit l’heure légale d’après l’heure UTC ». La loi française n’a jamais mentionné le nom détesté de Greenwich. L’honneur national est sauf, et les responsables des chemins de fer ont obtenu l’unification de la notation du temps. 24 heures ? ou 12 et 12 ? 42Une autre question de temps » intéressait directement les chemins de fer. La tradition était de compter jusqu’à 12 les 12 heures avant midi ainsi que les 12 heures après midi. Les administrations françaises disaient du matin » et du soir » ; les télégrammes, en France, portaient, après l’heure du départ, la lettre M matin ou S soir, et de même les cachets postaux. Les anglophones disent ante ou post meridiem, ce qu’ils abrègent en » ou », sans toujours savoir quels sont les mots ainsi raccourcis. Il y a là une petite complication pour la vie courante et pour les communications. C’est le royaume de Sardaigne qui fut le premier, en 1859, a imposer, dans les télégrammes, un décompte en une série unique de 24 heures. Pour les chemins de fer, l’indication des deux sortes d’heures, d’avant et d’après midi, était matérialisée de manière variée selon les guides horaires par exemple par des caractères différents, mais les confusions étaient possibles. 18 - L. Scolari et Giuseppe Rocca, Exposé de la question du cadran de 24 heures article XV de la ci ... 43La conférence de Washington de 1884 avait recommandé que l’heure universelle soit comptée de 0 à 24. Cela concernait les gens de sciences. Ce n’était pas dans les habitudes du public. La question se posait pour les chemins de fer. Or si le citoyen continuait à toujours lire et énoncer les heures jusqu’à 12, pouvait-on lui demander de comprendre de manière immédiate des indications de 12 à 24 ? La première objection provient, suivant Rocca, de l’antipathie prononcée du public pour toute nouveauté qui vient froisser ses habitudes et détruire ses préjugés. C’est là qu’on doit trouver la cause des difficultés rencontrées par toutes les réformes ». On sait en effet qu’il est particulièrement difficile de s’adapter à un nouveau système d’unités, de décomptes, et pas seulement en matière monétaire. Rocca, rappelle d’après Houzeau qu’il fallut plusieurs siècles pour arriver à l’uniformité des heures diurnes et nocturnes, plus d’un demi-siècle pour la généralisation de l’usage du temps moyen préconisé par Genève en 1780. Les débats se sont déroulés sur un ton paisible, sans polémique. Est-il possible que la nouvelle notation soit comprise du public, si elle n’est pas d’abord étendue à la vie ordinaire ? Il faudrait contraindre les usagers, quand ils consultent les horaires, à faire une opération arithmétique pour se rendre compte de l’équivalence des heures. Et Rocca de dire que celui qui est capable de déchiffrer un horaire des trains donne déjà la preuve d’une intelligence supérieure à celle qui est nécessaire pour faire mentalement une soustraction moins douze »18. 44Robertson, de l’East Indian Railway, insiste sur le fait qu’aux Indes anglaises, on a adopté la nouvelle notation sans que cela n’ait apporté aucune perturbation, ni auprès des Anglais arrivant aux Indes et y trouvant un système nouveau pour eux, ni pour les autochtones, voyageurs ou employés. Il est clair, dit-il, qu’un homme qui ne serait pas capable de supputer le résultat de 2 fois 12, ne serait pas apte au service du chemin de fer ». Il ajoute que celui qui dirait que le pays au nom duquel il parlerait ne parviendrait pas à adopter les 24 heures, attribuerait à ses compatriotes une intelligence inférieure à celle des indigènes des Indes orientales. Quant à l’opportunité du système, Robertson admettait qu’il n’est pas indispensable d’inviter quelqu’un à dîner à 20 heures » parce que pour une invitation à dîner, 8 heures du soir » ne peut pas être confondu avec 8 heures du matin ». Cependant un ingénieur anglais lui a dit avoir manqué un train parce qu’il avait confondu 7 heures du matin avec 7 heures du soir. 45Il se posait aussi la question du cadran lui-même des horloges ; nos cadrans étaient et sont encore divisés en 12 et non en 24. On a envisagé une irréaliste modification technique, en construisant des horloges dont la petite aiguille faisait un tour par 24 heures, mais les nombres, trop rapprochés, étaient peu lisibles. Il était plus simple d’inscrire sur le cadran deux séries de nombres, l’une allant jusqu’à 12 et l’autre de 12 à 24. Quant aux sonneries, pour éviter le comptage fastidieux des 24 coups de minuit, on a proposé de faire sonner successivement le premier chiffre puis le second ; 2+4 » signifierait 24 », mais comment représenter le zéro ? Finalement, toutes les horloges sont restées au système 12 », pour les cadrans comme pour les sonneries. 46Une autre objection était soulevée contre le système 24 », c’était la prononciation du nom des heures toutes les heures post meridiem se trouvent dotées de noms plus longs que les heures ante meridiem. C’est un vrai inconvénient, partiellement compensé par la suppression de la mention matin ou soir, réalisée en France dans les indicateurs de 1913. La décimalisation du temps et les problèmes de minutes 47Adapter la mesure du temps au système décimal est une idée qui apparaît de temps en temps. La Convention nationale avait décidé en 1793 de diviser le jour en 10 heures au lieu de 24, divisées en 100 minutes de 100 secondes. Le système a fait long feu. Actuellement, seuls les chronobiologistes, peut-être, notent les fractions de jour en chiffres décimaux après la virgule. C’est pourtant de manière tout à fait banale qu’on divise la seconde de temps en dixièmes, centièmes, etc., de seconde. 19 - C. J. Van Mierlo, L’heure décimale, comparaison des divers systèmes proposés », Bulletin de la ... 20 - Giuseppe Rocca, L’heure décimale, le méridien initial et les fuseaux horaires », Bulletin de la ... 48Une autre forme de décimalisation a été proposée en septembre 1897, qui pouvait concerner les chemins de fer. Une commission a été constituée à l’initiative du ministère français de l’Instruction publique, pour étudier la décimalisation du temps et de la circonférence. On a envisagé de faire commencer le système à partir de notre heure duodécimale actuelle, qui serait divisée en 100 minutes de 100 secondes19. D’après Giuseppe Rocca cela aurait un certain intérêt pour les chemins de fer, en facilitant les calculs de durée des parcours, de vitesse des trains, etc. Un autre avantage serait de faire des minutes » plus courtes, qui dureraient seulement 36 de nos secondes habituelles, sexagésimales les horaires des trains étant établis en nombres entiers de minutes, cela donnerait plus de souplesse au choix de la durée des arrêts. Mais il faudrait refaire les mécanismes des horloges et des montres, et d’autre part les cadrans seraient d’une lecture plus difficile. Rocca concluait que les chemins de fer ne s’opposeraient pas à cette réforme, mais qu’ils l’accepteraient sans aucun enthousiasme20. 49Une unité de temps se rapproche parfois de la minute ; c’est l’instant », dont la durée, brève, dépend du contexte. Dans les annonces orales des trains, lorsque le prochain arrêt est prévu pour dans quelques instants », il s’agit de deux ou trois minutes ; si nous supposons qu’ici quelques » signifie quatre ou cinq », on peut estimer que l’instant » de la SNCF dure à peu près une bonne demi-minute... Conclusion 50La mesure du temps est fondamentalement l’affaire des astronomes ; la vie en société a conduit à officialiser la compartimentation du temps, telle que nous la connaissons. Mais ce sont les communications rapides qui ont conduit à normaliser, à unifier, notre repérage dans le temps, et finalement à faire intervenir la loi dans la régulation temporelle de la société. 51L’heure UTC, les horloges à affichage numérique, etc., représentent des aspects du progrès scientifique et technique, mais cela ne doit pas faire oublier que les fuseaux horaires, notre heure légale, le décompte des 24 heures, nous les devons essentiellement aux chemins de fer.
Décalagehoraire : carte des 24 fuseaux horaires et calcul . A l’aide de la carte ci-dessus, on distingue les 24 fuseaux, A chacun, une valeur est attribuée : de + 1 à + 12 et de -1 à -12, Le fuseau horaire de référence, méridien de Greenwich, a une valeur à 0 : GMT + 0, Il faut donc d’abord repérer la valeur attribuée au fuseau
Pensez à bien boire, la déshydratation et l’air sec des cabines accentuant les effets du jet lag. Pour réguler la production de mélatonine, exposez-vous au soleil ou à la lumière le soir décalage vers l’ouest ou le matin décalage vers l’est pour diminuer la sécrétion de la Comment faire quand on est décalé ? Ce qu’il faut faire prendre une douche pour abaisser la température du corps et aider l’endormissement, se détendre au moins une heure avant d’aller au lit, avec une lecture reposante ou une dormir en décalage horaire ? Anticiper le décalage horaire avant de partir Mais il faut aussi penser à anticiper le jet-lag. En cas de départ vers l’est, il peut être judicieux de se coucher progressivement plus tôt quelques jours avant le départ. Si vous voyagez vers l’ouest, mieux vaut retarder progressivement l’heure du ailleurs, Comment bien vivre le décalage horaire ? Buvez beaucoup d’eau pour ne pas vous déshydrater. Éviter les boissons gazeuses et les excitants nicotine, café u2026 Prévoyez un petit encas tels que fruits secs, noix, chocolat u2026 Octroyez vous un temps de repos une sieste de 2 ou 3 heures mais ne dormez pas pendant tout le se remettre d’un jet lag ?Prendre l’air, profiter de la lumière naturelle et marcher un peu à l’arrivée permet de gommer la sensation de malaise propre au jet lag. Exposer son corps à la lumière du soleil aide en effet notre horloge interne à se rendre compte du le décalage horaire fatigue ? Le cerveau déteste être perturbé dans sa routine. Lorsque le cycle du sommeil est brutalement interrompu, comme c’est le cas lorsque vous voyagez dans un pays sur un autre fuseau horaire, le corps se dérègle. À commencer par vos fonctions cognitives, qui sont diminuées par la qui explique le décalage horaire ? L’heure sur la Terre est différente selon sa position par rapport à l’éclairement du Soleil. À tout moment, la moitié de la planète est éclairée par le Soleil alors que l’autre est dans la nuit. Quand on ne vit pas à proximité des pôles, durant 24 heures, on assiste à un lever du Soleil et à un coucher de est l’utilité du décalage horaire ? De façon générale, les pays tendent à utiliser un fuseau horaire de telle façon que l’heure solaire moyenne sur leur territoire ne soit pas trop éloignée de l’heure légale c’est-à -dire, par exemple, pour que le midi solaire ne soit pas trop éloigné du midi légal.Pourquoi des décalage horaire ?Pourquoi y a-t-il des décalages horaires? On appelle décalage horaire la différence qu’il y a entre les heures dans différentes parties du globe. Ce phénomène est dû à la rotation de la Terre qui s’effectue en 24 heures. Alors que dans un pays c’est la nuit, dans un autre, c’est le on fait pour calculer le décalage horaire ? Calcul des fuseaux horaires 180° méridiens Ouest évolue négativement et 180 méridiens Est qui évoluent positivement. Et 12 fuseaux horaires de part et d’autres du méridien de Greenwich. Quand on va vers l’Ouest on soustrait une heure -1h et quand on va vers l’Est on additionne une heure +1h.Quelle est le maximum que l’on peut avoir de décalage ?Le décalage horaire maximum qu’une personne peut expérimenter est de 12 heures. Si la différence entre deux endroits est plus que 12 fuseaux horaires, il faut soustraire ce chiffre de 24 pour obtenir le nombre réel d’heures de décalage horaire la France n’a pas la même heure que l’Angleterre ? C’est pas du tout du côté des anglais mais de notre côté que provient la raison. La France est traversée uniquement par le méridien zéro méridien origine de Greenwich. Donc en toute logique si l’on ne veut pas être trop décalé avec le Soleil on devrait n’avoir aucun décalage horaire avec l’ est le plus grand décalage horaire dans le monde ?Les îles Samoa, Tokelau et Tonga ont 13 heures d’avance sur Londres, tandis que l’Île de la Ligne a 14 heures d’ est le pays qui a le plus de fuseaux horaires ?Certains pays ont divisé leur territoire en plusieurs fuseaux horaires. C’est le cas des pays suivants, classés par nombre de fuseaux horaires distincts en tenant compte de l’intégralité du territoire de ces pays. La France a le plus de zones avec 13 zones. La Russie a le plus de fuseaux horaires contigus, soit est le fuseau horaire du Québec GMT ? Le Québec utilise, dans son écrasante majorité, le fuseau horaire GMT-5 pendant l’heure d’hiver puis le GMT-4 à l’heure d’été, tout comme la majeure partie de l’Ontario et la partie est de l’immense province du calculer l’heure en temps universel ? Pour passer du système de 12 heures à celui de 24 heures, il suffit d’ajouter 12 heures à l’heure indiquée en après-midi ou en soirée. Par exemple, 3 h de l’après-midi dans le système de 12 heures correspond à 15 h dans celui de 24 est l’heure UTC en France ?Heure en France métropolitaine L’heure légale en France métropolitaine est, l’hiver, l’heure normale d’Europe centrale HNEC c’est-à -dire celle du fuseau horaire UTC+0100 ; l’été c’est l’heure avancée d’Europe centrale HAEC c’est-à -dire celle du fuseau horaire UTC+02 est le plus grand décalage horaire par rapport à la France ? Exemple pour Rio de Janeiro le fuseau horaire de la France est GMT + 1, celui de Rio de Janeiro est GMT – 3, ce qui donne une différence de – 4 heures de décalage entre les deux lieux. Quand il est midi à Paris, il est donc 8 heures du matin à est le pays avec le plus de décalage horaire ?La Russie est le plus grand pays du monde, et c’est donc le pays qui a le plus de fuseaux horaires contigus au monde des fuseaux horaires successifs qui se touchent, sans territoires. La Russie s’étend de l’Europe de l’Est à l’Asie du Nord-Est et il y a donc 11 fuseaux horaires différents allant de UTC-2 à pays a le plus grand fuseau horaire ? Incroyable, la France est le pays qui compte le plus grand nombre de fuseaux horaires ! 13, c’est le nombre total de fuseaux horaires de la France – dont 3 pour la seule Polynésie –, contre 11 pour la Russie. Depuis le XIXe siècle, nos pendules aussi ont été bien une heure de décalage avec l’Angleterre ?On vous explique pourquoi. Lorsque les scientifiques du monde entier se réunissent au congrès de Rome en 1883, ils décident de créer une gestion universelle des fuseaux. Ils décident également de créer un méridien de référence, le fameux méridien de Greenwich. Londres, comme Paris, se trouvent alors sur ce est la différence d’heure entre l’Angleterre et la France ? Décalage horaire avec la France -1h00 Quand il est 1200 en France, il est 1100 dans cette la France a le même fuseau horaire que l’Allemagne ?Sous l’Occupation, les Allemands imposent leur heure L’Allemagne nazie occupe la France en juin 1940. Nous sommes alors à l’heure d’été GMT+1, en vigueur en France entre mars et octobre depuis 1923 —le reste de l’année, la France est à pays à 12h de décalage avec la France ? Nouvelle-Zélande hors îles Chatham.Quel pays à 5h de décalage avec la France ? Moins de 6h de décalage horaire Birmanie. Au fil de l’Ayeyarwady. Laissez-vous bercer par les flots de la rivière Ayeyarwady à […] … Maldives. Velassaru Maldives. … Cuba. Immersion à Cuba. … Cuba. Incontournable Cuba. … Cuba. Cuba d’Ouest en Est. … Afrique du sud. L’Afrique du Sud en famille. … Cuba. Joyaux de Cuba. … Cuba. L’ est le plus gros décalage horaire avec la France ? Exemple pour Rio de Janeiro le fuseau horaire de la France est GMT + 1, celui de Rio de Janeiro est GMT – 3, ce qui donne une différence de – 4 heures de décalage entre les deux lieux. Quand il est midi à Paris, il est donc 8 heures du matin à pays à 12h de décalage horaire avec la France ? Nouvelle-Zélande hors îles Chatham.Quel pays passe en 2022 en premier ?Les premiers pays à entrer en 2022 Chaque année, c’est notamment en Nouvelle-Zélande, qui entre en 2022 à midi heure française, qu’il faut vous rendre si vous souhaitez être les premiers à entrer dans la nouvelle année. Le pays est suivi de près par l’Australie, qui célèbre le Nouvel An à 14 heures, heure nous efforçons de maintenir notre contenu fiable, précis, correct, original et à jour. Pour toute suggestion, correction ou mise à jour, veuillez nous contacter. Nous promettons de prendre des mesures correctives au mieux de nos capacités.
Fuseauhoraire de référence près de Londres ; Résultat d’un éclatement de pneu ; Conversation cachée entre les élèves en classe ; Art de bien s’exprimer ; Il a écrit Le vieil homme et la mer ; Outil pour souder ; Epée du Roi Arthur ; Ici vous trouverez les réponses pour tout le groupe CodyCross Inventions Groupe 50 Solution et Réponse. Post
Par Lepetitjournal Londres Publié le 01/11/2011 à 0000 Mis à jour le 14/11/2012 à 1455 David Cameron, chef du gouvernement britannique, a annoncé le lancement d'une étude sur un alignement éventuel du Royaume-Uni sur l'heure de Paris et Berlin, dès l'an prochain. Le pays du méridien de Greenwich abandonnerait ainsi ce fuseau horaire GMT pour rejoindre celui du centre de l'Europe CET. Le passage à l'heure d'hiver s'accompagne en effet de longues soirées dans l'obscurité, dès 16 heures au mois de décembre. Le changement permettrait des économies d'énergie, d'éviter des accidents et réduirait le décalage horaire entre la City et les places financières asiatiques. Parmi les opposants à l'idée, les agriculteurs écossais pestent contre cette perspective, qui repousserait chez eux le lever du jour assez tard dans la matinée. Si un consensus émerge, le changement entrerait en vigueur dès 2012, pour une période test de trois ans. mardi 1er novembre 2011 Lepetitjournal Londres Média de référence des français et francophones de la capitale britannique. Actu, bons plans, bonnes adresses...
les200 drouilles dont tu veux te débarrasser; tu en tireras une misère, autant les garder à mon avis. pour échanger: Numista ou les clubs locaux; pour vendre fleamarkets, mais n'attends pas de miracles. pour acheter: ton local dealer ou sur des sites d'auction; méfiance avec eBay, Facebook et autres sites non professionnels.
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Aretenir. La London Bullion Market Association est un organisme indépendant qui régit le marché international de l’or à Londres, qui demeure le plus important au monde. Le fixing de l’or est la référence dans le monde. En France, c'est sur lui que s'appuie notamment le prix des différentes transactions d'or physique.
Par Stella Kirchner Les montres GMT sont au summum de leur popularité, mais quelles sont les marques proposant les meilleurs modèles à deux fuseaux horaires ? Qu’est-ce qu’une montre à double fuseau horaire, également appelée montre GMT ? Avant de nous intéresser de plus près aux montres dotées d’une complication GMT, c’est-à -dire d’un second fuseau horaire, examinons brièvement la signification de ces termes. GMT signifie Greenwich Mean Time » et désigne l’heure solaire telle que définie par le Royal Observatory de Greenwich à Londres. Greenwich a une grande importance dans l’histoire de la navigation et donne son nom au méridien de Greenwich le méridien zéro passe en effet par Greenwich. Les fuseaux horaires sont affichés en GMT plus ou moins un certain nombre d’heures, en fonction de leur position par rapport à Greenwich. Le fuseau horaire GMT est basé sur la rotation de la Terre. Le temps universel coordonné UTC, plus précis, est devenu la norme horaire officielle juste après l’introduction des secondes intercalaires. 1. Rolex GMT-Master Rolex GMT-Master La première Rolex GMT-Master date des années 1950 et serait née d’une coopération avec Pan American Airways, qui aurait demandé à Rolex de concevoir une montre pour son équipage sur les long-courriers. En plus des aiguilles des heures et des minutes classiques, une troisième aiguille est dédiée au second fuseau horaire. Cette aiguille fait le tour du cadran en 24 heures et indique l’heure dans le deuxième fuseau horaire sélectionné à l’aide d’une échelle de 24 heures située la lunette tournante. De nombreuses lunettes GMT de ce type sont bicolores, précisant ainsi s’il fait actuellement jour ou nuit dans la région du second fuseau horaire. De nombreuses variantes de la GMT-Master ont été mises sur le marché au fil des années. De la première Rolex GMT-Master portant le numéro de référence 6542 au modèle le plus récent, la référence 16710 avec cadran bleu/rouge baptisée Rolex Pepsi » par la communauté de fans, un fil rouge est clairement reconnaissable en matière de design. La première version, également connue sous le nom de Pussy Galore », surnom d’une pilote portant cette montre au poignet dans le film Goldfinger de la saga James Bond, possédait une lunette en bakélite. Elle était produite jusqu’en 2007 avec un insert en aluminium, qui a désormais été remplacé par un insert en céramique. À l’origine proposée en noir, elle est actuellement également disponible en noir/bleu et rouge/bleu pour le modèle en or blanc. 2. Patek Philippe Nautilus Travel Time Chronograph 5990/1A-001 Patek Philippe Nautilus Travel Time Chronograph Sorti il y a seulement quelques années, le chronographe automatique Patek Philippe Nautilus Travel Time Chronograph 5990/1A-001 est un clair héritier de la Nautilus originale des années 1970 et est muni d’un double fuseau horaire. Le fuseau horaire par défaut, le fuseau Local », peut être réglé à l’aide de la couronne. Une petite fenêtre située sous la mention Local » permet de distinguer le jour de la nuit. Deux poussoirs situés sur le côté gauche du boîtier en acier inoxydable de 40,5 mm permettent de régler le deuxième fuseau horaire, qui correspond à la mention Home » et est également muni d’un affichage jour/nuit. L’heure du second fuseau horaire est indiquée par une aiguille squelettée pouvant être facilement avancée ou reculée grâce aux poussoirs. Cette Patek Philippe dispose par ailleurs d’une fonction chronographe avec un compteur 60 minutes à 6 h ainsi que d’un affichage de la date sur un cadran auxiliaire à 12 h. La date se règle à l’aide d’un petit poussoir caché sur le côté supérieur droit du boîtier. 3. Jaeger-LeCoultre Grande Reverso Duoface Une autre montre intéressante munie d’un deuxième fuseau horaire est la Jaeger-LeCoultre Grande Reverso Duoface. Présentée pour la première fois en 1931, la Reverso possède l’histoire la plus riche des trois montres présentées dans cet article. Contrairement aux deux modèles précédents, la montre n’affiche pas l’heure du second fuseau horaire grâce à une aiguille supplémentaire mais grâce à un second cadran situé au verso du boîtier. Chaque cadran peut être réglé séparément et affiche un fuseau horaire différent. Il vous suffit de faire pivoter le boîtier d’un côté ou de l’autre pour consulter soit l’heure du pays dans lequel vous vivez, soit l’heure locale. Le recto vous indique l’heure classique avec une petite seconde décentrée à 6 h, tandis que le verso est muni d’un affichage jour/nuit au même emplacement. La Reverso Duoface est proposée dans de nombreuses combinaisons de boîtiers, de matériaux et de bracelets afin de vous permettre de créer un exemplaire unique et à votre goût. Avec ses deux cadrans, la Duoface est également idéale si vous souhaitez avoir l’impression de porter une montre différente lors de certaines occasions.
COBfait référence à la fermeture des affaires pour la journée, tandis que EOD signifie "End of Day" (fin de journée). Close-of-business est généralement utilisé dans le monde des affaires, tandis que EOD est plutôt une abréviation des traders. Cependant, il arrive que les deux abréviations soient utilisées pour signifier la même
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Sur les montres de plongée comme celle de gauche, la couronne est généralement vissée pour empêcher une manipulation accidentelle qui compromettrait son – Date ou Quantième La fenêtre par laquelle apparaît le quantième est appelée – Index Les index sont les marques qui servent à indiquer les heures et les minutes/secondes sur une montre, voire les fractions de seconde sur un chronographe. Ils peuvent être "cerclés" comme les index des heures sur la Planet Ocean gauche, ils peuvent aussi être "peints" comme sur la Speedmaster centre, enfin, ils peuvent être "appliqués" comme sur la Baume & Mercier, ce sont alors des pièces métalliques "en relief" sur le cadran droite.F – Lunette C’est la partie de la montre qui fait la jonction entre le boîtier et le verre. Elle peut être fixe ou – Petite secondeH – Registre des minutes à 3 heures et des heures à 6 heuresI – Poussoir ils servent majoritairement au fonctionnement du chronographe mais peuvent avoir d'autres fonctions selon leur disposition sur le boitier. Ils peuvent être vissés sur certaines – Rehaut C’est la partie de la montre qui fait la jonction entre le cadran et le verre. Il peut ou non porter des MOUVEMENTVoir plus bas le point sur le fonctionnement d’une – Raquette Dispositif qui permet le réglage de la montre en allongeant ou raccourcissant la longueur active du spiral. La longue partie qui pointe vers l’index marqué V ou N montre de gauche et F/A ou S/R montre de droite est appelée queue ou flèche de – Balancier Pièce métallique circulaire oscillant sur son axe et dont le mouvement de va-et-vient donne le tempo » de la montre. Chacune de ses oscillations est divisée en deux alternances qui donnent les tics et les tacs que nous – Spiral Ressort plat très fin qui entretien la régularité de l’oscillation du balancier. Sa longueur, réglée via la raquette, détermine la longueur de l’oscillation et donc le tempo de la – Col de cygne Dispositif qui permet un réglage fin de la raquette via l’action d’une vis qui vient pousser la flèche de la raquette contre un ressort en – Antichoc Dispositif qui coiffe le rubis de l’axe du balancier et empêche celui-ci de se briser. Nommé aussi Incabloc du nom de la firme qui a popularisé le – Rotor Demi cercle métallique pivotant librement sur son axe et dont les mouvements réarment le ressort de barillet. Cfr le point sur le remontage des – Platine Pièce métallique supportant l’ensemble du mouvement. Dans ce cas-ci se dit aussi de la pièce qui recouvre presque l’entièreté du mouvement, au contraire des – Ponts Pièces métalliques sous lesquelles tournent les pivots des différents rouages de la montre. Ils reçoivent généralement le nom de la pièce qu’ils coiffent pont de balancier – Rubis Pierre synthétique qui vient couvrir les axes des différents rouages de la montre pour éviter une usure prématurée des DU BOITIERLe boitier est composé de trois parties de haut en bas la lunette, la carrure et le DU MOUVEMENTCrédit Ron DeCorteL’anglage est l’opération qui consiste à limer les arrêtes des différentes pièces du mouvement. Idéalement, l’angle doit être de 45° et la surface anglée ne comporter aucune D’UNE MONTREAttention, sur les deux premières images, le mouvement est vu "du dessus" ; sur la dernière, il est vu "par en dessous" !A – Roue de couronneB – Rochet recouvre le barilletC – Roue de centreD – Roue moyenneE – Roue des secondesF – Roue d’échappementG – BalancierH – Pont d’ancreI – AncreJ – PignonK – BarilletL – SpiralM – PalettesN – PlateauO – ChevilleP – DardQ – CliquetLa roue A est, comme son nom l’indique, reliée à la couronne, c’est par son intermédiaire que l’on va remonter le mouvement de la montre. L’organe moteur de la montre, la partie qui lui fournit l’énergie nécessaire à son fonctionnement est le barillet K surmonté du rochet B. Le barillet est un cylindre plat dans lequel vient s’enrouler un long ressort en forme de lame. C’est la lente détente de ce ressort qui, par le jeu des engrenages et des pignons fera fonctionner la montre. Si le ressort était libre, il se détendrait en une fraction de seconde, mais via les rouages et l’ancre, il est en prise avec le balancier et son spiral qui, à l’autre extrémité du mouvement, vont réguler sa InconnuLes rouages et les pignons correspondants J servent autant à transmettre cette énergie qu’à supporter les différentes fonctions de la montre les aiguilles des heures et des minutes vont de paire avec la roue de centre C et celle des secondes avec la roue E du même arrive à l’ensemble constitué de la roue F et à l’ancre I. Ces deux pièces qui forment l’échappement servent d’intermédiaire avec l’organe régulateur constitué du balancier G et du spiral L. Comme expliqué plus haut, le balancier donne le "tempo" de la montre en oscillant sur son axe, oscillations dont la régularité est entretenue par le spiral. Les oscillations mouvement du balancier dans un sens et puis en sens inverse jusqu’à son point de départ comportent deux alternances aller & retour. Dans son mouvement, le balancier entraîne le plateau N et la cheville O qui à chaque alternance va "accrocher" le dard P de l’ancre, ce qui la fait pivoter à chaque passage. Sur le schéma qui suit, on voit qu’à chaque fois que cette pièce pivote, une des palettes M libère la dent de la roue d’échappement qu’elle bloquait avant que l’autre palette ne vienne arrêter une autre dent. Et ainsi de suite d’alternance en alternance. Le tic-tac que nous entendons n’est rien d’autre que le bruit des palettes sur les dents de la roue d’ et blocage successifs permettent aux différents rouages d’avancer d’un "pas" à chaque alternance, et au ressort de barillet de se détendre d’autant. En fonction de la place du rouage et du jeu des démultiplications, les aiguilles vont avancer à chaque fois d’une fraction d’heure, de minute ou de un mouvement est donné pour alternance/heures, cela veut dire que l’aiguille des secondes va avancer de 5 "pas" à la seconde 5 alternances x 60 secondes x 60 minutes = A/h. S’il s’agissait d’un chronographe, cela veut dire que si le marquage sur le cadran est correct, il sera facile de chronométrer des temps au 1/5e de seconde puisqu’on peut arrêter la trotteuse centrale du chronographe à chacune des alternances. Voici, pour illustrer ce propos, la photo de la grande seconde d’une Seamaster "Peter Blake" dont le mouvement bat à A/h soit au 1/8e de seconde Crédit InconnuREMONTAGE DES MONTRESLes montres manuelles doivent être remontées à la main via la couronne. Une fois le mouvement remonté au maximum, il se bloquera et, sauf problème mécanique, il sera impossible d'encore donner des tours de couronne. La plupart des montres ayant une réserve de marche d’une quarantaine d’heure, il est conseillé de les remonter tous les jours plus ou moins au même moment. Il faut toujours remonter sa montre manuelle à fond. Le remontage via la couronne ne demande pas une grande force, même si certains mécanismes sont plus durs que d'autres, et la différence de résistance une fois le mouvement remonté au maximum, signe qu'il faut s'arrêter, sera clairement perceptible le mouvement est bloqué et il est impossible de donner un nouveau tour de couronne à moins de vouloir délibérément forcer le contre, avec les montres automatiques, c'est le mouvement du rotor sur son axe qui via le jeu des rouages va remonter le mécanisme de la montre. Une fois le mécanisme remonté au maximum, un système appelé "bride glissante" permettra au rotor de continuer à tourner librement sans pour autant remonter encore le mécanisme. La première fois que l'on porte une montre automatique après que son mouvement se soit arrêté, il faut remonter manuellement le mouvement. Généralement une trentaine de tours de couronne suffisent. Au-delà , la bride glissante entre en action vous pouvez continuer à donner des tours de couronne mais ils ne remonteront plus la montre. Avec un peu d'habitude, vous sentirez l'entrée en action de la bride glissante. Après, le port de la montre suffit à assurer un remontage optimal de la montre sauf activité particulièrement sédentaire. En effet, ce qui provoque les mouvements du rotor, ce sont les mouvements du poignet qui porte la montre. Il est à noter que certains modèles manuels avec grande réserve de marche, possèdent aussi une bride glissante, ce qui fait que vous pourrez continuer à donner des tours de couronne même si le mouvement est remonté à son fois que la montre est remontée à fond, on peut alors procéder aux différents réglages de l'heure, de la date, remonter sa montre à fond ? En fait, c'est ainsi qu'elle fonctionnera le mieux et aura la meilleure précision. Elle aura un maximum d'énergie pour vaincre l'inertie des différentes pièces du mouvement, résister aux chocs, etc. Les montres sont d'ailleurs conçues pour donner le "meilleur d'elle-même" sur la première moitiée de la réserve de de détails sur le post Le réglage des montres pour les InconnuLes montres sont certifiées chronomètres, quand leur mouvement a été testé durant 2 semaines où on l'a mis dans différentes positions et conditions d'utilisation, et que pendant ce temps il n'a pas reculé de plus de 4 secondes par jour ni avancé de plus de 6 secondes par jour. Le contrôle a été effectué par le COSC ou Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres. Une montre peut cependant se montrer tout aussi précise sans pour autant avoir été contrôlée par le COSC, les marques procédant elles aussi à des contrôles de qualité comme les 1000 heures de tests effectuées par est à noter que l’Allemagne observatoire de Glashütte financé par Wempe et la France observatoire de Besançon vont normalement se doter de leur propre norme chronométrique avec certificat à l’appui. Voir aussi ce post sur les concours de édition par Tokage le Sam 9 Mai 2009 - 1205, édité 26 fois TokageMembre référentNombre de messages 8715Localisation BrüselDate d'inscription 22/05/2005Sujet Re Horlogerie - Notions de base Jeu 12 Juil 2007 - 2023 Bonjour,Voici la première partie de la suite sur les complications ! La seconde partie est dans les pages qui lecture, Nic lasCOMPLICATIONS PARTIE IEn horlogerie, on appelle complication toutes les "fonctions" d’une montre qui ne sont pas l’indication des heures, des minutes et des secondes. Il ne faut pas perdre de vue que ces complications sont toutes mécaniques elles sont constituées d’autant de rouages, pignons et autres pièces mues par la seule énergie du ressort de barillet et leur avance est aussi réglée par l’ensemble balancier/ petites remarques avant de commencer. J’ai regroupé les complications en différentes catégories pour rendre les choses plus simples, mais cette organisation n’a rien d’officiel ou de scientifique. Enfin, il s’agit d’une présentation générale et je me suis donc dispensé d’explications techniques qui, pour certaines, dépassent mes compétences et de toute façon prendraient trop de Steve GSelon la définition donnée ci-dessus, la seconde centrale n’est pas vraiment une complication puisqu’elle affiche les secondes. Cependant, comme ont le voir sur ces deux photos deux calibres 30 de la famille Omega à gauche, avec petite seconde ; à droite, avec seconde centrale, elle demande l’ajout d’un pont et d’une roue de renvoi depuis la roue des secondes vers la seconde centrale. Ce qui est déjà plus compliqué…Crédit & InconnuLa réserve de marche est l’indication du nombre d’heures ou de jours durant lesquels le mouvement peut encore fonctionner avant de s’arrêter. Généralement, le barillet d’un mouvement lui offre +/- deux jours d’ ChronophageCette montre comporte deux complications. La première est l’affichage des heures dans un guichet, la seconde est l’affichage rétrograde des heures. Arrivée en bout de course, l’aiguille rétrograde revient à sa position initiale en sens inverse ; à aucun moment, elle ne fait un tour Alexandre GhotbiLa seconde morte est un raffinement mécanique qui nous parait pour le moins étrange depuis l’avènement du quartz. En effet, une seconde morte ne bouge pas tant que la seconde n’est pas écoulée et donc se déplace par saut d’une seconde, comme sur une montre à quartz, et non pas à petits pas au gré de chaque COURTSLes chronographes sont des montres qui permettent de mesurer à la demande des temps courts. Généralement, le poussoir supérieur sert au départ et à l’arrêt start/stop du mécanisme de mesure, tandis que le poussoir inférieur sert à sa remise à zéro reset.Crédit Inconnu & montre est dotée d'une échelle tachymétrique sur sa lunette. Le tachymètre sert à calculer la vitesse par heure d'une voiture, d'une machine, etc. Premier exemple, vous désirez connaître la vitesse de votre voiture sur l'autoroute. Pour cela vous devez avoir deux repères pour marquer une distance fixe qui servira d'unité de référence ; par facilité prenons des bornes kilométriques. Au passage de la première borne vous enclenchez le chrono ; au passage de la deuxième borne vous l'arrêtez. La trotteuse du chronographe vous indiquera alors exactement le nombre de kilomètres que vous ferez en une heure. Si vous avez pris 20 secondes pour parcourir cette distance, en face de l'aiguille vous trouverez l'indication 180 soit 180 km/h. Deuxième exemple vous voulez connaître la vitesse de votre photocopieuse. C'est le même principe vous chronométrez le temps qu'elle prend pour imprimer 10 copies par exemple. Disons qu'il lui faille 33 secondes pour y arriver, l'échelle tachymétrique indique 110. En une heure, la photocopieuse imprimera donc 110 x 10 feuilles soit 1100 Zen & rehaut de celle-ci arbore une échelle télémétrique. Le télémètre sert à calculer la distance séparant un évènement de son observateur grâce à la vitesse du son. Ainsi entre l'éclair et le tonnerre il y a toujours un temps de différence qui s'explique par la différence qu'il y a entre la vitesse de la lumière et celle du son. Si vous enclenchez le chronographe quand vous voyez l'éclair et que vous l'arrêtez quand vous entendez le tonnerre, l'échelle télémétrique vous indiquera la distance qui vous sépare du lieu où la foudre est montre est aussi dotée de la fonction retour en vol ou flyback en anglais permet une remise à zéro et un redémarrage instantané du chronographe en appuyant sur le poussoir de remise à zéro. C’est évidemment bien plus rapide que de faire stop + start + stop. Ce dispositif sert surtout à la navigation quand il faut mesurer rapidement des segments de temps successifs "20 minutes dans telle direction puis 10 minutes dans telle autre", Foversta & pulsomètre ou échelle pulsométrique permet de connaître le nombre de pulsations cardiaques à la minute d’un individu. L’échelle est généralement graduée pour 15 ou 30 pulsations. Après avoir trouvé le pouls de la personne en question, il faut lancer le chronographe et de compter 15 ou 30 pulsations et de l’arrêter. La trotteuse vous donnera alors le nombre de pulsations par minutes. Le rythme cardiaque d’un adulte en bonne santé est de 60 à 80 pulsations par & deux dernières montres sont des chronographes à rattrapante. Grace à sa double aiguille, ce dispositif permet de mesurer plusieurs évènements ayant un même moment de départ mais pas une même durée. Imaginez deux coureurs se défiant sur un 100m. Vous lancez le chrono lors du départ de la course. Lorsque le premier franchit la ligne d’arrivée, vous n’arrêtez pas le chronographe mais appuyez sur le poussoir de la rattrapante, situé sur la couronne pour la Zénith à gauche ou à 9h30 pour la Lange & Soehne à droite. La première aiguille va s’arrêter, marquant le temps du premier coureur, alors que la seconde continue son chemin. Ce n’est que quand le deuxième coureur terminera sa course que vous stopperez définitivement le chrono. Une fois les temps notés, le chrono peut être classiquement remis à zéro. S’il y avait eu un troisième coureur, il aurait fallu procéder de la manière suivante à l’arrivée, vous auriez enclenché la rattrapante une première fois pour prendre note rapidement du 1er temps ; ensuite, une nouvelle pression sur le poussoir de la rattrapante aurait libéré l’aiguille qui aurait rattrapé d’où son nom la première aiguille qui continuait à tourner ; il aurait fallu actionner le poussoir une troisième fois pour bloquer l’aiguille une nouvelle fois et avoir le temps du 2e coureur avant d’arrêter le chrono définitivement avec l’arrivée de la 3e rattrapante ne possèdent généralement que deux aiguilles pour les secondes. Ceci implique que, par facilité, la différence de temps entre les évènements ne soit pas supérieure à 59 secondes. L’originalité du Double Split de Lange & Soehne à droite est qu’il possède aussi une rattrapante sur le registre des minutes, ce qui permet d’augmenter cette limite à 29 minutes et 59 chronographes sont dotés d’une échelle décimale qui permet de décompter les heures et les minutes en centièmes. Cette possibilité était principalement utilisée dans l’industrie car elle facilitait l’addition de différents temps lorsque le chronométrait les différentes phases d’un processus de dans les pages suivantes...NicolasDernière édition par Tokage le Sam 20 Aoû 2011 - 1553, édité 7 fois ciscoPuits de connaissancesNombre de messages 4378Localisation Bayerrrrnnn !Date d'inscription 21/11/2006Sujet Re Horlogerie - Notions de base Jeu 12 Juil 2007 - 2052 REMARQUE Pour plus de clarté si nécessaire, lire d'abord juste en-dessous la 2e partie sur les complications et sa section sur les quantièmes. NicolasNicolas, merci, merci et encore merci. Tu fais un boulot jamais tu as des vues 3D de chaque complication, je comprendrai peut être enfin comment marche un chrono...Parce que je suis un éternel casse c... une petite chose Citation NOTE Pour rappel, les années bissextiles sont les années dans notre calendrier qui sont divisibles par 4 mais non divisibles par 100, à l’exception des années divisibles par 400 qui sont bissextiles elles-aussi. Ainsi 1600 et 2000 furent bissextiles, mais pas 1700, 1800, 1900 qui furent communes. De même, 2100, 2200, 2300 seront communes, alors que 2400 sera une année bissextile. Comme aucun QP ne peut gérer pour l’instant ce cycle de 400 ans, et que tous comptent les années multiples de 100 comme bissextiles puisqu’elles sont aussi multiples de 4, il faudra tôt ou tard en 2100 de fait que la montre passe chez l’horloger à moins qu’un mécanisme de réglage ou de correction n’ait été prévu Les QP c'est nul il faut les régler tous les cents ans, le Quantième Perpétuel Séculaire, ça c'est de la bombe de balle the complication ultime.EDIT à régler quand même tous les 400 ans SOI MÊME Alors les exemples HYPER COURANT de cette complication... et bien ...Andersen GenèveFranck Muller Aeternitas Mega 3 et 4 la 4 est encore à l'état de prototype incomplet, la 3, je ne sais pas si elle est finieJe ne met pas de photo c'est une horreur pour les yeux, quant à la taille c'est à peu près deux fois plus long et large qu'une cintrée curvex de chez eux. et c'est à peu près tout je crois...Même les Patek 5002 Sky Moon, la Piguet Gerber Muller l'ancienne hyper compliquée de Franck Muller et autre Vacheron Constantin "tour de l'île" ne l'ont pas, c'est direDernière édition par le Ven 13 Juil 2007 - 1249, édité 3 fois TokageMembre référentNombre de messages 8715Localisation BrüselDate d'inscription 22/05/2005Sujet Re Horlogerie - Notions de base Jeu 12 Juil 2007 - 2100 Merci pour les quantièmes séculaires, je ne connaissais absolument pas !On trouvera ici sur le site d'Horlogerie Suisse un article sur un quantième séculaire Patek Philippe mis en vente par Christie' voici la FM Aeternitas Mega 4 Crédit marqué dessus...Je vous laisse juge...NicolasDernière édition par Tokage le Lun 23 Fév 2009 - 1613, édité 5 fois TokageMembre référentNombre de messages 8715Localisation BrüselDate d'inscription 22/05/2005Sujet Re Horlogerie - Notions de base Ven 13 Juil 2007 - 1956 COMPLICATIONS PARTIE IIFUSEAUX HORAIRESCrédit Bruno Cracco & TobweLes montres à fonction GMT permettent de gérer l’heure sur deux fuseaux horaires en même temps. Suivant les époques et les mouvements, on retrouvera différentes manières d’indiquer ces deux heures sur un même cadran. En voici les principales la liste qui suit n’est absolument pas exhaustive 1 - Les premières se "contentaient" d’une aiguille additionnelle synchronisée sur l’aiguille des heures mais qui faisait le tour de cadran en 24 heures au lieu de 12. Il était donc impossible de la régler indépendamment et la gestion du 2d fuseau devait se faire exclusivement via la les premières Rolex ensuite des mouvements qui permettent de gérer indépendamment les deux aiguilles des heures la "normale" et la GMT.2 - Une première sorte de montre GMT fonctionne de la manière suivante la couronne a deux positions de réglage, la première pour les heures et les minutes, tout ce qu’il y a de plus classique, et la seconde pour l’aiguille GMT toujours sur 24 heures, et qui se règle à part. Le problème vient de ce qu’en cas de changement de fuseau horaire, il faut tout régler à nouveau car l'aiguille GMT est solidaire de celle des heures nouvelle heure locale, nouvelle heure GMT, ce qui est fastidieux. Cette configuration est intéressante si vous restez toujours "à la maison" et désirez suivre les pérégrinations de quelqu'un autour du globe l'aiguille des heures n'est pas solidaire de l'aiguille GMT qui peut donc changer de fuseaux en toute liberté.Exemple les montres avec mouvements – Une autre solution est celle de la Rolex GMT II qui fonctionne de manière inverse à la précédente. Les minutes sont réglées avec les heures GMT toujours sur 24 heures et servent de temps de référence ; l’aiguille des 12 heures se règle indépendamment pas saut d’une heure et gère en même temps le quantième elle permet de gérer l’heure et la date locales. L’heure de référence est généralement celle du domicile, il suffit alors d’avancer ou de reculer l’aiguille des heures d’autant d’heure qu’il y a de décalage par rapport au point d’origine. Comme la Rolex GMT II possède toujours une lunette graduée sur 24 heures, on peut mettre l’heure de Greenwich en référence et utiliser la lunette pour calculer l’heure de tous les fuseaux horaires. C'est le fonctionnement idéal pour le globe-trotter qui change de fuseau horaire régulièrement. Exemple Rolex GMT IICrédit Fireblade & L. Joel4 – Ceci n’est plus possible avec les mouvements "Hometime" de JLC et assimilé. En effet, leur aiguille GMT ne tourne plus sur 24 heures mais sur 12 comme l’aiguille des heures. Cependant, leur aiguille GMT est couplée à un indicateur "jour/nuit" qui permet de savoir s’il est trois heures du matin ou de l’après-midi dans le fuseau horaire de référence. Exemple JLC Hometime ou Dualmatic, Panerai PAM – A mi-chemin entre ces deux dernières possibilité, il y les IWC Spitfire UTC ou Rolex Explorer qui gèrent l’heure de référence sur 24 heures comme la GMT II mais ne possèdent pas de lunette tournante ce qui les limite à cette seule heure de Rolex Explorer, IWC Spitfire UTC6 – Il existe aussi des montres avec deux cadrans et deux paires d’aiguilles qui permettent de gérer des heures différentes indépendamment. La aussi un indicateur "jour/nuit" permet de ne pas se tromper dans la lecture de l’ Oris Artelier Worldtimer, Parmigiani Tonda HemispheresAttention cependant, les montres GMT sont généralement conçues pour gérer des décalages horaires d’heures pleines. Or il existe des pays qui pratiquent la demi-heure de décalage, comme l’Inde qui est en GMT +5h30. Même la Rolex GMT II à quelques difficultés pour gérer ce problème puisque sa lunette fait 120 clicks, ce qui correspond à 5 clicks par heure soit 20 minutes par clicks 48 clicks ou 96 click auraient été plus à propos. Par contre, la Parmigiani Tonda Hemispheres peut gérer sans difficultés ces pays avec des décalages "partiels" Vénézuela -4h30 puisque ses deux fuseaux sont totalement indépendants l'un de l' & existe une autre façon de gérer les différents fuseaux horaires, ce sont les montres dites worldtimer ou heures du monde dont la plus emblématique est sans conteste l’actuelle Patek Philippe 5130, dernier rejeton d’une longue lignée. Elles indiquent l’heure sur les 24 fuseaux horaires du globe via deux disques concentriques celui de villes qui permettent d’identifier les fuseaux et celui des heures. Ici encore une fois, la montre ne peut gérer que les décalages en heure Alberto Schileo, Su JiaXian & Vacheron-ConstantinPour faciliter les explications, la première montre est un Quantième Annuel de Patek Philippe PP, la deuxième est un Quantième Perpétuel de Lange & Soehne LS, la troisième est un Quantième Perpétuel de Vacheron Constantin VC.En horlogerie, la date s’appelle le quantième. Voici les trois façons les plus communes d’indiquer la date sur une montre guichet PP, grande date L&S ou aiguille/pointeur, VC, ici avec un affichage le quantième, une montre peut indiquer le jour de la semaine, soit lundi, mardi, mercredi, etc. Ici les trois montres le font au moyen d’aiguille et en anglais mais Rolex a choisi le guichet pour sa Day Date, par exemple. Dans les trois cas illustrés ci-dessus, le jour de la semaine est dans le registre de triple quantième affiche la date, le jour de la semaine et le mois. Il ne gère pas la différence entre les mois de 28, 29, 30 ou 31 jours, et nécessite une correction manuelle plusieurs fois dans l' parle de quantième annuel QA quand le calendrier est capable de gérer les mois de 30 et 31 jours mais pas le mois de février. Il faut donc effectuer la correction manuelle une fois par an. Il peut n'afficher que la date et le mois, le jour de la semaine n'est pas quantième bissextile perfectionne le QA en ne demandant qu'une correction tout les quatre ans - le mois de février à toujours 28 jours dans ce type de le quantième perpétuel gère correctement le mois de février et son cycle quaternaire 28-28-28-29. La "mémoire" mécanique du mouvement permet de tenir compte d’un cycle de 48 mois 3 années classiques et 1 année bissextile. Pour savoir où en en est dans ce cycle dont la dernière année, la quatrième, est l’année bissextile, la montre affiche l’année en cours via une aiguille sur la L&S sous-registre décentré à droite du cadran avec le chiffre 4 en rouge ou via un guichet sur la VC guichet indiquant 3 en bas à droite de l’affichage rétrograde de la date. Le quantième perpétuel demande quand même une correction tous les 100 ans voir note ci-dessous.Le quantième séculaire voir post précédent gère l’entièreté de la question des années communes ou bissextiles sur un cycle de 400 ans et ne demande donc aucune correction. Ce genre de montre est plutôt rare...La VC pousse la sophistication jusqu’à afficher l’année en cours dans un guichet entre les deux registres du jour et du mois ; tandis que la L&S indique si vous êtes dans les heures du "jour" ou de la "nuit" via le sous-registre de gauche gradué sur 24 heures ici, il est 7h26 du il y a peu d’exceptions, les quantièmes s’accompagnent d’une phase de lune qui indique la progression de l’astre lunaire dans son cycle de 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2,8 secondes. Sur la Lange 1, Lange & Soehne est arrivé à une précision de 1 jour de décalage en 122,6 mesure de précaution, on ne règle jamais la date ou n'importe quelle autre information d'un quantième si la montre est entre 21h00 et 3h00 du matin. En effet, c'est à ce moment que débute le long travaille mécanique qui permettra le changement de la date, du jour, du mois, de la phase de lune, etc. Toute tentative de réglage pourrait perturber voire endommager le mouvement de la montre et donc par mesure de précaution, on préfère s'en Pour rappel, les années bissextiles sont les années dans notre calendrier qui sont divisibles par 4 mais non divisibles par 100, à l’exception des années divisibles par 400 qui sont bissextiles elles-aussi. Ainsi 1600 et 2000 furent bissextiles, mais pas 1700, 1800, 1900 qui furent communes. De même, 2100, 2200, 2300 seront communes, alors que 2400 sera une année bissextile. Comme aucun QP ne peut gérer pour l’instant ce cycle de 400 ans, et que tous comptent les années multiples de 100 comme bissextiles puisqu’elles sont aussi multiples de 4, il faudra tôt ou tard en 2100 de fait que la montre passe chez l’horloger à moins qu’un mécanisme de réglage ou de correction n’ait été DU TEMPSCrédit & du temps est la différence entre l’heure solaire vraie et l’heure solaire moyenne. Vous trouverez une explication complète ici. Cette complication est toujours couplée à un quantième annuel ou perpétuel. Il y a deux modes d’affichage de l’équation du temps sur la première montre, une aiguille, ici avec un soleil, indique la différence actuelle sur une échelle de +/- 15 minutes sur le rehaut de la montre dans ce cas-ci, à nous de faire le calcul pour connaître l’heure solaire ; avec la seconde montre, on a une équation du temps dite marchante, c’est-à -dire qu’une deuxième aiguille des minutes, toujours avec un soleil, donne directement l’heure & REPETITIONCrédit Chrono59Les montres réveil permettent tout simplement comme leur nom l’indique de faire retentir une sonnerie à une heure fixée d’avance. Vu le cadran des montres, la programmation ne peut généralement se faire que douze heures à l’ Deniz & – TimbreB - MarteauC – Bloc de fixation des timbresLes montres à répétition indiquent, à la demande, l’heure en frappant deux timbres avec des marteaux. Le timbre est une lame d’acier plus ou moins longue, solidement fixée à une des ses extrémités et qui fait le tour du mouvement. Frappée par un marteau, elle produira un son grave ou aigu, c’est selon. Certaines montres sont dotées de 3 timbres ou plus, on parle alors de sonnerie carillon ou cathédrale, ou encore Westminster parce que la mélodie du parlement de Londres était la plus célèbre de son répétitions à quarts donnent successivement le nombre d’heures et de quarts d’heure passés. Trois coups timbre grave suivis de deux coups double timbre indiquent qu’il est entre 3h30 et 3h45. Apparaissent ensuite les répétitions à cinq minutes qui, toujours sur le même principe, indiquent les heures, les quarts d’heure et les cinq minutes passé. Trois coups timbre grave, suivis de deux coups double timbre, suivi d’un coup timbre aigu signifient qu’il est entre 3h35 et 3h40. Viennent enfin les répétitions minutes qui donnent l’heure à la minute près comme l’indique leur nom. Trois coups timbre sourd, suivis de deux coups double timbre, suivis de six coups timbre aigu marquent donc 6h36. Cependant, le décompte des quarts est quelque peu fastidieux trois coups suivis d’un coup, suivi de six coups donnent 3h21. C’est pour cela que l’horloger finlandais Kari Voutilainen propose des répétitions décimales dont la deuxième série de coups décompte les 10 minutes et non pas les quarts d’heure. L’exemple précédent trois coups + 1 coup + 6 coups ne serait plus égal à 3h21 dans ce système mais 3h16 ce qui est sans doute plus répétitions se font généralement à la demande via un poussoir ou un verrou. Cependant, elles peuvent aussi sonner automatiquement au passage de l’heure ou du quart. C’est ce qu’on appelle les grandes et petites sonneries. La grande sonnerie, sonne les heures et les quarts et répète les heures à chaque quart ; alors que la petite sonnerie sonne les heures et les quarts mais ne répète pas les heures à chaque quarts. Pour éviter toute cacophonie, il est possible de réduire ce mécanisme au silence le plus complet via un autre verrou ou Alexandro Schileo & Le tourbillon a été inventé par Abraham-Louis Breguet et breveté en 1801. Il permet de compenser les écarts de marche d’une montre verticale dus à un déséquilibrage de son balancier ou de son spiral en enchâssant balancier, spiral et échappement dans une cage mobile qui fait généralement un tour par minute. En effet, un défaut d’équilibrage, même minime, peut faire la fréquence du balancier/spiral selon qu’il est placé au dessus de l’axe de pivotement ou en dessous. Autrement dit, si la montre est verticale couronne vers le haut, elle ne battra pas à la même fréquence que si elle est couronne vers le bas. Le tourbillon permet en faisant en permanence varier la position de l’échappement par rapport à la montre et donc de "mélanger" les défauts de marche pour obtenir une marche moyenne & Ron DeCorteCependant, avec les techniques modernes, les défauts d’équilibrage n’ont que très, très peu de chance de se produire de nos jours. De plus, comme le tourbillon ne travaille que sur un axe, il n’a de sens qu’avec une montre portée en position verticale ce qui était le cas des montres de gousset à l’époque d’ Breguet. Aujourd’hui, nos montres ne sont plus que rarement en position verticale stricte et nos mouvements de mains ont tendance à leur faire prendre toute sorte de positions qui peuvent compenser jusqu’à un certain point des écarts de marche. Le tourbillon en tant que tel est donc devenu quasi inutile sauf comme preuve de savoir-faire. A moins que les tourbillons travaillant sur plusieurs axes, comme le Gyrotourbillon de JLC voir photos précédentes à gauche ne viennent changer la deuxième sorte de tourbillon, dit tourbillon volant voir photos précédentes à droite se distingue du précédent par l'absence de pont supérieur cfr les deux premières photos et est donc uniquement soutenu d'en-dessous. Il a été inventé par Alfred Helwig en 1920.Merci à Tic&Tac pour son post limpide sur le sujetCrédit & InconnuLe photo Lange & Soehne et le schéma François-Paul Journe montrent à chaque fois un remontoir d’égalité. Pour comprendre l’utilité de ce système, il faut tenir compte du fait que l’échappement à ancre suisse est relativement énergivore. Or la déperdition d’énergie peut influencer la régularité des oscillations de l’ensemble balancier/spiral. Pour compenser ce problème, les horlogers ont disposé une seconde source d’énergie qui agit en relais sur l’échappement de la montre et en compense les pertes. Le remontoir d’égalité agit comme une sorte de "pacemaker" avant la lettre et renforce la régularité des battements de la édition par Tokage le Mar 16 Nov 2010 - 2242, édité 3 fois TokageMembre référentNombre de messages 8715Localisation BrüselDate d'inscription 22/05/2005Sujet Re Horlogerie - Notions de base Lun 29 Oct 2007 - 2217 Attention, ce qui suit est une reconstitution théorique et n'étant pas horloger des erreurs pourraient s'y être logées. Toutes les remarques permettant d'améliorer cet article sont donc les bienvenues ! CHRONOGRAPHE MONOPOUSSOIRUn chronographe est une montre dotée d’un dispositif permettant de mesurer des temps courts au moyen d’une trotteuse placée au centre du mouvement. A la demande, cette aiguille peut-être mise en marche, arrêtée et renvoyée à son point de départ. MOUVEMENTA l’aide de ce calibre LeCoultre 19 1908, penchons-nous d’abord sur les différentes pièces qui forment un chronographe Crédit – Grande basculeB – Crochet dissimulé en partie sous la bascule intermédiaire et le freinC – Roue à colonnesD – MarteauE – Bascule intermédiaireF – Roue des secondesG – Roue intermédiaireH – Roue de chronographeI – FreinJ – Cœur de remise à zéro sur la roue de chronographeBASCULE INTERMEDIAIRE, FREIN & MARTEAUCrédit Lang & HeynePour mieux comprendre le fonctionnement du chronographe, j’ai repris sur le schéma ci-dessus les “articulations” de trois mobiles bascule intermédiaire, le frein et le marteau. Pour vous changer un peu, j’ai pris la photo du mouvement Lang & Heyne, cela fera un petit travail de transposition. Tous sont fixés sur un pivot point de couleur et une de leurs extrémités flèche est en contact avec la roue à colonnes. Pour le frein et le marteau, à chaque fois que cette dernière "soulève" ladite extrémité au sommet d'une des colonnes ou la fait retomber dans l'espace compris entre deux de ses colonnes, l'autre extrémité flèche de la pièce près du centre du mouvement pivote en sens inverse. Pour la bascule intermédiaire, le pivot étant à l'autre extrémité de la pièce, le mouvement de la roue à colonne fera s'incliner le mobile vers le centre de la montre se relever d'autant. Le mouvement des trois mobiles est indiqué par une flèche en pointillé. Enfin, j’ai aussi indiqué les ressorts R correspondant à chacune des pièces. Ce sont des ressorts plats qui ressemblent donc à des lames de métal et non pas au fil torsadé que nous nous imaginons spontanément. A noter que le frein comporte une troisième extrémité à droite pour aller chercher son EN MARCHERetour au calibre LeCoultre pour la suite des explications. Une pression exercée à l’extrémité la grosse flèche rouge de la grande bascule A va la soulever et entraîner le crochet B qui met la roue à colonnes C en mouvement dans le sens des aiguilles d’une montre. Crédit SteveGLes pièces qui étaient au repos en appui soit sur une des colonnes de la roue, soit dans un des espaces compris entre deux colonnes, vont changer de position. Simultanément, le marteau D qui appuie sur le cœur J de la roue de chronographe est soulevé par une des colonnes, libérant ainsi le coeur et l'aiguille du chronographe dont il est solidaire de toute contrainte ; tandis que la bascule intermédiaire E descend d’un cran entre deux colonnes et s'incline légèrement vers le centre du mouvement. Ceci permet à la roue intermédiaire G de faire la jonction entre la roue des secondes F et la roue de chronographe H. La trotteuse se met en marche. Le frein I reste désengagé au sommet d’une des nouvelle pression sur l’extrémité de la grande bascule remet la roue à colonnes C en mouvement. La bascule intermédiaire E retrouve sa place "au sommet" d’une colonne et se relève la roue intermédiaire est désengrenée, tandis que le frein I descend dans un espace intermédiaire entre deux colonnes et, à son autre bout, appuie aussitôt sur la roue de chronographe H. La coordination entre ces deux actions est très importante. En effet, si le frein précédait l’action de la bascule intermédiaire, il stopperait le chronographe mais aussi la montre qui, à ce moment là , est encore solidaire du mécanisme de mesure via la roue A ZEROUne 3e pression sur l’extrémité de la grande bascule va soulever le frein I, ce qui libérera la roue de chronographe. En même temps marteau D en retombant entre deux colonnes puisse appuyer sur le cœur J et remettre l’aiguille du chronographe à zéro sans problème. En effet, le cœur ressemble à un mediator pour jouer de la guitare. Crédit Jack Forster The PuristsSi le bout aplati du marteau vient frapper un des coté arrondi de la pièce, celle-ci pivotera sous la pression jusqu’à ce que son sommet plane qui est à +/- 12h30 vienne se bloquer contre le bout du marteau. ROUE A COLONNELa roue à colonne est un système binaire qui commande l’ensemble des fonctions d’un chronographe. Voici les différentes positions Cette triple séquence colonne - colonne - creux » est possible simplement parce que le rochet de la roue à colonne dispose de trois fois plus de dents que la roue de colonnes. La grande bascule est donc à triple action ».En espérant avoir été utile, Nic lasDernière édition par le Dim 20 Jan 2008 - 2216, édité 6 fois TokageMembre référentNombre de messages 8715Localisation BrüselDate d'inscription 22/05/2005Sujet Re Horlogerie - Notions de base Dim 20 Jan 2008 - 2213 LE CHRONOGRAPHE MODERNEPar chronographe moderne, j’entends bien évidement le chronographe à deux poussoirs. Pour la petite histoire c’est à Breitling que nous devons cette invention qui date de 1933. L’usage du 2e poussoir va permettre de commander indépendamment les fonctions marche/arrêt de la remise à un schéma qui illustre la position des différentes pièces du mouvement. On y retrouve les deux poussoirs Marche/Arrêt et Remise à Zero, ainsi que les pièces déjà vues ci-dessus la grande bascule GB, la roue à colonnes Rà C, la bascule intermédiaire BI, le frein F, le marteau M. Et puis il y a des pièces inconnues jusqu’ici le verrou V et deux goupilles G1 & 2 qui sont en dessous » du remarques supplémentaires - Le marteau est double parce qu’il va mettre à zéro en même temps la trotteuse et le registre des minutes du chronographe. - Le rochet de la roue à colonnes compte désormais deux fois plus de dents que la roue a de colonnes – précédemment, il avait trois fois plus de dents. La grande bascule est donc ici à double action ». La séquence de la roue à colonnes est donc désormais colonne – creux – etc. » et non plus colonne – colonne – creux – etc. »MISE EN MARCHELa position de départ des mobiles est la suivante - Bascule intermédiaire au sommet d’une colonne ; Marteau dans le creux entre deux colonnes, ses extrémités reposant sur le cœur des aiguilles du chronographe ; Frein maintenu par la goupille G2 qui, avec l’avancée du marteau vers le centre du mouvement, appuie sur le bras du frein et le soulève même s’il est face a un creux de la roue à colonnes ; pression exercée sur le poussoir soulève la grande bascule qui vient crocheter la roue à colonnes. La bascule intermédiaire qui reposait au sommet d’une colonne tombe dans le creux entre deux colonnes et fait le lien entre la roue des secondes et la trotteuse du chronographe. Le marteau est soulevé par une colonne et la goupille G1 vient se glisser dans le verrou V qui retient le mobile et l’empêche de retomber sous l’action de son ressort. Le frein qui n’est plus retenu par la goupille G2 du marteau retombe mais bute désormais sur une colonne qui le maintient ET REMISE EN MARCHEUne 2e pression exercée sur le poussoir soulève la grande bascule qui vient crocheter une nouvelle fois la roue à colonnes. La bascule intermédiaire passe d’un creux au sommet d’une colonne et est désengagée. Le frein, que plus rien ne retient, fait le mouvement inverse creux et maintient la trotteuse du chronographe en place. Le marteau est maintenu désengagé par le verrou mais il fait face à un creux. De fait quand le chronographe est en marche, le marteau est en face d’une colonne qui l’empêche d’appuyer sur les cœurs des aiguilles. Une pression sur le poussoir de remise à zéro n’a donc aucun effet le verrou est abaissé avant de revenir en place sous l’action du ressort mais le marteau ne s’abaisse pas pour autant. Ce n’est qu’à l’arrêt que le marteau fera face à un creux de la roue à colonnes, ce qui lui permettra de bouger vers le centre du mouvement. De nouvelles pressions sur le poussoir font alterner la marche et l’arrêt du chronographe en modifiant successivement les positions de la bascule intermédiaire et du frein. REMISE A ZEROLe chronographe est maintenant à l’arrêt. Le marteau est en face d’un creux et peut donc être relâché par une pression sur le poussoir de remise à zéro. La goupille G2 entre en contact avec le frein et l’abaisse tandis que le marteau frappe le cœur des aiguilles du la photo ci –dessous un Lemania CH27 C12 D démonté par Chronofolie, on peut voir un chronographe à l’arrêt avec le marteau appuyant sur les 2 cœurs C. Il y a cependant une différence la goupille G2 n’est pas portée par le marteau mais par le frein, et c’est une excroissance du marteau qui l’ ChronofolieUN AUTRE SYSTEME DE REMISE A ZEROLe système décrit ci-dessus a un désavantage la mise en route du chronographe demande une pression forte sur le poussoir car la roue à colonnes doit soulever le marteau. Cependant, la remise à zéro est plutôt douce car il suffit de relâcher le marteau, son ressort faisant tout le travail. Un autre système consiste à faire en sorte que le ressort du marteau le pousse vers l'extérieur du mouvement et non vers l'intérieur quand on relâche le poussoir, le ressort agit et remet le marteau à sa place. Ce dispositif permet un démarrage du chrono plus doux car il ne faut pas soulever le marteau ; par contre, la remise à zéro est plus dure. Merci a Arno, Bertrand, Fly Back et Tac pour leur aide édition par Tokage le Sam 22 Mar 2008 - 1541, édité 1 fois tuctucMembre Hyper actifNombre de messages 590Age 47Localisation BarceloneDate d'inscription 09/01/2008Sujet Re Horlogerie - Notions de base Mar 22 Jan 2008 - 1613 c'est tout simplement passionnant, surtout pour un néophyte comme moi !!! merci beaucoup pour limpide exposé. cela dit, un point demeure mystérieux pour moi ou alors il me faut relire l'ensemble Citation L’énergie arrive à l’ensemble constitué de la roue F et à l’ancre I. Ces deux pièces qui forment l’échappement servent d’intermédiaire avec l’organe régulateur constitué du balancier G et du spiral L. Comme expliqué plus haut, le balancier donne le "tempo" de la montre en oscillant sur son axe, oscillations dont la régularité est entretenue par le spiral. Les oscillations mouvement du balancier dans un sens et puis en sens inverse jusqu’à son point de départ comportent deux alternances aller & retour. Dans son mouvement, le balancier entraîne le plateau N et la cheville O qui à chaque alternance va "accrocher" le dard P de l’ancre, ce qui la fait pivoter à chaque passage. Sur le schéma qui suit, on voit qu’à chaque fois que cette pièce pivote, une des palettes M libère la dent de la roue d’échappement qu’elle bloquait avant que l’autre palette ne vienne arrêter une autre dent. Et ainsi de suite d’alternance en alternance. Le tic-tac que nous entendons n’est rien d’autre que le bruit des palettes sur les dents de la roue d’échappement. l'ensemble balancier-spiral régule la force dégagée par le ressort. si c'est bien juste, je ne comprends pas quelle "force" anime cet ensemble régulateur ? si c'est le ressort, alors je ne saisis pas. je comprends bien la logique générale mais je butte sur ce désolé si tout le monde a déjà compris... mais je n'arrive pas à résoudre l' ! manuss1985NouveauNombre de messages 2Date d'inscription 23/06/2007Sujet Re Horlogerie - Notions de base Mar 22 Jan 2008 - 2256 effectivement c'est bien le ressort qui est dans le barrillet qui est l'organe moteur de la montre !En gros le ressort une fois tendu n'a qu'une envie se detendre, ce ressort est relié aux roues des secondes des heures et des minutes, mais l'echapement permet de liberer cette energie et de faire tourner les roues petit à petit aux nombres d'alternances prévues souvent 5 ou 8 par seconde !!je sais pas si je suis bien clair tuctucMembre Hyper actifNombre de messages 590Age 47Localisation BarceloneDate d'inscription 09/01/2008Sujet Re Horlogerie - Notions de base Mar 22 Jan 2008 - 2306 manuss1985 a écrit effectivement c'est bien le ressort qui est dans le barrillet qui est l'organe moteur de la montre !En gros le ressort une fois tendu n'a qu'une envie se detendre, ce ressort est relié aux roues des secondes des heures et des minutes, mais l'echapement permet de liberer cette energie et de faire tourner les roues petit à petit aux nombres d'alternances prévues souvent 5 ou 8 par seconde !!je sais pas si je suis bien clair le problème est là c'est très clair... mais je ne comprends pas ! en fait, ce qui m'échappement, c'est la manière dont l'échappement contrôle cette énergie. qu'est-ce qui, par exemple, va permettre au balancier de faire tic 5 fois par secondes dans un calibre de 18000 a/h et non pas seulement 2 ou au contraire pense que c'est moi, dans mon ignorance, qui ne pose pas la question suffisamment clairement. j'espère l'avoir été un peu plus. SpiffPuits de connaissancesNombre de messages 4829Age 51Localisation BEDate d'inscription 18/01/2007Sujet Re Horlogerie - Notions de base Mer 23 Jan 2008 - 1732 tuctuc a écrit le problème est là c'est très clair... mais je ne comprends pas ! en fait, ce qui m'échappement, c'est la manière dont l'échappement contrôle cette énergie. qu'est-ce qui, par exemple, va permettre au balancier de faire tic 5 fois par secondes dans un calibre de 18000 a/h et non pas seulement 2 ou au contraire pense que c'est moi, dans mon ignorance, qui ne pose pas la question suffisamment clairement. j'espère l'avoir été un peu plus. Le balancier a une certaine inertie due à sa masse. De plus, tu as le spiral qui tend à ralentir le mouvement du balancier et à le ramener à sa position d'équilibre, centrale. Donc, lorsque l'ancre commence à se lever, la roue d'échappement pousse sur le plan d'impulsion de la palette raison pour laquelle la forme est biseautée et donc l'énergie du barillet est transmise au balancier spiral pour entretenir l'oscillation compenser les pertes due au frottement, .... La partie droite du schéma ci dessous est juste à la fin de l'impulsion. La palette de gauche de l'ancre vient de se faire "pousser" vers le haut par la roue d'échappement, poussant par l'intermédiaire de la cheville le couple balancier/spiral est donc conçu pour osciller a une fréquence donnée 18000, 28800, .... Les engrenages sont également spécifiques à la fréquence à la laquelle la montre doit l'exactitude de la fréquence d'oscillation du balancier qui va déterminer la précision de la montre. Il y a plusieurs possibilités pour régler cette oscillation. Soit on joue sur l'inertie du balancier balancier à vis soit on joue sur la force de rappel du spiral via la raquette. Dans le cas des balanciers a vis, plus la masse est près du centre, moins on a d'inertie et plus la fréquence est élevée. Dans le cas du spiral, plus on le détend, moins de force de rappel donc fréquence plus TOKAGE En addition aux explications de Sébastien...Crédit Horlogerie Suisse tuctucMembre Hyper actifNombre de messages 590Age 47Localisation BarceloneDate d'inscription 09/01/2008Sujet Re Horlogerie - Notions de base Mer 23 Jan 2008 - 1857 Spiff a écrit Le balancier a une certaine inertie due à sa masse. De plus, tu as le spiral qui tend à ralentir le mouvement du balancier et à le ramener à sa position d'équilibre, centrale. Donc, lorsque l'ancre commence à se lever, la roue d'échappement pousse sur le plan d'impulsion de la palette raison pour laquelle la forme est biseautée et donc l'énergie du barillet est transmise au balancier spiral pour entretenir l'oscillation compenser les pertes due au frottement, .... La partie droite du schéma ci dessous est juste à la fin de l'impulsion. La palette de gauche de l'ancre vient de se faire "pousser" vers le haut par la roue d'échappement, poussant par l'intermédiaire de la cheville le couple balancier/spiral est donc conçu pour osciller a une fréquence donnée 18000, 28800, .... Les engrenages sont également spécifiques à la fréquence à la laquelle la montre doit l'exactitude de la fréquence d'oscillation du balancier qui va déterminer la précision de la montre. Il y a plusieurs possibilités pour régler cette oscillation. Soit on joue sur l'inertie du balancier balancier à vis soit on joue sur la force de rappel du spiral via la raquette. Dans le cas des balanciers a vis, plus la masse est près du centre, moins on a d'inertie et plus la fréquence est élevée. Dans le cas du spiral, plus on le détend, moins de force de rappel donc fréquence plus basse. wouahou ! c'est le petit mais costaud ! truc qu'il me manquait pour boucler la boucle. cela dit, c'est dense et il faudra que je me relise tout ça pour bien l'assimiler. merci en tout cas pour ce complément fort je souhaitais approfondir la question, pourriez-vous m'orienter vers un site web éventuellement un livre, s'il est génial, vu que j'essaie d'économiser le moindre sou-sou pour ma première montre ? TokageMembre référentNombre de messages 8715Localisation BrüselDate d'inscription 22/05/2005Sujet Re Horlogerie - Notions de base Dim 17 Aoû 2008 - 1956 LE CHRONOGRAPHE A CAMEComme vu plus haut, avec l’apparition du chronographe moderne, la séquence de la roue à colonnes est devenue binaire la grande bascule est dite à double action » et la séquence de la roue à colonnes est donc désormais colonne – creux – etc. » et non plus colonne – colonne – creux – etc. » Cette particularité associée à la volonté de simplifier le mécanisme de déclenchement du chronographe a abouti au mécanisme à came est composée de deux navettes inférieure et supérieure. La navette supérieure commande le marteau ; la navette inférieure, la bascule intérmédiaire et le frein. Crédit Deniz repris le code de couleur du schéma du chronographe monopoussoir en rajoutant du violet pour la commande de marche/arrêt qui remplace la grande bascule. Enfin la came est notée CA. A l’exception d’un, je n’ai pas repris les différents ressorts qui entourent toutes ces pièces pour ne pas alourdir le schéma. Cela donne ceci Crédit InconnuM/A – Poussoir de marche/arrêt du chronographeC – CommandeCI – Commande intérmédiaire fait le lien avec la navetteBC – Bascule de commande fait le lien entre le ressort de commande – la boucle qui vient appuyer sur la goupille enchassée dans bascule à +/- 6 heures - et les commandes - "normale" et intermédiaire - pour assurer le retour de l'ensemble après utilisation du poussoirCA – CameR – Ressort de navette inférieureBI – Bascule intérmédiaireP – Pont de bascule intermédiaire supportant la roue intermédiaireF – FreinG2 – Goupille enchassée sur le frein et que le marteau vient soulever pour dégager le frein lors de la remise à zéroRà Z – poussoir de remise à zéroM - MarteauG1 – Goupille qui va maintenir le marteau désengagéV – Zone de verrouillage du marteauMISE EN MARCHEAlors que la roue à colonnes était parfaitement symétrique, les cames vont des formes particulières qui alternent zone creuse et zone pleine qui vont jouer le même rôle que les positions entre deux colones » et au sommet d’une colonne ». Crédit InconnuLors de la mise en marche du chronographe, la commande intérmédiaire va pousser la navette inférieure qui va effectuer un léger déplacement autour de son axe dans le sens horaire. Elle entraine en même temps la navette supérieure. La zone de contact entre la commande intérmédiaire et la navette inférieure est entourée d’un cercle. Les deux navette sont maintenues dans leur nouvelle position par un ressort qui prend appui sur la navette marteau était dans la zone creuse de la navette supérieure cercle du dessous, c’est-à -dire engagé, ses extrémités reposant sur les cœurs. Le quart de tour de la navette supérieure va la faire entrer en contact avec une zone pleine » cercle du dessus, ce qui va le désengager, en le repoussant vers l’extérieur du mouvement. En bout de course, la zone de verrouillage va accrocher la goupille n°1. Ce dipositif maintiendra le marteau dans cette position jusqu’à la remise à zéro. Ici aussi une pression du poussoir de remise à zéro ne provoquera rien car la zone pleine » empêche le marteau de frein qui était maintenu par l’action du marteau sur la goupille n°2 est alors libéré mais en même temps, la navette inférieure vient peser sur une de ses extrémités le maintenant désengagé. Ici aussi la zone de contact entre le frein et la navette inférieure est entourée d’un à la bascule intérmédiaire, elle passe d’une zone pleine » bascule désengagée de la navette inférieure à une zone creuse » bascule engagée.ARRETLors de l’arrêt du chronographe, la commande intérmédiaire va débloquer la navette inférieure qui, accompagnée de la navette supérieure, va effectuer un léger déplacement autour de son axe dans le sens anti-horaire. En fait, les deux pièces reprennent leur position de départ la bascule intérmédiaire est désengagée et le frein est engagé. Seule différence le marteau est maintenu désengagé par le A ZEROLors de la remise à zéro, le marteau va être relaché. Dans son basculement vers le centre du mouvement, il va soulever le frein via la goupille G2 avant d’appuyer sur les cœurs des aiguilles du édition par Tokage le Lun 8 Sep 2008 - 1845, édité 1 fois samir590000Permanent passionnéNombre de messages 2349Age 40Localisation LilleDate d'inscription 01/03/2009Sujet Re Horlogerie - Notions de base Sam 9 Jan 2010 - 1803 merci a toi Tokage ça de l'explication!! maintenant grace a toi je joue les les connaisseurs avec mes amis olivierbreguebxlMembre très actifNombre de messages 238Localisation BruxellesDate d'inscription 01/02/2010Sujet Re Horlogerie - Notions de base Jeu 25 Fév 2010 - 1907 Super ce postTrès utile Merci chri5Membre ActifNombre de messages 129Age 41Localisation .BeDate d'inscription 07/03/2010Sujet Re Horlogerie - Notions de base Dim 14 Mar 2010 - 2227 très bonne lecture pour les noob's que nous sommes olivekaModérateurNombre de messages 3273Age 53Localisation LyonDate d'inscription 02/03/2008Sujet Re Horlogerie - Notions de base Lun 5 Juil 2010 - 119 voila le post à garder en mémoire ...merci pour toutes ces infos ...Olivier ... qui va dormir moins bête ! ichigosoloNouveauNombre de messages 5Date d'inscription 12/09/2010Sujet Re Horlogerie - Notions de base Lun 13 Sep 2010 - 1240 Ouahou quel boulot !!! merci pour ce post !! La il y a de la lecture utile !!! oxyMembre ActifNombre de messages 66Age 43Date d'inscription 26/10/2010Sujet Re Horlogerie - Notions de base Lun 1 Nov 2010 - 1124 Merci beaucoup pour cette initiative, elle va beaucoup m'apporté. sam is goodNouveauNombre de messages 18Age 38Localisation MARSEILLEDate d'inscription 09/11/2010Sujet Re Horlogerie - Notions de base Jeu 11 Nov 2010 - 1253 waaaaaaaaaaaaaahou post super completmerci wartimNouveauNombre de messages 26Date d'inscription 01/01/2011Sujet Re Horlogerie - Notions de base Jeu 6 Jan 2011 - 2224 Quel boulot BRAVO Brett_mickaelsMembre très actifNombre de messages 246Age 42Localisation marseilleDate d'inscription 18/11/2008Sujet Re Horlogerie - Notions de base Jeu 27 Jan 2011 - 2317 Merci, super travail zewillAnimateur ChevronnéNombre de messages 1460Localisation BruxellesDate d'inscription 03/01/2011Sujet Re Horlogerie - Notions de base Ven 11 Fév 2011 - 1801 Je viens a peine de lire cela.. j'aurais du le faire plus tot! Super mine d'infos! Kretchy8NouveauNombre de messages 7Age 49Localisation CaenDate d'inscription 13/02/2011Sujet Re Horlogerie - Notions de base Dim 13 Fév 2011 - 1744 Bonjour,un grand merci pour tout ce travailmon apprentissage commence rolirolexNouveauNombre de messages 6Date d'inscription 19/04/2009Sujet Re Horlogerie - Notions de base Mar 29 Mar 2011 - 2205 Merci beaucoup pour ces infos. je suis un peu moins bête depuis quelques minutes..... bonsoir à tous les amoureux des gardes temps... Horlogerie - Notions de base Page 1 sur 6Aller à la page 1, 2, 3, 4, 5, 6 Sujets similaires» Notions de base - Commentaires» Horlogerie - Notions de base la suite est en ligne !» Notions de base en horlogerie - Les complications part 1» Horlogerie - Notions de base - Chronographe a deux poussoirs» Initiations à l'horlogerie [Objectif H][Cap H][Atelier Parisien H] de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumFORUMAMONTRES Forum général de discussions horlogères Les Grandes Heures de FAMSauter vers
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